Texte intégral
Merci Monsieur le Ministre,
Merci à tous,
Je pense en ce moment à la terre haïtienne et au peuple haïtien. Je pense à ce qui a été détruit en quelques secondes, il y a quelques jours. Or, on ne pensait pas qu'aussi vite l'on affirmerait de l'espoir, une continuité et beaucoup de projets. Je remercie nos amis canadiens d'avoir organisé cette réunion préparatoire dans un délai aussi court.
Ce qui a été détruit en une seconde, il faudra de nombreuses années pour le reconstruire. Néanmoins, j'apprécie l'expression du Premier ministre haïtien, M. Bellerive, il ne s'agissait pas d'une réunion pour se lamenter, pour seulement montrer de la compassion, mais il s'agissait bien d'une réunion de travail pour demain. Ces travaux, cette détermination nous les ferons nôtres avec nos amis haïtiens pour préparer non seulement la conférence qui se tiendra aux Nations unies à New York mais également pour préparer avec eux, à leur côté cette conférence, comme l'a dit Mme Clinton. Ce n'est pas pour les occuper ou pour les diriger, c'est avant tout pour leur donner suffisamment d'espoirs et de transformations, de réalisations et peut-être de gouvernance avec eux, pour eux, sous leur direction.
Merci d'avoir été aussi précis, rapide, efficace.
Q - (Inaudible)
R - Personne ne savait qu'un tel séisme, qu'une telle catastrophe allait intervenir, mais nous étions déjà engagés en Haïti ; certains depuis plus de 40 ans. Nous avions un programme des Nations unies, la MINUSTAH, qui avait fait des progrès immenses. La sécurité, la gouvernance, la façon dont les Haïtiens prenaient leur pays en charge s'était améliorées. Et puis, il y a ce tremblement de terre et, de jour en jour, nous avons été débordés, vous, nous, surtout les Haïtiens.
C'est la plus importante réponse internationale à toutes les catastrophes naturelles que l'on a connue. Certains d'entre nous ont fait beaucoup plus que les autres, les Nations unies, les Etats-Unis, mais nous étions tous là. Ce n'est jamais parfait, il y a toujours des critiques.
Nous ne sommes pas sortis de la phase d'urgence que vous nous demandez exactement combien d'argent nous avons pour faire face aux dix ans qui viennent ? Eh bien, nous avons confiance dans le Premier ministre haïtien, dans le président Préval et dans la communauté internationale.
Vous demandez quel argent a fourni l'Europe ? Beaucoup, entre 400 et 500 millions d'euros. Mais sur quoi faut-il travailler ? Il faut travailler sur les projets de reconstruction alors que nous sommes encore dans l'urgence. Nous faisons les deux choses la fois. Ce matin encore, nous essayions de trouver 200.000 tentes pour abriter les familles haïtiennes qui ne savent pas où se loger.
Nous nous préparons également à prévenir les épidémies et, alors que c'est encore l'urgence, que nos amis sont à la besogne, vous demandez ce que l'on va faire ? Nous ne pouvons pas vous répondre précisément mais nous savons que c'est dans le domaine de la santé, de l'éducation, de la reconstruction, de l'urbanisme, de la gouvernance. Mais ne nous reprochez pas d'aller trop vite, ce serait bien injuste.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 27 janvier 2010
Merci à tous,
Je pense en ce moment à la terre haïtienne et au peuple haïtien. Je pense à ce qui a été détruit en quelques secondes, il y a quelques jours. Or, on ne pensait pas qu'aussi vite l'on affirmerait de l'espoir, une continuité et beaucoup de projets. Je remercie nos amis canadiens d'avoir organisé cette réunion préparatoire dans un délai aussi court.
Ce qui a été détruit en une seconde, il faudra de nombreuses années pour le reconstruire. Néanmoins, j'apprécie l'expression du Premier ministre haïtien, M. Bellerive, il ne s'agissait pas d'une réunion pour se lamenter, pour seulement montrer de la compassion, mais il s'agissait bien d'une réunion de travail pour demain. Ces travaux, cette détermination nous les ferons nôtres avec nos amis haïtiens pour préparer non seulement la conférence qui se tiendra aux Nations unies à New York mais également pour préparer avec eux, à leur côté cette conférence, comme l'a dit Mme Clinton. Ce n'est pas pour les occuper ou pour les diriger, c'est avant tout pour leur donner suffisamment d'espoirs et de transformations, de réalisations et peut-être de gouvernance avec eux, pour eux, sous leur direction.
Merci d'avoir été aussi précis, rapide, efficace.
Q - (Inaudible)
R - Personne ne savait qu'un tel séisme, qu'une telle catastrophe allait intervenir, mais nous étions déjà engagés en Haïti ; certains depuis plus de 40 ans. Nous avions un programme des Nations unies, la MINUSTAH, qui avait fait des progrès immenses. La sécurité, la gouvernance, la façon dont les Haïtiens prenaient leur pays en charge s'était améliorées. Et puis, il y a ce tremblement de terre et, de jour en jour, nous avons été débordés, vous, nous, surtout les Haïtiens.
C'est la plus importante réponse internationale à toutes les catastrophes naturelles que l'on a connue. Certains d'entre nous ont fait beaucoup plus que les autres, les Nations unies, les Etats-Unis, mais nous étions tous là. Ce n'est jamais parfait, il y a toujours des critiques.
Nous ne sommes pas sortis de la phase d'urgence que vous nous demandez exactement combien d'argent nous avons pour faire face aux dix ans qui viennent ? Eh bien, nous avons confiance dans le Premier ministre haïtien, dans le président Préval et dans la communauté internationale.
Vous demandez quel argent a fourni l'Europe ? Beaucoup, entre 400 et 500 millions d'euros. Mais sur quoi faut-il travailler ? Il faut travailler sur les projets de reconstruction alors que nous sommes encore dans l'urgence. Nous faisons les deux choses la fois. Ce matin encore, nous essayions de trouver 200.000 tentes pour abriter les familles haïtiennes qui ne savent pas où se loger.
Nous nous préparons également à prévenir les épidémies et, alors que c'est encore l'urgence, que nos amis sont à la besogne, vous demandez ce que l'on va faire ? Nous ne pouvons pas vous répondre précisément mais nous savons que c'est dans le domaine de la santé, de l'éducation, de la reconstruction, de l'urbanisme, de la gouvernance. Mais ne nous reprochez pas d'aller trop vite, ce serait bien injuste.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 27 janvier 2010