Texte intégral
Mesdames et messieurs les directeurs,
Mesdames et messieurs les infirmiers,
Mesdames, Messieurs,
C'est toujours une profonde joie que d'accueillir en ces murs celles et ceux qui sont les « forces vives » de la santé de notre pays.
Aujourd'hui, cette joie est redoublée puisque ce moment festif, qui vient clore une journée qui, je l'espère, a répondu à vos attentes, est pour moi l'occasion de vous féliciter.
Lorsque j'ai souhaité lancer, en septembre 2009, le premier appel à projets relatif au programme hospitalier de recherche infirmière(PHRI), je ne doutais pas un seul instant de la haute tenue des candidatures qui seraient déposées.
Sur les 84 projets présentés au comité de sélection, que je remercie pour la rigueur et l'excellence de son travail sous l'égide de Monique Rothan-Tondeur, les vôtres se sont particulièrement distingués pour leurs qualités scientifiques.
C'est donc en toute simplicité que je souhaite vous dire : bravo et merci. Et si j'osais, je rajouterais : courage !, puisque les prochaines années s'annoncent, au sens littéral du terme, laborieuses.
Les remerciements s'imposent, en effet, parce que je n'oublie pas l'exigence qui vous guide : identifier et mettre en place de nouvelles méthodes de soins pour améliorer la sécurité et le confort des patients.
Car ce sont bien eux, les malades, qui sont au coeur de vos préoccupations, de nos préoccupations.
Dans toutes les spécialités médicales, dans le domaine des soins préventifs, curatifs ou palliatifs, pour les pathologies aiguës comme pour les pathologies chroniques, les recherches que vous vous apprêtez à mener auront un impact certain sur le quotidien de ces patients que, mieux que quiconque, vous connaissez.
Aux côtés des programmes hospitaliers de recherche clinique, les programmes de recherche infirmière ont donc, je l'affirme haut et fort, toute leur place.
Améliorer, encore et toujours, notre système de santé et la qualité des soins est en effet mon objectif le plus constant depuis mon arrivée à la tête de ce ministère.
En ce sens, il m'a semblé aberrant que la recherche infirmière ne soit pas soutenue à sa juste valeur. Elle est pourtant un moyen essentiel de produire des connaissances généralisables, de développer des compétences nouvelles et, par là même, de valoriser une profession qui m'est chère.
Partout en France, vous allez pouvoir, grâce aux moyens financiers qui vous seront alloués pour trois ans, étudier et analyser en toute objectivité ce que vous pressentez dans votre pratique quotidienne.
Les 15 sujets sélectionnés sont si intéressants que je les citerais tous bien volontiers. Mais ils sont si variés que vous me pardonnerez de n'en évoquer que quelques-uns, comme le lien entre musicothérapie et diminution de la douleur lors de la réfection de pansements, l'impact de la mise en place d'un programme d'éducation thérapeutique par neurostimulation chez les personnes lombalgiques, ou encore la prise en charge de la fin de vie par les équipes soignantes.
Ce qui est certain, c'est que ce programme hospitalier de recherche infirmière est un programme ambitieux et attendu.
C'est, pour vous, une chance considérable - et je sais que vous en êtes conscients.
Mais c'est aussi une chance pour toutes les infirmières et tous les infirmiers, dans la mesure où ils auront la certitude de réaliser des soins bénéfiques au patient.
C'est enfin et surtout, je l'ai dit tout à l'heure, une chance pour les patients et pour leurs proches.
Parce que je crois profondément en l'avenir de ce type de recherche, j'ai d'ailleurs voulu qu'une bourse de recherche soit consacrée à la recherche infirmière en France, pour en poser la méthodologie, les objectifs et les moyens.
Au moment même de l'intégration de votre diplôme au dispositif LMD, le PHRI constitue une impulsion nouvelle pour faire évoluer votre discipline et mieux la faire reconnaître.
Cette confiance que je porte à la recherche en soins est aussi la raison pour laquelle j'ai annoncé il y a quelques jours que je
souhaitais, dès cette année, étendre le programme hospitalier de recherche infirmière aux autres professions paramédicales.
Cette extension vers un programme hospitalier de recherche infirmière et paramédicale a pour moi une signification et une portée symbolique fortes.
Il s'agit de prendre en compte les aspirations de l'ensemble des professionnels paramédicaux, mais aussi de multiplier les apprentissages au bénéfice des patients.
Mes services publieront en ce sens très prochainement une nouvelle circulaire, prévoyant que tous les professionnels paramédicaux pourront déposer un projet de recherche dans leur discipline.
Avant même le début de vos travaux, s'il est un succès que je veux célébrer ce soir, c'est la conjugaison harmonieuse - et heureusement incarnée par vous - de la pratique et de la théorie, des soins et de la recherche.
Symboles de votre soif de savoir tout autant que de votre appétence pour le travail bien fait, vos projets ouvrent de nouvelles perspectives et, à ce titre, il est tout naturel qu'ils reçoivent, par ma voix, le soutien de tous nos concitoyens.
Vos chefs d'établissement, directeurs de la recherche et directeurs des soins, venus aujourd'hui vous adresser un signal fort de ce soutien, ne me démentiront pas.
Je vous remercie.Source http://www.sante-sports.gouv.fr, le 27 mai 2010
Mesdames et messieurs les infirmiers,
Mesdames, Messieurs,
C'est toujours une profonde joie que d'accueillir en ces murs celles et ceux qui sont les « forces vives » de la santé de notre pays.
Aujourd'hui, cette joie est redoublée puisque ce moment festif, qui vient clore une journée qui, je l'espère, a répondu à vos attentes, est pour moi l'occasion de vous féliciter.
Lorsque j'ai souhaité lancer, en septembre 2009, le premier appel à projets relatif au programme hospitalier de recherche infirmière(PHRI), je ne doutais pas un seul instant de la haute tenue des candidatures qui seraient déposées.
Sur les 84 projets présentés au comité de sélection, que je remercie pour la rigueur et l'excellence de son travail sous l'égide de Monique Rothan-Tondeur, les vôtres se sont particulièrement distingués pour leurs qualités scientifiques.
C'est donc en toute simplicité que je souhaite vous dire : bravo et merci. Et si j'osais, je rajouterais : courage !, puisque les prochaines années s'annoncent, au sens littéral du terme, laborieuses.
Les remerciements s'imposent, en effet, parce que je n'oublie pas l'exigence qui vous guide : identifier et mettre en place de nouvelles méthodes de soins pour améliorer la sécurité et le confort des patients.
Car ce sont bien eux, les malades, qui sont au coeur de vos préoccupations, de nos préoccupations.
Dans toutes les spécialités médicales, dans le domaine des soins préventifs, curatifs ou palliatifs, pour les pathologies aiguës comme pour les pathologies chroniques, les recherches que vous vous apprêtez à mener auront un impact certain sur le quotidien de ces patients que, mieux que quiconque, vous connaissez.
Aux côtés des programmes hospitaliers de recherche clinique, les programmes de recherche infirmière ont donc, je l'affirme haut et fort, toute leur place.
Améliorer, encore et toujours, notre système de santé et la qualité des soins est en effet mon objectif le plus constant depuis mon arrivée à la tête de ce ministère.
En ce sens, il m'a semblé aberrant que la recherche infirmière ne soit pas soutenue à sa juste valeur. Elle est pourtant un moyen essentiel de produire des connaissances généralisables, de développer des compétences nouvelles et, par là même, de valoriser une profession qui m'est chère.
Partout en France, vous allez pouvoir, grâce aux moyens financiers qui vous seront alloués pour trois ans, étudier et analyser en toute objectivité ce que vous pressentez dans votre pratique quotidienne.
Les 15 sujets sélectionnés sont si intéressants que je les citerais tous bien volontiers. Mais ils sont si variés que vous me pardonnerez de n'en évoquer que quelques-uns, comme le lien entre musicothérapie et diminution de la douleur lors de la réfection de pansements, l'impact de la mise en place d'un programme d'éducation thérapeutique par neurostimulation chez les personnes lombalgiques, ou encore la prise en charge de la fin de vie par les équipes soignantes.
Ce qui est certain, c'est que ce programme hospitalier de recherche infirmière est un programme ambitieux et attendu.
C'est, pour vous, une chance considérable - et je sais que vous en êtes conscients.
Mais c'est aussi une chance pour toutes les infirmières et tous les infirmiers, dans la mesure où ils auront la certitude de réaliser des soins bénéfiques au patient.
C'est enfin et surtout, je l'ai dit tout à l'heure, une chance pour les patients et pour leurs proches.
Parce que je crois profondément en l'avenir de ce type de recherche, j'ai d'ailleurs voulu qu'une bourse de recherche soit consacrée à la recherche infirmière en France, pour en poser la méthodologie, les objectifs et les moyens.
Au moment même de l'intégration de votre diplôme au dispositif LMD, le PHRI constitue une impulsion nouvelle pour faire évoluer votre discipline et mieux la faire reconnaître.
Cette confiance que je porte à la recherche en soins est aussi la raison pour laquelle j'ai annoncé il y a quelques jours que je
souhaitais, dès cette année, étendre le programme hospitalier de recherche infirmière aux autres professions paramédicales.
Cette extension vers un programme hospitalier de recherche infirmière et paramédicale a pour moi une signification et une portée symbolique fortes.
Il s'agit de prendre en compte les aspirations de l'ensemble des professionnels paramédicaux, mais aussi de multiplier les apprentissages au bénéfice des patients.
Mes services publieront en ce sens très prochainement une nouvelle circulaire, prévoyant que tous les professionnels paramédicaux pourront déposer un projet de recherche dans leur discipline.
Avant même le début de vos travaux, s'il est un succès que je veux célébrer ce soir, c'est la conjugaison harmonieuse - et heureusement incarnée par vous - de la pratique et de la théorie, des soins et de la recherche.
Symboles de votre soif de savoir tout autant que de votre appétence pour le travail bien fait, vos projets ouvrent de nouvelles perspectives et, à ce titre, il est tout naturel qu'ils reçoivent, par ma voix, le soutien de tous nos concitoyens.
Vos chefs d'établissement, directeurs de la recherche et directeurs des soins, venus aujourd'hui vous adresser un signal fort de ce soutien, ne me démentiront pas.
Je vous remercie.Source http://www.sante-sports.gouv.fr, le 27 mai 2010