Texte intégral
J'ai été très heureux de recevoir mon collègue, le ministre des Affaires étrangères d'Albanie. Il nous a dit combien la coopération entre nos deux pays était importante. Personnellement, je connais depuis longtemps l'Albanie, je connais depuis longtemps le Premier ministre, Sali Berisha.
Il y a une communauté de vues qui s'est concrétisée par des opérations communes, par des signatures. Il y en aura encore dans quelques jours, en matière économique.
La position de la France est simple, claire et nette : nous souhaitons que tous les Balkans occidentaux, et l'Albanie en particulier, intègrent l'Union européenne. Cela prend, cependant, un certain temps, puisque c'est différent suivant les pays, il y a quelques ajustements et nous les ferons. La France soutient cela de façon précise et constante.
Il y a certes quelques difficultés politiques que nos amis vont régler. Il y a notamment la question des visas. Il faut, à ce propos, expliquer aux opinions publiques française et européenne que, de toute façon, ces frontières ne s'ouvriront pas du jour au lendemain et que nous sommes, les uns et les autres, appelés à nous rencontrer, à communiquer et à faire de cet immense espace de l'Union européenne un lieu fraternel.
C'est ce que nous allons faire et je remercie mon ami d'être venu. Je devrai me rendre prochainement à Tirana, puisque l'invitation est réitérée.
Merci.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 14 juin 2010
Il y a une communauté de vues qui s'est concrétisée par des opérations communes, par des signatures. Il y en aura encore dans quelques jours, en matière économique.
La position de la France est simple, claire et nette : nous souhaitons que tous les Balkans occidentaux, et l'Albanie en particulier, intègrent l'Union européenne. Cela prend, cependant, un certain temps, puisque c'est différent suivant les pays, il y a quelques ajustements et nous les ferons. La France soutient cela de façon précise et constante.
Il y a certes quelques difficultés politiques que nos amis vont régler. Il y a notamment la question des visas. Il faut, à ce propos, expliquer aux opinions publiques française et européenne que, de toute façon, ces frontières ne s'ouvriront pas du jour au lendemain et que nous sommes, les uns et les autres, appelés à nous rencontrer, à communiquer et à faire de cet immense espace de l'Union européenne un lieu fraternel.
C'est ce que nous allons faire et je remercie mon ami d'être venu. Je devrai me rendre prochainement à Tirana, puisque l'invitation est réitérée.
Merci.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 14 juin 2010