Conseil des ministres du 24 mars 2010. Les résultats des élections régionales.

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Auteur(s) moral(aux) : Secrétariat général du Gouvernement

Texte intégral

Le ministre de l'intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales a présenté une communication relative aux résultats des élections régionales des 14 et 21 mars 2010.
Ces élections ont été marquées par un fort taux d'abstention, de 53,7 % pour le premier tour et de 48,8 % pour le second tour, soit environ 14 points de plus qu'à chaque tour du précédent scrutin de 2004.
253 listes se sont présentées au premier tour dans les 26 régions de métropole et d'outre-mer ; le dimanche 21 mars, 69 listes de candidats étaient présentes dans 25 régions, les électeurs de la Guadeloupe n'ayant pas eu à voter au second tour.
Ce second tour de scrutin s'est caractérisé par sept duels opposant la majorité présidentielle et la gauche, 12 triangulaires avec le Front national, 5 triangulaires avec deux listes de gauche ou une liste centriste ou écologiste ou régionaliste, ainsi qu'une quadrangulaire en Corse.
A l'issue du scrutin, 20 régions ont été remportées par des listes conduites par le Parti socialiste ; 3 par la majorité présidentielle : l'Alsace, la Guyane et la Réunion ; deux régions ont été remportées par des listes « divers gauche », le Languedoc-Roussillon et la Martinique ; enfin, aucune majorité absolue ne se dégage à l'Assemblée de Corse.
Pour ce qui est du nombre d'élus, la gauche compte 1 182 conseillers régionaux contre 1 157 en 2004 : en son sein, Europe Ecologie progresse au détriment du Front de gauche et du Parti socialiste. La majorité présidentielle compte désormais 502 élus, alors que les listes soutenues par la droite parlementaire en faisaient élire 528 en 2004. Enfin, le Front national obtient 118 élus, contre 151 en 2004.
A l'exception de l'exécutif de la Guadeloupe déjà élu, l'élection des présidents des conseils régionaux se déroulera le vendredi 26 mars 2010 ; il en sera de même des commissions permanentes, qui devront respecter l'obligation de parité prévue par la loi du 31 janvier 2007.