Texte intégral
Mesdames et Messieurs je vais vous dire mon plaisir de signer ce document avec Mme Hillary Clinton et le Premier ministre Jean-Max Bellerive.
Je voudrais faire trois remarques.
Tout d'abord, après cette immense catastrophe, je voudrais dire qu'il y a eu beaucoup d'efforts et ceux-ci doivent être coordonnés : "action plan". Sans coordination, je crois que l'on sera très déçu. C'est donc excellent que cette coordination porte entre nous trois sur l'hôpital universitaire, l'hôpital de formation.
Deuxième point : certains autour de vous disent que la reconstruction en Haïti va lentement, très lentement. Tout le monde s'étonne qu'avec tant d'argent récolté il n'y ait pas des progrès très visibles. C'est qu'ils n'ont pas la notion de l'immensité du désastre et de la nécessité de changer beaucoup de choses. Il faut, en particulier, parler d'urbanisme, de renouveau et suivre un modèle qui ne soit pas le modèle ancien. Il faut que des structures nouvelles soient proposées. C'est ce que font le Premier ministre et le président Préval. Cela prend davantage de temps. Il y a eu en effet beaucoup d'argent ; beaucoup d'efforts ont été faits, mais cela ne peut pas être immédiatement visible.
Dernier point, justement en ce qui concerne la santé publique : la santé publique n'est pas une notion vague, c'est une notion très générale, avec une vision générale et politique des choses. Ce qui permettra ensuite de traiter ou de prévenir les maladies pour chacun des Haïtiens. Cet hôpital universitaire pour lequel je me réjouis de travailler aux côtés de Mme Clinton, il va lui manquer quelque chose. Même si nous avons décidé que la structure, que le matériel, que le fonctionnement seraient pris en charge, il va lui manquer un plan de santé publique, certainement, mais surtout une assurance maladie. Construire un hôpital performant - meilleur qu'avant je l'espère - avec un matériel moderne ne sert à rien si les Haïtiens, même les plus démunis, n'ont pas accès à cet hôpital. Nous devons continuer de travailler, le Premier ministre Bellerive le sait, sur l'accès aux soins, sur une assurance maladie. Je me réjouis que nous ayons commencé de le faire et j'espère que cela permettra à tous les Haïtiens de pouvoir être soignés.
Merci.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 24 septembre 2010
Je voudrais faire trois remarques.
Tout d'abord, après cette immense catastrophe, je voudrais dire qu'il y a eu beaucoup d'efforts et ceux-ci doivent être coordonnés : "action plan". Sans coordination, je crois que l'on sera très déçu. C'est donc excellent que cette coordination porte entre nous trois sur l'hôpital universitaire, l'hôpital de formation.
Deuxième point : certains autour de vous disent que la reconstruction en Haïti va lentement, très lentement. Tout le monde s'étonne qu'avec tant d'argent récolté il n'y ait pas des progrès très visibles. C'est qu'ils n'ont pas la notion de l'immensité du désastre et de la nécessité de changer beaucoup de choses. Il faut, en particulier, parler d'urbanisme, de renouveau et suivre un modèle qui ne soit pas le modèle ancien. Il faut que des structures nouvelles soient proposées. C'est ce que font le Premier ministre et le président Préval. Cela prend davantage de temps. Il y a eu en effet beaucoup d'argent ; beaucoup d'efforts ont été faits, mais cela ne peut pas être immédiatement visible.
Dernier point, justement en ce qui concerne la santé publique : la santé publique n'est pas une notion vague, c'est une notion très générale, avec une vision générale et politique des choses. Ce qui permettra ensuite de traiter ou de prévenir les maladies pour chacun des Haïtiens. Cet hôpital universitaire pour lequel je me réjouis de travailler aux côtés de Mme Clinton, il va lui manquer quelque chose. Même si nous avons décidé que la structure, que le matériel, que le fonctionnement seraient pris en charge, il va lui manquer un plan de santé publique, certainement, mais surtout une assurance maladie. Construire un hôpital performant - meilleur qu'avant je l'espère - avec un matériel moderne ne sert à rien si les Haïtiens, même les plus démunis, n'ont pas accès à cet hôpital. Nous devons continuer de travailler, le Premier ministre Bellerive le sait, sur l'accès aux soins, sur une assurance maladie. Je me réjouis que nous ayons commencé de le faire et j'espère que cela permettra à tous les Haïtiens de pouvoir être soignés.
Merci.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 24 septembre 2010