Conseil des ministres du 5 mai 2010. La lutte contre le décrochage et l'absentéisme scolaires.

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Auteur(s) moral(aux) : Secrétariat général du Gouvernement

Texte intégral

Le ministre de l'éducation nationale, porte-parole du Gouvernement, et le ministre de la jeunesse et des solidarités actives ont présenté une communication relative à la lutte contre le décrochage et l'absentéisme scolaires.
Le 29 septembre 2009, le Président de la République a demandé au Gouvernement de mettre en place un plan d'action pour s'assurer qu'aucun jeune ne quitte le système éducatif sans suivi et pour mobiliser tous les acteurs afin d'aider ces jeunes à préparer leur entrée dans la vie active. A cette fin, plusieurs actions sont engagées.
Au titre de la prévention, le ministère de l'éducation nationale poursuit ses réformes pour répondre de manière plus individualisée aux besoins des élèves, du primaire au lycée, et réduire ainsi les risques de décrochage ou d'abandon en cours de scolarité.
Cette action s'accompagne d'une mobilisation de toute la communauté éducative pour combattre l'absentéisme scolaire. Les parents jouent un rôle indispensable. Afin de les impliquer davantage, l'expérimentation réussie d'un dispositif visant à améliorer le dialogue entre l'institution scolaire et les parents d'élèves (« mallette des parents ») dans l'Académie de Créteil, financée par le ministère de la jeunesse et des solidarités actives, sera étendue dès 2010 aux autres académies. Parce qu'il faut également pouvoir rappeler aux parents leurs responsabilités dans l'éducation de leurs enfants, le Gouvernement soutient la proposition de loi déposée par le député Eric Ciotti.
Par ailleurs, une action résolue est engagée afin d'organiser les partenariats entre acteurs de l'éducation, de la formation et de l'insertion pour mieux accompagner les jeunes qui sortent de notre système éducatif sans solution. Il s'agit d'identifier plus tôt ces jeunes pour organiser leur prise en charge sans délai et les réinscrire dans des parcours de formation et d'insertion. Cela passe notamment par l'organisation d'échanges d'information avec les missions locales.Le fonds d'expérimentation pour la jeunesse a permis d'engager des expérimentations de plateformes de coordination des acteurs dans près de la moitié des régions métropolitaines. Le travail se poursuit pour que, à la rentrée, les autres régions s'inscrivent dans le dispositif.