Texte intégral
Monsieur le Député, cher Jean-Claude FLORY,
Monsieur le Directeur, cher Bernard CHEVILLIAT,
Madame la Première adjointe au Maire, chère Madame COLAS,
Monsieur le Préfet,
Mesdames et Messieurs les Maires,
Mesdames et Messieurs les Élus,
Mesdames et Messieurs,
En choisissant de visiter votre entreprise ici, à Lagorce, je tenais à saluer une histoire industrielle que je trouve particulièrement exemplaire.
Cette histoire, c'est d'abord celle d'une entreprise qui a su comprendre et anticiper très tôt, dès sa création en 1983, les attentes qui allaient devenir celles de la société française en matière de cosmétiques naturels et biologiques et de compléments alimentaires. Ce qui fait aujourd'hui de Melvita la marque leader du bio en circuit spécialisé en France avec 300 salariés, dont près de 40 embauchés depuis le début de l'année, et plus de 20 millions d'euros de chiffres d'affaires en 2009, 25 millions prévus en 2010, soit une croissance de plus de 20%.
C'est l'histoire d'une entreprise qui a su trouver le chemin de la croissance sans jamais se perdre dans les voies hasardeuses de la délocalisation de ses activités.
Car l'histoire de Melvita, c'est d'abord l'histoire d'un territoire, d'un terroir, celui de Lagorce, auquel l'entreprise Melvita a voulu lier étroitement son destin, refusant ainsi la fatalité de l'enclavement. Je n'ai pas besoin de dire devant Jean-Claude Flory, qui s'est tant impliqué pour faire aboutir le projet de connexion entre la RN102 et l'A7, combien la présence de cette entreprise contribue au dynamisme économique et industriel de ce bassin de vie.
Aussi, lorsqu'il s'est agi de trouver de nouveaux débouchés commerciaux en accédant à un réseau de vente en magasin spécialisé, c'est tout naturellement que Melvita a fait une fois encore le pari des territoires en s'associant au groupe l'Occitane qui, tout en fabriquant ses produits en Provence, à Manosque, exporte plus de 80 % de sa production et contribue ainsi au rayonnement de la France en matière d'industrie de la cosmétique.
En avril 2010, l''Occitane est devenu le premier groupe français coté à la bourse de Hong Kong : c'est une réponse particulièrement cinglante à tous ceux qui croient qu'il n'y a pas d'autre moyen, pour conquérir le marché asiatique, que de délocaliser leurs activités industrielles en Asie !
Alors si, comme elle le projette, votre entreprise réussit à installer une centaine de boutiques Melvita au cours des cinq prochaines années, notamment en Asie, mais aussi aux Etats-Unis, en Croatie, en Allemagne, ou en Russie, elle aura montré un bel exemple de mondialisation parfaitement maîtrisée.
L'histoire de Melvita, c'est l'histoire d'une entreprise qui veut porter autant d'attention à son environnement économique qu'elle en porte à son environnement naturel.
Car de même que Melvita travaille en permanence à la recherche de nouvelles formulations en explorant les propriétés de la flore locale, j'ai été particulièrement sensible, cher Bernard CHEVILLIAT, à votre attachement à votre territoire d'adoption depuis 40 ans qui se traduit par une volonté de développer des partenariats avec les producteurs et cultivateurs locaux afin de structurer votre filière industrielle.
L'histoire de Melvita, en somme, c'est l'histoire d'une entreprise qui a anticipé la nouvelle stratégie industrielle que le Président de la République m'a chargé de mettre en oeuvre dans le cadre des Etats généraux de l'Industrie.
En visitant votre entreprise cet après-midi, et tout particulièrement le site de votre future, et sixième extension, auquel votre entreprise consacre, avec un soutien des collectivités locales, 13 millions d'euros, je mesure que nous partageons la même confiance dans l'industrie française. Nous partageons également le même refus de la désindustrialisation de notre territoire, qui se traduit concrètement chez vous par ce doublement de votre surface couverte d'ici mars 2011, et l'embauche à terme de 100 salariés supplémentaires.
Cette conviction, c'est celle qui anime aussi les 5 000 personnes qui ont participé, il y a quelques mois, aux Etats généraux de l'industrie.
C'est celle qui nous conduit aujourd'hui à nous rassembler autour d'une même stratégie, d'un même code de conduite, parce que nous sommes convaincus que notre destin industriel passe par le renforcement des entreprises de taille intermédiaire comme des PME.
Je veux rappeler que non loin d'ici, à Labégude, la verrerie du groupe Owens Illinois est la première usine de ce groupe international en matière de productivité, grâce au dynamisme de ses 130 salariés. C'est dire les ressources qui existent sur notre territoire !
Notre conviction, tout simplement, c'est que le « made in France » est bien plus qu'un slogan : c'est peut-être l'un des actifs les plus solides de nos entreprises industrielles !
C'est la raison pour laquelle j'ai particulièrement insisté pour que soit retenu, parmi les 23 grandes propositions issues des Etats généraux de l'Industrie, le dispositif d'aide à la réindustrialisation qui est opérationnel depuis le 8 juillet dernier.
Ce dispositif, qui dispose d'une enveloppe globale de 200 millions d'euros, permet de cofinancer jusqu'à 60% de l'investissement des PME et des ETI qui veulent réinvestir en France et y créer des emplois. Au cours des trois prochaines années, il devra permettre de soutenir une quarantaine de projets de réindustrialisation et la création de 5 000 emplois.
C'est aussi la raison pour laquelle nous voulons conserver et amplifier notre avance en matière de recherche et d'innovation, un domaine qui est essentiel pour les entreprises du secteur de la cosmétique.
Le crédit d'impôt-recherche est de l'avis de tous, un dispositif particulièrement performant, sans doute l'un des plus efficaces au monde. Je sais qu'en tant que responsable de la Recherche et Développement du groupe l'Occitane vous y êtes très sensible.
La politique des pôles de compétitivité constitue également un élément déterminant de notre stratégie de soutien à l'innovation. Elle bénéficie, pour la seule période 2009-2012, d'un financement total d'1,5 milliards d'euros.
A ce titre, je ne peux que vous inviter à développer votre activité de recherche, développement et innovation dans le cadre du pôle de compétitivité « Parfums, arômes, senteurs, saveurs » (PASS), qui constitue un cadre adapté au développement de projets coopératifs et dont l'Occitane est un membre important.
Soutenir le « made in France », c'est aussi veiller à maintenir, sur notre territoire, un tissu industriel particulièrement dense, réactif, dynamique.
C'est tout l'objet de la mission que j'ai confiée à Jean-Claude VOLOT, notre médiateur de la sous-traitance et qui doit amener davantage d'entreprises, à l'instar de MELVITA, à s'inscrire dans une véritable stratégie de filière industrielle, à l'image de ce qui se passe en Allemagne.
La constitution de filières stratégiques, définie en partenariat avec les fédérations professionnelles, les partenaires sociaux et les pouvoirs publics constitue en effet l'une des principales avancées tirées du travail des EGI.
Ainsi, un appel à projet de 69 millions d'euros sera lancé en septembre pour aider à la structuration des filières industrielles au plan régional.
De plus, 231 millions d'euros au titre de l'enveloppe « politique de filières » de l'emprunt national seront mobilisés pour l'action d'OSEO en faveur du financement et du développement des entreprises des 11 filières stratégiques identifiées, permettant de soutenir environ 5 000 entreprises par an.
Dans un département où la filière agro-alimentaire occupe un poids économique non-négligeable, avec l'activit?? de salaisons et de confiserie (je pense notamment aux marrons glacés que je connais bien grâce à toi cher Jean-Claude FLORY !), je suis convaincu que cette dynamique sera très profitable aux entreprises du secteur, tout comme la suppression de la taxe professionnelle qui a représenté, pour le seul département de l'Ardèche, une économie de 58 millions d'euros pour l'ensemble des entreprises.
Soutenir le « made in France », enfin, c'est se doter des outils législatifs, réglementaires et statistiques qui sont indispensables si nous voulons proposer aux entreprises un cadre commun leur permettant de valoriser leur engagement au service du territoire français.
Ainsi, dès la première réunion de la Conférence nationale de l'Industrie, il y a quelques semaines, j'ai proposé que soit mis en place un observatoire du « Produit en France ». Je vous annonce que cet observatoire sera mis en place très prochainement, dès le début du mois de septembre. Il permettra pour chaque filière industrielle de suivre l'évolution de la part des composants français entrant dans un produit. Par exemple, on saura quelle est la part des composants français pour un véhicule automobile produit en France, et surtout, voir comment elle évolue ou comment elle se compare avec d'autres filières comme l'aéronautique ou le naval par exemple.
Par ailleurs, j'ai mis en place, dans mes services, une mission administrative spécialement chargée d'élaborer les outils nécessaires à l'application des recommandations effectuées par Yves JEGO dans le rapport qu'il a récemment remis au Président de la République.
Les travaux de cette mission qui se dérouleront d'ici la fin de l'année 2010, portent sur l'élaboration des textes législatifs et règlementaires sur la transparence et la traçabilité et conduiront à la rédaction d'un mémorandum exposant la position de la France auprès de la Commission européenne et de ses services en faveur d'une révision de la législation européenne sur le marquage d'origine. Naturellement, ce travail comportera une concertation avec les professions dans le cadre des Comités stratégiques de filières que nous sommes en train de mettre en place.
Mesdames, Messieurs,
Il y a un peu plus de dix ans, ce bassin de Lagorce a connu une grave crise qui a affecté profondément le secteur de l'industrie textile. Il a fallu attendre 2003 et un changement de majorité pour que soit mis en oeuvre un plan de développement économique spécifique au sud de l'Ardèche, grâce à des financements communautaires et des financements de l'Etat, conséquence notamment du travail inlassable conduit par Jean-Claude Flory auprès des pouvoirs publics de l'époque.
C'est parce que nous ne voulons plus de l'immobilisme de l'Etat en matière économique que nous oeuvrons en faveur d'une nouvelle stratégie industrielle qui sache valoriser pleinement le dynamisme et l'implication territoriale des entreprises telles que Melvita.
Je vous remercie.
Source http://www.minefe.gouv.fr, le 18 août 2010
Monsieur le Directeur, cher Bernard CHEVILLIAT,
Madame la Première adjointe au Maire, chère Madame COLAS,
Monsieur le Préfet,
Mesdames et Messieurs les Maires,
Mesdames et Messieurs les Élus,
Mesdames et Messieurs,
En choisissant de visiter votre entreprise ici, à Lagorce, je tenais à saluer une histoire industrielle que je trouve particulièrement exemplaire.
Cette histoire, c'est d'abord celle d'une entreprise qui a su comprendre et anticiper très tôt, dès sa création en 1983, les attentes qui allaient devenir celles de la société française en matière de cosmétiques naturels et biologiques et de compléments alimentaires. Ce qui fait aujourd'hui de Melvita la marque leader du bio en circuit spécialisé en France avec 300 salariés, dont près de 40 embauchés depuis le début de l'année, et plus de 20 millions d'euros de chiffres d'affaires en 2009, 25 millions prévus en 2010, soit une croissance de plus de 20%.
C'est l'histoire d'une entreprise qui a su trouver le chemin de la croissance sans jamais se perdre dans les voies hasardeuses de la délocalisation de ses activités.
Car l'histoire de Melvita, c'est d'abord l'histoire d'un territoire, d'un terroir, celui de Lagorce, auquel l'entreprise Melvita a voulu lier étroitement son destin, refusant ainsi la fatalité de l'enclavement. Je n'ai pas besoin de dire devant Jean-Claude Flory, qui s'est tant impliqué pour faire aboutir le projet de connexion entre la RN102 et l'A7, combien la présence de cette entreprise contribue au dynamisme économique et industriel de ce bassin de vie.
Aussi, lorsqu'il s'est agi de trouver de nouveaux débouchés commerciaux en accédant à un réseau de vente en magasin spécialisé, c'est tout naturellement que Melvita a fait une fois encore le pari des territoires en s'associant au groupe l'Occitane qui, tout en fabriquant ses produits en Provence, à Manosque, exporte plus de 80 % de sa production et contribue ainsi au rayonnement de la France en matière d'industrie de la cosmétique.
En avril 2010, l''Occitane est devenu le premier groupe français coté à la bourse de Hong Kong : c'est une réponse particulièrement cinglante à tous ceux qui croient qu'il n'y a pas d'autre moyen, pour conquérir le marché asiatique, que de délocaliser leurs activités industrielles en Asie !
Alors si, comme elle le projette, votre entreprise réussit à installer une centaine de boutiques Melvita au cours des cinq prochaines années, notamment en Asie, mais aussi aux Etats-Unis, en Croatie, en Allemagne, ou en Russie, elle aura montré un bel exemple de mondialisation parfaitement maîtrisée.
L'histoire de Melvita, c'est l'histoire d'une entreprise qui veut porter autant d'attention à son environnement économique qu'elle en porte à son environnement naturel.
Car de même que Melvita travaille en permanence à la recherche de nouvelles formulations en explorant les propriétés de la flore locale, j'ai été particulièrement sensible, cher Bernard CHEVILLIAT, à votre attachement à votre territoire d'adoption depuis 40 ans qui se traduit par une volonté de développer des partenariats avec les producteurs et cultivateurs locaux afin de structurer votre filière industrielle.
L'histoire de Melvita, en somme, c'est l'histoire d'une entreprise qui a anticipé la nouvelle stratégie industrielle que le Président de la République m'a chargé de mettre en oeuvre dans le cadre des Etats généraux de l'Industrie.
En visitant votre entreprise cet après-midi, et tout particulièrement le site de votre future, et sixième extension, auquel votre entreprise consacre, avec un soutien des collectivités locales, 13 millions d'euros, je mesure que nous partageons la même confiance dans l'industrie française. Nous partageons également le même refus de la désindustrialisation de notre territoire, qui se traduit concrètement chez vous par ce doublement de votre surface couverte d'ici mars 2011, et l'embauche à terme de 100 salariés supplémentaires.
Cette conviction, c'est celle qui anime aussi les 5 000 personnes qui ont participé, il y a quelques mois, aux Etats généraux de l'industrie.
C'est celle qui nous conduit aujourd'hui à nous rassembler autour d'une même stratégie, d'un même code de conduite, parce que nous sommes convaincus que notre destin industriel passe par le renforcement des entreprises de taille intermédiaire comme des PME.
Je veux rappeler que non loin d'ici, à Labégude, la verrerie du groupe Owens Illinois est la première usine de ce groupe international en matière de productivité, grâce au dynamisme de ses 130 salariés. C'est dire les ressources qui existent sur notre territoire !
Notre conviction, tout simplement, c'est que le « made in France » est bien plus qu'un slogan : c'est peut-être l'un des actifs les plus solides de nos entreprises industrielles !
C'est la raison pour laquelle j'ai particulièrement insisté pour que soit retenu, parmi les 23 grandes propositions issues des Etats généraux de l'Industrie, le dispositif d'aide à la réindustrialisation qui est opérationnel depuis le 8 juillet dernier.
Ce dispositif, qui dispose d'une enveloppe globale de 200 millions d'euros, permet de cofinancer jusqu'à 60% de l'investissement des PME et des ETI qui veulent réinvestir en France et y créer des emplois. Au cours des trois prochaines années, il devra permettre de soutenir une quarantaine de projets de réindustrialisation et la création de 5 000 emplois.
C'est aussi la raison pour laquelle nous voulons conserver et amplifier notre avance en matière de recherche et d'innovation, un domaine qui est essentiel pour les entreprises du secteur de la cosmétique.
Le crédit d'impôt-recherche est de l'avis de tous, un dispositif particulièrement performant, sans doute l'un des plus efficaces au monde. Je sais qu'en tant que responsable de la Recherche et Développement du groupe l'Occitane vous y êtes très sensible.
La politique des pôles de compétitivité constitue également un élément déterminant de notre stratégie de soutien à l'innovation. Elle bénéficie, pour la seule période 2009-2012, d'un financement total d'1,5 milliards d'euros.
A ce titre, je ne peux que vous inviter à développer votre activité de recherche, développement et innovation dans le cadre du pôle de compétitivité « Parfums, arômes, senteurs, saveurs » (PASS), qui constitue un cadre adapté au développement de projets coopératifs et dont l'Occitane est un membre important.
Soutenir le « made in France », c'est aussi veiller à maintenir, sur notre territoire, un tissu industriel particulièrement dense, réactif, dynamique.
C'est tout l'objet de la mission que j'ai confiée à Jean-Claude VOLOT, notre médiateur de la sous-traitance et qui doit amener davantage d'entreprises, à l'instar de MELVITA, à s'inscrire dans une véritable stratégie de filière industrielle, à l'image de ce qui se passe en Allemagne.
La constitution de filières stratégiques, définie en partenariat avec les fédérations professionnelles, les partenaires sociaux et les pouvoirs publics constitue en effet l'une des principales avancées tirées du travail des EGI.
Ainsi, un appel à projet de 69 millions d'euros sera lancé en septembre pour aider à la structuration des filières industrielles au plan régional.
De plus, 231 millions d'euros au titre de l'enveloppe « politique de filières » de l'emprunt national seront mobilisés pour l'action d'OSEO en faveur du financement et du développement des entreprises des 11 filières stratégiques identifiées, permettant de soutenir environ 5 000 entreprises par an.
Dans un département où la filière agro-alimentaire occupe un poids économique non-négligeable, avec l'activit?? de salaisons et de confiserie (je pense notamment aux marrons glacés que je connais bien grâce à toi cher Jean-Claude FLORY !), je suis convaincu que cette dynamique sera très profitable aux entreprises du secteur, tout comme la suppression de la taxe professionnelle qui a représenté, pour le seul département de l'Ardèche, une économie de 58 millions d'euros pour l'ensemble des entreprises.
Soutenir le « made in France », enfin, c'est se doter des outils législatifs, réglementaires et statistiques qui sont indispensables si nous voulons proposer aux entreprises un cadre commun leur permettant de valoriser leur engagement au service du territoire français.
Ainsi, dès la première réunion de la Conférence nationale de l'Industrie, il y a quelques semaines, j'ai proposé que soit mis en place un observatoire du « Produit en France ». Je vous annonce que cet observatoire sera mis en place très prochainement, dès le début du mois de septembre. Il permettra pour chaque filière industrielle de suivre l'évolution de la part des composants français entrant dans un produit. Par exemple, on saura quelle est la part des composants français pour un véhicule automobile produit en France, et surtout, voir comment elle évolue ou comment elle se compare avec d'autres filières comme l'aéronautique ou le naval par exemple.
Par ailleurs, j'ai mis en place, dans mes services, une mission administrative spécialement chargée d'élaborer les outils nécessaires à l'application des recommandations effectuées par Yves JEGO dans le rapport qu'il a récemment remis au Président de la République.
Les travaux de cette mission qui se dérouleront d'ici la fin de l'année 2010, portent sur l'élaboration des textes législatifs et règlementaires sur la transparence et la traçabilité et conduiront à la rédaction d'un mémorandum exposant la position de la France auprès de la Commission européenne et de ses services en faveur d'une révision de la législation européenne sur le marquage d'origine. Naturellement, ce travail comportera une concertation avec les professions dans le cadre des Comités stratégiques de filières que nous sommes en train de mettre en place.
Mesdames, Messieurs,
Il y a un peu plus de dix ans, ce bassin de Lagorce a connu une grave crise qui a affecté profondément le secteur de l'industrie textile. Il a fallu attendre 2003 et un changement de majorité pour que soit mis en oeuvre un plan de développement économique spécifique au sud de l'Ardèche, grâce à des financements communautaires et des financements de l'Etat, conséquence notamment du travail inlassable conduit par Jean-Claude Flory auprès des pouvoirs publics de l'époque.
C'est parce que nous ne voulons plus de l'immobilisme de l'Etat en matière économique que nous oeuvrons en faveur d'une nouvelle stratégie industrielle qui sache valoriser pleinement le dynamisme et l'implication territoriale des entreprises telles que Melvita.
Je vous remercie.
Source http://www.minefe.gouv.fr, le 18 août 2010