Texte intégral
Monsieur le Député, je vous demande d'abord de bien vouloir excuser l'absence de ma collègue Christine Lagarde, retenue à Bruxelles par le conseil ECOFIN.
Face à l'agitation des marchés financiers contre la Grèce, membre de la zone euro, je veux m'en tenir au fond, si vous le voulez bien, et éviter toute polémique idéologique.
Le conseil européen informel du 11 février, réuni sur l'initiative de M. Van Rompuy, a réussi, grâce à la détermination de la France et de l'Allemagne, à adopter une déclaration politique ferme sur cette situation. Cette déclaration se décompose en trois points principaux.
Premièrement, le Conseil européen a rappelé que tous les Etats membres ont une responsabilité partagée pour que la stabilité économique et financière de la zone euro soit respectée.
Deuxièmement, le Conseil européen a soutenu les engagements solennels pris par le gouvernement grec de mettre en oeuvre toutes les mesures nécessaires, y compris - j'insiste sur ces termes - l'adoption de mesures additionnelles pour que les objectifs ambitieux de réduction des déficits de 4 % en 2010 soient effectivement remplis.
Troisièmement, ces engagements seront surveillés de près par la Commission, en liaison avec la BCE et en s'appuyant sur l'expertise du FMI. En ce moment même, les recommandations préparées par la Commission et adressées au gouvernement grec sont étudiées par le conseil ECOFIN. Une surveillance mensuelle de ces engagements sera menée à bien, avec un premier rendez-vous dès le mois de mars.
Cela montre que la zone euro est aujourd'hui sérieusement et fortement encadrée par les règles du pacte de stabilité.
Cette crise illustre la volonté du président de la République et de la chancelière allemande d'aboutir à un véritable gouvernement économique de l'Europe.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 22 février 2010
Face à l'agitation des marchés financiers contre la Grèce, membre de la zone euro, je veux m'en tenir au fond, si vous le voulez bien, et éviter toute polémique idéologique.
Le conseil européen informel du 11 février, réuni sur l'initiative de M. Van Rompuy, a réussi, grâce à la détermination de la France et de l'Allemagne, à adopter une déclaration politique ferme sur cette situation. Cette déclaration se décompose en trois points principaux.
Premièrement, le Conseil européen a rappelé que tous les Etats membres ont une responsabilité partagée pour que la stabilité économique et financière de la zone euro soit respectée.
Deuxièmement, le Conseil européen a soutenu les engagements solennels pris par le gouvernement grec de mettre en oeuvre toutes les mesures nécessaires, y compris - j'insiste sur ces termes - l'adoption de mesures additionnelles pour que les objectifs ambitieux de réduction des déficits de 4 % en 2010 soient effectivement remplis.
Troisièmement, ces engagements seront surveillés de près par la Commission, en liaison avec la BCE et en s'appuyant sur l'expertise du FMI. En ce moment même, les recommandations préparées par la Commission et adressées au gouvernement grec sont étudiées par le conseil ECOFIN. Une surveillance mensuelle de ces engagements sera menée à bien, avec un premier rendez-vous dès le mois de mars.
Cela montre que la zone euro est aujourd'hui sérieusement et fortement encadrée par les règles du pacte de stabilité.
Cette crise illustre la volonté du président de la République et de la chancelière allemande d'aboutir à un véritable gouvernement économique de l'Europe.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 22 février 2010