Texte intégral
M. Darmon.- Lorsque les chiffres du chômage ne sont pas bons, il y a peu d'empressement pour les commenter. Alors c'est le secrétaire d'Etat à l'Emploi qui s'y colle. Bonjour L. Wauquiez.
Bonjour.
On va bien sûr parler de la situation mauvaise du chômage, mais tout d'abord, les propos de M. Aubry qui évoque et qui compare N. Sarkozy à l'escroc Madoff. Dérapage ou stratégie présidentielle ?
Je pense qu'on ne va pas y passer l'interview, mais d'abord ce n'est pas un coup d'essai. Il me semble qu'elle avait traité les journalistes d'abrutis, qu'elle avait traité un conseiller municipal de petit facho. Voilà, moi ce n'est pas ma conception de la politique et j'ai tendance à penser que ce déluge actuel d'insultes camoufle un peu un désert de propositions. C'est l'injure comme dernier argument. Je crois que ce n'est pas la bonne approche, et puis parce que, somme toute, ça ne mérite pas tellement mieux. Un petit peu d'humour, ça me semble rappeler du mauvais Brel : ce n'est pas « quand on n'a que l'amour » ; là c'est quand on n'a que l'insulte pour unique chanson. Il est peut-être temps de changer le refrain.
Effectivement, on n'y passe pas toute l'interview, on parle aussi, donc, économie avec vous. N. Sarkozy, au mois de janvier, promettait que le chômage allait baisser, « vous verrez, le chômage baissera », avait-il dit. Finalement, ça continue d'augmenter, ça veut dire que personne n'y peut rien ?
Non, pas du tout. Juste, d'abord, là-dessus je ne suis pas ici pour commenter les chiffres du chômage, je suis ici pour qu'on se batte et pour qu'on atteigne la feuille de route qu'a fixé le Président, vous l'avez rappelé : arriver à faire baisser le chômage d'ici à la fin de l'année. Juste un point, l'année dernière, où en était-on ? Sur les trois premiers mois, on avait eu en moyenne, chaque mois, une hausse de 40 000 demandeurs d'emploi. Par rapport à l'année dernière, on a réussi à diviser par quatre la hausse du chômage. Donc, on voit bien que l'immense explosion du chômage que l'on a eue l'année dernière, c'est derrière nous. Pour autant, la baisse du chômage on n'y est pas encore. Et donc, toute notre bataille, c'est de continuer à investir tous nos outils de la politique de l'emploi pour arriver à cet objectif d'ici à la fin de l'année.
Oui, vous, vous dites, effectivement, ça ralentit lentement. De son côté, C. Lagarde, ministre de l'Economie, dit « je ne pense pas que cette hausse sera durable » et les signes sont encourageants. C'est la méthode Coué, nommée au Gouvernement ?
Non, enfin, là-dessus il n'y a pas de méthode Coué qui vaille. Ce qu'il faut qu'on regarde, c'est les résultats que l'on arrive à obtenir. Un exemple : les offres d'emplois, c'est juste essentiel quand vous cherchez un emploi. Est-ce qu'il y a des offres d'emplois ou est-ce qu'il y a rien ? Les offres d'emplois en un an ont augmenté de plus de 20 %, donc ça veut dire que...
Des emplois sont détruits également par le manque de croissance.
Bien sûr que l'on a des emplois qui ont été perdus, dans des secteurs entiers, je pense au textile notamment, mais il y a des secteurs où on continue et où on est en train de reprendre le terrain qui est perdu. Donc, ce message-là, notamment est très important, c'est-à-dire que l'on a à nouveau une économie qui commence à raugmenter sa création d'emploi. Donc, on va y arriver, c'est dur, c'est long, on ne doit pas désarmer notre politique de l'emploi, mais on va y arriver.
Vous continuez à avoir un discours toujours volontariste, mais en même temps, les acteurs économiques et politiques, en confidence, toujours, nous expliquent, mais en fait, on ne sait pas où cette crise va nous mener, on ne sait pas combien de temps elle va durer. Pourquoi au fond ne pas le dire plus clairement ?
Prenons un exemple précis, d'un sujet qui concerne beaucoup de téléspectateurs : la question des demandeurs d'emploi en fins de droits.
Oui, un dispositif nouveau, d'ailleurs, voit le jour, c'est ça que vous expliquez.
Exactement. C'est un sujet qui était totalement oublié, et là encore ce n'est pas de la politique volontariste, c'est de l'action que l'on essaie de faire. C'est quoi la situation ? C'était des gens qui cherchent un emploi depuis longtemps et qui sont au bout de leur indemnisation assurance chômage. Il y avait une situation qui était exceptionnelle, on avait promis d'agir en un temps record, et on peut le dire, demain, le dispositif pour apporter une réponse aux demandeurs d'emploi en fin de droits sera opérationnel. On a réussi à le boucler avec les partenaires sociaux en moins d'un mois.
En quelques mots, il consiste en quoi alors ?
Il consiste pour des gens qui cherchent depuis longtemps un emploi, leur proposer le plus rapidement possible une proposition pour faire de l'expérience professionnelle, un contrat, une formation pour rebondir. Vous cherchez par exemple dans l'automobile, il n'y a plus d'emplois, on vous aide à rebondir sur d'autres secteurs.
Mais c'est conditionné, c'est-à-dire que ce ne sont pas des indications qui sont données simplement aux gens en fin de droits, mais c'est conditionné par le fait d'avoir un emploi, de chercher, de répondre à des demandes, c'est ça ?
Bien sûr, il y a un équilibre dans le plan entre des droits, ce qui est normal, on en a besoin dans cette période, et des devoirs.
C'était un peu la nouveauté, également.
Oui, c'est-à-dire que ce n'est pas un chèque en blanc gratuit. Il y a un autre point qui est une vraie nouveauté sur ce plan et qui me tient très à coeur, c'est qu'il est fait pour les classes moyennes. Trop souvent, quand on fait quelque chose dans notre pays, les classes moyennes sont laissées de côté, et sur les demandeurs d'emploi en fin de droits, c'était typique. Ceux qui ont les plus petits revenus avaient des aides, ceux qui étaient les classes moyennes, comme souvent, comme trop souvent, étaient laissés à côté. Ce plan rebond concernera les classes moyennes. Une famille dans laquelle par exemple quelqu'un a perdu son emploi, l'autre conjoint gagne autour de 2 500, 3 000 euros, ils pourront bénéficier de ce plan rebond, et ça, ça nous tenait très à coeur.
Alors, on va en, parler, parce que je sais qu'effectivement les classes moyennes vous tiennent très à coeur, mais avant cela, il y a aussi une autre donnée que je voulais vous soumettre : 24 % des jeunes actifs au chômage en France. Avec ce chiffre-là, est-ce que ça ne signe pas l'échec, par définition, de toute politique économique quand on a 24 % des jeunes dans un pays au chômage ?
Une politique de l'emploi qui ne s'occupe pas de ses jeunes, et dans laquelle un jeune qui cherche un emploi, commence par un parcours du combattant, c'est une politique de l'emploi qui est condamnée. Ça a été une de nos priorités dans cette crise, d'éviter que les jeunes soient ceux qui paient la facture de la crise.
Pourtant, ils la paient.
Ils l'ont payée au début, on a rattrapé le terrain. C'est la première fois que dans une crise, le taux de chômage des jeunes n'explose pas beaucoup plus que la moyenne. Comment est-ce qu'on y est arrivé ? Avec un outil : c'est l'apprentissage et l'alternance. Hier encore, j'étais avec des jeunes, que l'on rassemblait, on était en train d'échanger ensemble, où il y en a certains qui avaient choisi de se former par l'alternance, dans des métiers très divers, il y en avait qui avaient choisi la banque, il y en a d'autres qui étaient artisans, il y en a qui étaient dans de la maintenance industrielle et d'autres qui s'étaient formés de façon totalement théorique, sans aucun stage, aucune application sur le terrain. Ceux qui avaient choisi l'alternance avaient trouvé un emploi beaucoup plus vite. On va donc mettre l'accent là-dessus pour développer encore plus l'alternance dans ce pays, parce que c'est la meilleure réponse sur la durée, pour nos jeunes.
Mais, L. Wauquiez, on a le sentiment que les Français et le débat public sont obsédés par les retraites, par quand est-ce qu'on va arrêter de travailler et on ne s'occupe pas des jeunes. En France, c'est une donnée que tous les Européens constatent. Comment peut-on l'expliquer, en quelques mots ?
C'est ma bataille depuis deux ans : se battre pour l'emploi des jeunes. Un pays, je crois, un pays surtout comme la France, ne se construit pas dans l'opposition entre les générations, il n'y a pas d'un côté les seniors qui veulent arrêter de travailler et partir à la retraite, il n'y a pas de l'autre côté les jeunes qui cherchent un emploi, il n'y a pas au milieu les « trentas », c'est une société, c'est un ensemble, et en terme de politique de l'emploi il faut de la solidarité entre les générations. Un point où on peut y arriver : le tutorat, des salariés expérimentés qui prennent sous leur aile des jeunes et leur transmettent leur savoir-faire. Ça, c'est du positif et du concret.
Dernière question politique, en quelques mots. F. Bayrou a l'air d'avoir rangé sa panoplie de l'anti-sarkozysme, il est en train de se rapprocher de N. Sarkozy, il prépare 2012, il y aura un candidat centriste, c'est lui et personne d'autre ?
Surtout, ce que je trouve positif, c'est que l'on voit le contraste entre d'un côté M. Aubry, qui est dans un anti-sarkozysme primaire, et puis F. Bayrou qui lui semble vouloir être maintenant dans une dynamique de construction, tant mieux.
Merci beaucoup. Voilà William, c'est à vous.
Source : Premier ministre, Service d'Information du Gouvernement, le 31 mai 2010
Bonjour.
On va bien sûr parler de la situation mauvaise du chômage, mais tout d'abord, les propos de M. Aubry qui évoque et qui compare N. Sarkozy à l'escroc Madoff. Dérapage ou stratégie présidentielle ?
Je pense qu'on ne va pas y passer l'interview, mais d'abord ce n'est pas un coup d'essai. Il me semble qu'elle avait traité les journalistes d'abrutis, qu'elle avait traité un conseiller municipal de petit facho. Voilà, moi ce n'est pas ma conception de la politique et j'ai tendance à penser que ce déluge actuel d'insultes camoufle un peu un désert de propositions. C'est l'injure comme dernier argument. Je crois que ce n'est pas la bonne approche, et puis parce que, somme toute, ça ne mérite pas tellement mieux. Un petit peu d'humour, ça me semble rappeler du mauvais Brel : ce n'est pas « quand on n'a que l'amour » ; là c'est quand on n'a que l'insulte pour unique chanson. Il est peut-être temps de changer le refrain.
Effectivement, on n'y passe pas toute l'interview, on parle aussi, donc, économie avec vous. N. Sarkozy, au mois de janvier, promettait que le chômage allait baisser, « vous verrez, le chômage baissera », avait-il dit. Finalement, ça continue d'augmenter, ça veut dire que personne n'y peut rien ?
Non, pas du tout. Juste, d'abord, là-dessus je ne suis pas ici pour commenter les chiffres du chômage, je suis ici pour qu'on se batte et pour qu'on atteigne la feuille de route qu'a fixé le Président, vous l'avez rappelé : arriver à faire baisser le chômage d'ici à la fin de l'année. Juste un point, l'année dernière, où en était-on ? Sur les trois premiers mois, on avait eu en moyenne, chaque mois, une hausse de 40 000 demandeurs d'emploi. Par rapport à l'année dernière, on a réussi à diviser par quatre la hausse du chômage. Donc, on voit bien que l'immense explosion du chômage que l'on a eue l'année dernière, c'est derrière nous. Pour autant, la baisse du chômage on n'y est pas encore. Et donc, toute notre bataille, c'est de continuer à investir tous nos outils de la politique de l'emploi pour arriver à cet objectif d'ici à la fin de l'année.
Oui, vous, vous dites, effectivement, ça ralentit lentement. De son côté, C. Lagarde, ministre de l'Economie, dit « je ne pense pas que cette hausse sera durable » et les signes sont encourageants. C'est la méthode Coué, nommée au Gouvernement ?
Non, enfin, là-dessus il n'y a pas de méthode Coué qui vaille. Ce qu'il faut qu'on regarde, c'est les résultats que l'on arrive à obtenir. Un exemple : les offres d'emplois, c'est juste essentiel quand vous cherchez un emploi. Est-ce qu'il y a des offres d'emplois ou est-ce qu'il y a rien ? Les offres d'emplois en un an ont augmenté de plus de 20 %, donc ça veut dire que...
Des emplois sont détruits également par le manque de croissance.
Bien sûr que l'on a des emplois qui ont été perdus, dans des secteurs entiers, je pense au textile notamment, mais il y a des secteurs où on continue et où on est en train de reprendre le terrain qui est perdu. Donc, ce message-là, notamment est très important, c'est-à-dire que l'on a à nouveau une économie qui commence à raugmenter sa création d'emploi. Donc, on va y arriver, c'est dur, c'est long, on ne doit pas désarmer notre politique de l'emploi, mais on va y arriver.
Vous continuez à avoir un discours toujours volontariste, mais en même temps, les acteurs économiques et politiques, en confidence, toujours, nous expliquent, mais en fait, on ne sait pas où cette crise va nous mener, on ne sait pas combien de temps elle va durer. Pourquoi au fond ne pas le dire plus clairement ?
Prenons un exemple précis, d'un sujet qui concerne beaucoup de téléspectateurs : la question des demandeurs d'emploi en fins de droits.
Oui, un dispositif nouveau, d'ailleurs, voit le jour, c'est ça que vous expliquez.
Exactement. C'est un sujet qui était totalement oublié, et là encore ce n'est pas de la politique volontariste, c'est de l'action que l'on essaie de faire. C'est quoi la situation ? C'était des gens qui cherchent un emploi depuis longtemps et qui sont au bout de leur indemnisation assurance chômage. Il y avait une situation qui était exceptionnelle, on avait promis d'agir en un temps record, et on peut le dire, demain, le dispositif pour apporter une réponse aux demandeurs d'emploi en fin de droits sera opérationnel. On a réussi à le boucler avec les partenaires sociaux en moins d'un mois.
En quelques mots, il consiste en quoi alors ?
Il consiste pour des gens qui cherchent depuis longtemps un emploi, leur proposer le plus rapidement possible une proposition pour faire de l'expérience professionnelle, un contrat, une formation pour rebondir. Vous cherchez par exemple dans l'automobile, il n'y a plus d'emplois, on vous aide à rebondir sur d'autres secteurs.
Mais c'est conditionné, c'est-à-dire que ce ne sont pas des indications qui sont données simplement aux gens en fin de droits, mais c'est conditionné par le fait d'avoir un emploi, de chercher, de répondre à des demandes, c'est ça ?
Bien sûr, il y a un équilibre dans le plan entre des droits, ce qui est normal, on en a besoin dans cette période, et des devoirs.
C'était un peu la nouveauté, également.
Oui, c'est-à-dire que ce n'est pas un chèque en blanc gratuit. Il y a un autre point qui est une vraie nouveauté sur ce plan et qui me tient très à coeur, c'est qu'il est fait pour les classes moyennes. Trop souvent, quand on fait quelque chose dans notre pays, les classes moyennes sont laissées de côté, et sur les demandeurs d'emploi en fin de droits, c'était typique. Ceux qui ont les plus petits revenus avaient des aides, ceux qui étaient les classes moyennes, comme souvent, comme trop souvent, étaient laissés à côté. Ce plan rebond concernera les classes moyennes. Une famille dans laquelle par exemple quelqu'un a perdu son emploi, l'autre conjoint gagne autour de 2 500, 3 000 euros, ils pourront bénéficier de ce plan rebond, et ça, ça nous tenait très à coeur.
Alors, on va en, parler, parce que je sais qu'effectivement les classes moyennes vous tiennent très à coeur, mais avant cela, il y a aussi une autre donnée que je voulais vous soumettre : 24 % des jeunes actifs au chômage en France. Avec ce chiffre-là, est-ce que ça ne signe pas l'échec, par définition, de toute politique économique quand on a 24 % des jeunes dans un pays au chômage ?
Une politique de l'emploi qui ne s'occupe pas de ses jeunes, et dans laquelle un jeune qui cherche un emploi, commence par un parcours du combattant, c'est une politique de l'emploi qui est condamnée. Ça a été une de nos priorités dans cette crise, d'éviter que les jeunes soient ceux qui paient la facture de la crise.
Pourtant, ils la paient.
Ils l'ont payée au début, on a rattrapé le terrain. C'est la première fois que dans une crise, le taux de chômage des jeunes n'explose pas beaucoup plus que la moyenne. Comment est-ce qu'on y est arrivé ? Avec un outil : c'est l'apprentissage et l'alternance. Hier encore, j'étais avec des jeunes, que l'on rassemblait, on était en train d'échanger ensemble, où il y en a certains qui avaient choisi de se former par l'alternance, dans des métiers très divers, il y en avait qui avaient choisi la banque, il y en a d'autres qui étaient artisans, il y en a qui étaient dans de la maintenance industrielle et d'autres qui s'étaient formés de façon totalement théorique, sans aucun stage, aucune application sur le terrain. Ceux qui avaient choisi l'alternance avaient trouvé un emploi beaucoup plus vite. On va donc mettre l'accent là-dessus pour développer encore plus l'alternance dans ce pays, parce que c'est la meilleure réponse sur la durée, pour nos jeunes.
Mais, L. Wauquiez, on a le sentiment que les Français et le débat public sont obsédés par les retraites, par quand est-ce qu'on va arrêter de travailler et on ne s'occupe pas des jeunes. En France, c'est une donnée que tous les Européens constatent. Comment peut-on l'expliquer, en quelques mots ?
C'est ma bataille depuis deux ans : se battre pour l'emploi des jeunes. Un pays, je crois, un pays surtout comme la France, ne se construit pas dans l'opposition entre les générations, il n'y a pas d'un côté les seniors qui veulent arrêter de travailler et partir à la retraite, il n'y a pas de l'autre côté les jeunes qui cherchent un emploi, il n'y a pas au milieu les « trentas », c'est une société, c'est un ensemble, et en terme de politique de l'emploi il faut de la solidarité entre les générations. Un point où on peut y arriver : le tutorat, des salariés expérimentés qui prennent sous leur aile des jeunes et leur transmettent leur savoir-faire. Ça, c'est du positif et du concret.
Dernière question politique, en quelques mots. F. Bayrou a l'air d'avoir rangé sa panoplie de l'anti-sarkozysme, il est en train de se rapprocher de N. Sarkozy, il prépare 2012, il y aura un candidat centriste, c'est lui et personne d'autre ?
Surtout, ce que je trouve positif, c'est que l'on voit le contraste entre d'un côté M. Aubry, qui est dans un anti-sarkozysme primaire, et puis F. Bayrou qui lui semble vouloir être maintenant dans une dynamique de construction, tant mieux.
Merci beaucoup. Voilà William, c'est à vous.
Source : Premier ministre, Service d'Information du Gouvernement, le 31 mai 2010