Texte intégral
Messieurs,
Entre l'Afrique et la France, il y a une grande et longue histoire.
Vous en avez été les témoins. Vous en avez été les acteurs.
Et c'est pour moi un grand honneur et un grand plaisir de vous accueillir aujourd'hui à Paris.
À travers vous, ce sont tous les anciens combattants africains qui sont présents aujourd'hui à l'Hôtel national des Invalides : la mémoire de ceux qui ont combattu pendant la Grande Guerre, ceux qui ont participé à la Bataille de France en 1940, ceux qui ont libéré notre pays en 1944, ceux d'Indochine, de Corée, d'Algérie, ceux qui ont participé aux opérations militaires extérieures et qui ont défendu l'ordre international et la paix dans le monde.
Les Africains ont participé à tous les combats de la France. Chaque fois que notre pays a été agressé, chaque fois que nous traversions des temps difficiles, les Africains ont répondu présents.
Aujourd'hui, je veux vous exprimer ma gratitude et vous dire, à chacun d'entre vous, un mot simple, un mot de tous les jours, mais le mot le plus beau de la langue française : merci !
Merci à vous qui avez donné les plus belles années de votre vie à la France.
Merci à vous qui avez été là quand il n'y avait plus personne.
Merci à vous d'avoir fait ce que vous avez fait.
Demain, pour marquer le cinquantenaire des indépendances africaines, le président de la République, Nicolas Sarkozy, a souhaité que les armées des pays africains défilent sur les Champs-Elysées.
Ce sera un grand moment. On dit que les Champs-Elysées sont la plus belle avenue du monde.
Demain, pour la fête nationale, ils seront la plus humaine et la plus fraternelle avenue du monde entier.
Demain, lorsque les militaires africains défileront, ils porteront les couleurs de leur pays et de leur peuple respectif. Ils en porteront l'indépendance, la culture, la fierté.
Ils porteront aussi la mémoire combattante d'Afrique, la mémoire de toutes les générations du feu qui les ont précédées.
Alors, je sais qu'une grande émotion s'emparera de nous. Parce que nous viendra à l'esprit le souvenir de tous les combattants africains morts sur les champs de bataille français. Quelle fierté auraient-ils éprouvé de voir de jeunes africains défiler, au coeur de Paris, derrière leur propre drapeau national.
C'est un symbole. Un symbole de l'histoire qui nous lie les uns aux autres et qui a dessiné, dans les armes, une fraternité irremplaçable. Mais ce n'est pas qu'un beau symbole. C'est aussi un appel. Un appel à renforcer, comme le souhaite le président de la République, les liens de respect, d'écoute et de coopération qui existent entre nos pays.
La mémoire n'appartient pas uniquement au passé. Elle est un gage pour l'avenir.
Et vous, vous qui représentez les générations africaines du feu, celles qui ont servi sous l'uniforme français, celles qui ont si bien servi la France, vous serez fiers, comme tous les Français seront fiers,
de voir demain les pays d'Afrique proclamer, au coeur de Paris, qu'ils portent l'avenir du monde.
source http://www.defense.gouv.fr, le 21 juillet 2010
Entre l'Afrique et la France, il y a une grande et longue histoire.
Vous en avez été les témoins. Vous en avez été les acteurs.
Et c'est pour moi un grand honneur et un grand plaisir de vous accueillir aujourd'hui à Paris.
À travers vous, ce sont tous les anciens combattants africains qui sont présents aujourd'hui à l'Hôtel national des Invalides : la mémoire de ceux qui ont combattu pendant la Grande Guerre, ceux qui ont participé à la Bataille de France en 1940, ceux qui ont libéré notre pays en 1944, ceux d'Indochine, de Corée, d'Algérie, ceux qui ont participé aux opérations militaires extérieures et qui ont défendu l'ordre international et la paix dans le monde.
Les Africains ont participé à tous les combats de la France. Chaque fois que notre pays a été agressé, chaque fois que nous traversions des temps difficiles, les Africains ont répondu présents.
Aujourd'hui, je veux vous exprimer ma gratitude et vous dire, à chacun d'entre vous, un mot simple, un mot de tous les jours, mais le mot le plus beau de la langue française : merci !
Merci à vous qui avez donné les plus belles années de votre vie à la France.
Merci à vous qui avez été là quand il n'y avait plus personne.
Merci à vous d'avoir fait ce que vous avez fait.
Demain, pour marquer le cinquantenaire des indépendances africaines, le président de la République, Nicolas Sarkozy, a souhaité que les armées des pays africains défilent sur les Champs-Elysées.
Ce sera un grand moment. On dit que les Champs-Elysées sont la plus belle avenue du monde.
Demain, pour la fête nationale, ils seront la plus humaine et la plus fraternelle avenue du monde entier.
Demain, lorsque les militaires africains défileront, ils porteront les couleurs de leur pays et de leur peuple respectif. Ils en porteront l'indépendance, la culture, la fierté.
Ils porteront aussi la mémoire combattante d'Afrique, la mémoire de toutes les générations du feu qui les ont précédées.
Alors, je sais qu'une grande émotion s'emparera de nous. Parce que nous viendra à l'esprit le souvenir de tous les combattants africains morts sur les champs de bataille français. Quelle fierté auraient-ils éprouvé de voir de jeunes africains défiler, au coeur de Paris, derrière leur propre drapeau national.
C'est un symbole. Un symbole de l'histoire qui nous lie les uns aux autres et qui a dessiné, dans les armes, une fraternité irremplaçable. Mais ce n'est pas qu'un beau symbole. C'est aussi un appel. Un appel à renforcer, comme le souhaite le président de la République, les liens de respect, d'écoute et de coopération qui existent entre nos pays.
La mémoire n'appartient pas uniquement au passé. Elle est un gage pour l'avenir.
Et vous, vous qui représentez les générations africaines du feu, celles qui ont servi sous l'uniforme français, celles qui ont si bien servi la France, vous serez fiers, comme tous les Français seront fiers,
de voir demain les pays d'Afrique proclamer, au coeur de Paris, qu'ils portent l'avenir du monde.
source http://www.defense.gouv.fr, le 21 juillet 2010