Texte intégral
Monsieur le Ministre,
Mesdames et Messieurs les Recteurs,
Mesdames et Messieurs les Directeurs Régionaux,
Je suis très heureuse de vous rencontrer aujourd'hui , recteurs et directeurs régionaux des affaires culturelles réunis. Je le disais très récemment aux DRAC : nous sommes, vous et nous, dans une phase décisive de notre action, celle de la mise en uvre. Les grandes orientations ont été tracées dès décembre 2000, nos politiques respectives définies ; des initiatives ont été prises par vous tous sur le terrain, les attentes que nous avons fait naître sont fortes. Il s'agit maintenant de prouver que cette politique de généralisation à 5 ans de l'éducation artistique ne relève pas de l'utopie mais va devenir réalité. Je voudrais vous redire :
1. Pourquoi le ministère de la culture s'est engagé dans cette action ;
2. Quelles sont les principales difficultés que nous affrontons ;
3. Avec quelles actions spécifiques nous devons à mon sens les surmonter.
1. L'engagement de mon ministère
Notre pays, je le dis souvent, est doté d'un fort réseau d'équipements et de nombreux talents dont beaucoup sont soutenus par les politiques culturelles publiques. Développer pour tous l'accès à ces richesses artistiques et culturelles est un enjeu majeur de la démocratie. Le développement de l'éducation artistique à l'école en est le vecteur le plus pertinent mais encore trop inégalement réparti. L'éducation artistique à l'école est indispensable à la vitalité de la création dans notre pays. Le vivier des futurs artistes, c'est d'abord l'école. C'est là aussi que naissent les vocations d'amateurs. Et c'est là que peut se former pour l'essentiel le futur public. Ainsi, pour moi, l'éducation artistique est, avant tout, le socle des politiques de création et d'ouverture aux publics qui ont fondé la naissance et la légitimité du ministère de la culture.
Enfin, l'éducation artistique offerte le plus tôt possible à tous constitue la meilleure garantie de résistance à tout modèle culturel univoque qui tendrait à s'imposer. C'est pourquoi il est indispensable qu'elle s'adresse à tous les jeunes scolarisés. Nous partageons cet objectif avec le Ministre de l'Education Nationale. Cependant, malgré une volonté politique clairement affirmée, des difficultés demeurent lorsqu'il s'agit de passer à l'action.
2. Les difficultés qu'il nous faut aplanir
Celles-ci tiennent au fait que les missions de nos deux administrations sont différentes. Elle ne peuvent se confondre et doivent pourtant s'additionner. Il revient au ministère de la Culture, et aux institutions qui lui sont liées, de compléter, d'enrichir l'apprentissage pédagogique dont l'école a la charge, en offrant la rencontre active avec la création artistique et la pratique professionnelle des différents acteurs de la culture. De cette différence des rôles peuvent naître, sur le terrain, des incompréhensions, voire même quelquefois encore une méfiance réciproque, liées notamment aux exigences spécifiques des deux secteurs . Ainsi le ministère de la culture doit veiller à ce que la singularité des démarches artistiques soit respectée et permettre l'implication d'un grand nombre d'artistes dans ce projet de rencontre sans risquer qu'ils soient instrumentalisés. C'est pourquoi il est indispensable à la réussite de cette mission de service public de trouver les moyens d'un partenariat ouvert et fructueux. Au delà de cette exigence de compréhension réciproque et de concertation, je pointe au moins 4 autres difficultés :
1) Dans les établissements scolaires comme dans les institutions artistiques et culturelles, il nous faut encore convaincre de la nécessité de la généralisation de l'éducation artistique.
2) De son côté, le secteur de la culture (les DRAC, les institutions culturelles, les ressources artistiques) a une inquiétude : sera-t-il en capacité de faire face à une demande du milieu scolaire, pas toujours organisée, mais qui, du fait de notre objectif de généralisation, risque de croître de façon exponentielle ;
3) Nos deux maisons, l'éducation et la culture, ont deux géographies administratives différentes : l'échelon opérationnel de l'Education Nationale est le département, avec les inspections académiques, celui de la culture est la région, avec les DRAC. Si l'on ajoute à cette différence géographique l'inégalité numérique des deux administrations, on voit bien les problèmes concrets qui se posent à vous sur le terrain. Mais surtout, de votre côté, il s'agit d'une administration avec ses agents, d'une autre, il s'agit le plus souvent d'une administration en relation avec des agents culturels indépendants.
4) Je relève enfin notre difficulté à traduire dans les faits des orientations prioritaires, en particulier le développement de la culture dans les zones les plus défavorisées. Ces difficultés doivent être dépassées si nous voulons franchir l'étape décisive , si nous voulons répondre à la formidable attente des parents et des élèves, à la demande croissante de la population en matière de culture et d'art. Elles le seront, j'en suis convaincue, si chaque année marque un progrès significatif de notre travail en commun.
3. Les propositions d'action du MCC
Pour ma part, j'assigne au ministère de la culture les objectifs suivants au nombre de quatre :
1) Une offre de services culturels renouvelée
Face à la demande croissante du système éducatif, il convient d'instaurer de nouveaux partenariats entre lieux culturels et établissements scolaires, s'appuyant sur une offre locale renforcée. Pour sa part, le ministère de la culture centre ses efforts sur deux priorités :
- les services éducatifs ou d'action culturelle
Ils sont renforcés dès cette année par une aide à la création d'emplois et la mise en place de formations continues pour les personnels (médiateurs, animateurs, conférenciers). Là où ils n'existent pas, nous allons les créer.
- la formation des formateurs.
Elle constitue la clé de toute politique durable. Les besoins en formation continue sont aujourd'hui considérables tant pour les intervenants artistiques et culturels que pour les enseignants eux-mêmes. A ma demande, chaque direction du ministère de la culture fait un travail d'inventaire et de mise en cohérence des moyens pour développer des pôles de ressources dans chaque discipline et former des experts au niveau national. Pour votre part, vous avez, semble-t-il, à construire des plans régionaux et départementaux de formation.
De plus, les établissements d'enseignement artistique relevant de mon ministère sont sollicités pour mettre en place pour leurs étudiants des modules optionnels de formation initiale à la transmission. Quant à la formation initiale des enseignants, qui, bien sûr, relève fondamentalement du ministère de l'éducation Nationale, nous sommes prêts, au ministère de la culture, à généraliser le partenariat avec les IUFM, déjà effectif dans plus de la moitié des Académies. J'ai demandé aux DRAC concernés que ce soit chose faite d'ici 2002.
2. Une information effective sur les ressources culturelles
Au renforcement des services éducatifs, à l'effort de formation, le ministère de la Culture va ajouter une amélioration de l'information sur les ressources culturelles disponibles dans chaque région. J'ai demandé aux Directeurs régionaux de travailler dans ce sens en s'appuyant sur le partenariat naturel avec les Centres régionaux de documentation pédagogique (CRDP) mais aussi en mobilisant leur Centre d'information et de documentation et le site internet de leur direction. De plus, il faut trouver les moyens d'échanger et de communiquer plus que nous ne le faisons sur les innovations et expériences conduites, et sur leur évaluation.
3. Une collaboration renforcée entre rectorats et DRAC
Je souhaite qu'ensemble, vous fassiez vivre d'une façon dynamique les conférences régionales Education-Culture qui se sont progressivement mises en place depuis l'année scolaire 1999-2000. Il conviendra aussi de les ouvrir, lorsque ce n'est pas déjà fait, à vos partenaires que sont les IUFM, les universités ou encore les collectivités territoriales et les associations d'éducation populaire qui assurent un relais éducatif important hors du temps scolaire.
4. Une stratégie plus visible au profit des jeunes les plus défavorisés
Les initiatives en matière d'éducation artistique et culturelle ont été jusqu'à présent encore inégalitaires. Or, il ne s'agit pas de répondre simplement aux sollicitations, ni de renforcer systématiquement les établissements déjà performants et évidemment les plus aptes à proposer un projet de qualité. Il faut intervenir davantage dans les zones les plus défavorisées : les établissements classés en ZEP, le milieu rural, les lycées professionnels. Aussi ai-je demandé aux DRAC, en plein accord avec les objectifs du Ministre de l'Education Nationale, de mener dans ce domaine une politique de soutien ciblée. C'est dans ce sens que je souhaite que soient menées les négociations avec les collectivités territoriales car il s'agit de concrétiser notre collaboration avec un objectif de plus grande équité, de plus grande solidarité.
Mesdames et Messieurs les Recteurs, vous l'aurez compris : j'ai la volonté de voir se poursuivre et s'approfondir le partenariat établi jusqu'ici avec vous en région, dans un esprit de souplesse et d'ouverture. Si j'ai insisté sur la spécificité de l'action du ministère de la Culture tant en termes de contenus que de stratégie, c'est parce que je crois que c'est en affirmant clairement l'identité et le rôle de chacun que le partenariat entre nos deux ministères, entre vous et les DRAC, s'avèrera le plus efficace.
C'est un vaste chantier qui s'ouvre pour nous tous. Nous devons l'inscrire dans la durée. Nous disposons de forts atouts pour en assurer le succès : la volonté de Jack Lang et la mienne ; des moyens importants : ceux de l'Education Nationale mais aussi, à leur mesure, ceux de la Culture ; une mobilisation effective de nos administrations ; enfin, votre implication personnelle. Nous avons là les moyens de créer un partenariat performant qui nous permettra d'y insérer d'autres acteurs, notamment les collectivités territoriales et le secteur associatif si important sur tout le champ du hors temps scolaire et de la pratique en amateur.
Je vous remercie.
(Source http://www.culture.gouv.fr, le 7 juin 2001)
Mesdames et Messieurs les Recteurs,
Mesdames et Messieurs les Directeurs Régionaux,
Je suis très heureuse de vous rencontrer aujourd'hui , recteurs et directeurs régionaux des affaires culturelles réunis. Je le disais très récemment aux DRAC : nous sommes, vous et nous, dans une phase décisive de notre action, celle de la mise en uvre. Les grandes orientations ont été tracées dès décembre 2000, nos politiques respectives définies ; des initiatives ont été prises par vous tous sur le terrain, les attentes que nous avons fait naître sont fortes. Il s'agit maintenant de prouver que cette politique de généralisation à 5 ans de l'éducation artistique ne relève pas de l'utopie mais va devenir réalité. Je voudrais vous redire :
1. Pourquoi le ministère de la culture s'est engagé dans cette action ;
2. Quelles sont les principales difficultés que nous affrontons ;
3. Avec quelles actions spécifiques nous devons à mon sens les surmonter.
1. L'engagement de mon ministère
Notre pays, je le dis souvent, est doté d'un fort réseau d'équipements et de nombreux talents dont beaucoup sont soutenus par les politiques culturelles publiques. Développer pour tous l'accès à ces richesses artistiques et culturelles est un enjeu majeur de la démocratie. Le développement de l'éducation artistique à l'école en est le vecteur le plus pertinent mais encore trop inégalement réparti. L'éducation artistique à l'école est indispensable à la vitalité de la création dans notre pays. Le vivier des futurs artistes, c'est d'abord l'école. C'est là aussi que naissent les vocations d'amateurs. Et c'est là que peut se former pour l'essentiel le futur public. Ainsi, pour moi, l'éducation artistique est, avant tout, le socle des politiques de création et d'ouverture aux publics qui ont fondé la naissance et la légitimité du ministère de la culture.
Enfin, l'éducation artistique offerte le plus tôt possible à tous constitue la meilleure garantie de résistance à tout modèle culturel univoque qui tendrait à s'imposer. C'est pourquoi il est indispensable qu'elle s'adresse à tous les jeunes scolarisés. Nous partageons cet objectif avec le Ministre de l'Education Nationale. Cependant, malgré une volonté politique clairement affirmée, des difficultés demeurent lorsqu'il s'agit de passer à l'action.
2. Les difficultés qu'il nous faut aplanir
Celles-ci tiennent au fait que les missions de nos deux administrations sont différentes. Elle ne peuvent se confondre et doivent pourtant s'additionner. Il revient au ministère de la Culture, et aux institutions qui lui sont liées, de compléter, d'enrichir l'apprentissage pédagogique dont l'école a la charge, en offrant la rencontre active avec la création artistique et la pratique professionnelle des différents acteurs de la culture. De cette différence des rôles peuvent naître, sur le terrain, des incompréhensions, voire même quelquefois encore une méfiance réciproque, liées notamment aux exigences spécifiques des deux secteurs . Ainsi le ministère de la culture doit veiller à ce que la singularité des démarches artistiques soit respectée et permettre l'implication d'un grand nombre d'artistes dans ce projet de rencontre sans risquer qu'ils soient instrumentalisés. C'est pourquoi il est indispensable à la réussite de cette mission de service public de trouver les moyens d'un partenariat ouvert et fructueux. Au delà de cette exigence de compréhension réciproque et de concertation, je pointe au moins 4 autres difficultés :
1) Dans les établissements scolaires comme dans les institutions artistiques et culturelles, il nous faut encore convaincre de la nécessité de la généralisation de l'éducation artistique.
2) De son côté, le secteur de la culture (les DRAC, les institutions culturelles, les ressources artistiques) a une inquiétude : sera-t-il en capacité de faire face à une demande du milieu scolaire, pas toujours organisée, mais qui, du fait de notre objectif de généralisation, risque de croître de façon exponentielle ;
3) Nos deux maisons, l'éducation et la culture, ont deux géographies administratives différentes : l'échelon opérationnel de l'Education Nationale est le département, avec les inspections académiques, celui de la culture est la région, avec les DRAC. Si l'on ajoute à cette différence géographique l'inégalité numérique des deux administrations, on voit bien les problèmes concrets qui se posent à vous sur le terrain. Mais surtout, de votre côté, il s'agit d'une administration avec ses agents, d'une autre, il s'agit le plus souvent d'une administration en relation avec des agents culturels indépendants.
4) Je relève enfin notre difficulté à traduire dans les faits des orientations prioritaires, en particulier le développement de la culture dans les zones les plus défavorisées. Ces difficultés doivent être dépassées si nous voulons franchir l'étape décisive , si nous voulons répondre à la formidable attente des parents et des élèves, à la demande croissante de la population en matière de culture et d'art. Elles le seront, j'en suis convaincue, si chaque année marque un progrès significatif de notre travail en commun.
3. Les propositions d'action du MCC
Pour ma part, j'assigne au ministère de la culture les objectifs suivants au nombre de quatre :
1) Une offre de services culturels renouvelée
Face à la demande croissante du système éducatif, il convient d'instaurer de nouveaux partenariats entre lieux culturels et établissements scolaires, s'appuyant sur une offre locale renforcée. Pour sa part, le ministère de la culture centre ses efforts sur deux priorités :
- les services éducatifs ou d'action culturelle
Ils sont renforcés dès cette année par une aide à la création d'emplois et la mise en place de formations continues pour les personnels (médiateurs, animateurs, conférenciers). Là où ils n'existent pas, nous allons les créer.
- la formation des formateurs.
Elle constitue la clé de toute politique durable. Les besoins en formation continue sont aujourd'hui considérables tant pour les intervenants artistiques et culturels que pour les enseignants eux-mêmes. A ma demande, chaque direction du ministère de la culture fait un travail d'inventaire et de mise en cohérence des moyens pour développer des pôles de ressources dans chaque discipline et former des experts au niveau national. Pour votre part, vous avez, semble-t-il, à construire des plans régionaux et départementaux de formation.
De plus, les établissements d'enseignement artistique relevant de mon ministère sont sollicités pour mettre en place pour leurs étudiants des modules optionnels de formation initiale à la transmission. Quant à la formation initiale des enseignants, qui, bien sûr, relève fondamentalement du ministère de l'éducation Nationale, nous sommes prêts, au ministère de la culture, à généraliser le partenariat avec les IUFM, déjà effectif dans plus de la moitié des Académies. J'ai demandé aux DRAC concernés que ce soit chose faite d'ici 2002.
2. Une information effective sur les ressources culturelles
Au renforcement des services éducatifs, à l'effort de formation, le ministère de la Culture va ajouter une amélioration de l'information sur les ressources culturelles disponibles dans chaque région. J'ai demandé aux Directeurs régionaux de travailler dans ce sens en s'appuyant sur le partenariat naturel avec les Centres régionaux de documentation pédagogique (CRDP) mais aussi en mobilisant leur Centre d'information et de documentation et le site internet de leur direction. De plus, il faut trouver les moyens d'échanger et de communiquer plus que nous ne le faisons sur les innovations et expériences conduites, et sur leur évaluation.
3. Une collaboration renforcée entre rectorats et DRAC
Je souhaite qu'ensemble, vous fassiez vivre d'une façon dynamique les conférences régionales Education-Culture qui se sont progressivement mises en place depuis l'année scolaire 1999-2000. Il conviendra aussi de les ouvrir, lorsque ce n'est pas déjà fait, à vos partenaires que sont les IUFM, les universités ou encore les collectivités territoriales et les associations d'éducation populaire qui assurent un relais éducatif important hors du temps scolaire.
4. Une stratégie plus visible au profit des jeunes les plus défavorisés
Les initiatives en matière d'éducation artistique et culturelle ont été jusqu'à présent encore inégalitaires. Or, il ne s'agit pas de répondre simplement aux sollicitations, ni de renforcer systématiquement les établissements déjà performants et évidemment les plus aptes à proposer un projet de qualité. Il faut intervenir davantage dans les zones les plus défavorisées : les établissements classés en ZEP, le milieu rural, les lycées professionnels. Aussi ai-je demandé aux DRAC, en plein accord avec les objectifs du Ministre de l'Education Nationale, de mener dans ce domaine une politique de soutien ciblée. C'est dans ce sens que je souhaite que soient menées les négociations avec les collectivités territoriales car il s'agit de concrétiser notre collaboration avec un objectif de plus grande équité, de plus grande solidarité.
Mesdames et Messieurs les Recteurs, vous l'aurez compris : j'ai la volonté de voir se poursuivre et s'approfondir le partenariat établi jusqu'ici avec vous en région, dans un esprit de souplesse et d'ouverture. Si j'ai insisté sur la spécificité de l'action du ministère de la Culture tant en termes de contenus que de stratégie, c'est parce que je crois que c'est en affirmant clairement l'identité et le rôle de chacun que le partenariat entre nos deux ministères, entre vous et les DRAC, s'avèrera le plus efficace.
C'est un vaste chantier qui s'ouvre pour nous tous. Nous devons l'inscrire dans la durée. Nous disposons de forts atouts pour en assurer le succès : la volonté de Jack Lang et la mienne ; des moyens importants : ceux de l'Education Nationale mais aussi, à leur mesure, ceux de la Culture ; une mobilisation effective de nos administrations ; enfin, votre implication personnelle. Nous avons là les moyens de créer un partenariat performant qui nous permettra d'y insérer d'autres acteurs, notamment les collectivités territoriales et le secteur associatif si important sur tout le champ du hors temps scolaire et de la pratique en amateur.
Je vous remercie.
(Source http://www.culture.gouv.fr, le 7 juin 2001)