Texte intégral
Monsieur l'Ambassadeur de France en Turquie, Cher Bernard,
Messieurs les Parlementaires,
Monsieur le Maire,
Mesdames et Messieurs,
L'inauguration de ce nouveau bâtiment marque la renaissance de l'Institut français de Turquie à Ankara. C'est là un gage de confiance supplémentaire de l'amitié et de l'avenir de nos relations qui, bien sûr, j'en suis convaincu, se nourrissent du dialogue entre nos cultures, nos valeurs, nos savoirs partagés et nos identités. L'Institut français c'est un Institut où l'on rencontre la culture turque. C'est à partir de la culture turque que nous pouvons composer la culture française.
Vous avez longtemps attendu ce nouvel Institut, ce nouvel espace de francophonie, depuis l'évacuation, en 1999, du bâtiment historique du quartier de Kizilay, à la suite du terrible tremblement de terre qui secoua le pays. Je suis sûr que vous apprécierez cet espace, ce nouveau bâtiment, qui vient dans la tradition d'excellence de l'Institut français d'Ankara, depuis plus de cinquante ans. Et donc ce développement d'Ankara est une pièce fantastique, tellement spectaculaire quand on voit changer cette ville Si l'on ne vient pas pendant deux ans, on voit qu'elle a changé. Eh bien, il faut accompagner ce changement. Je crois que cet Institut pourra le faire, en accompagnant la mue, la transformation de la Turquie.
Je vous ai dit l'importance que j'attache à ce nouvel Institut puisqu'il est le premier de ce nouveau dispositif, le premier né de la réforme, de ces 143 Instituts qui s'ajouteront, je l'ai dit, aux plus de 800 alliances françaises avec un statut différent, avec une proposition différente, avec un fonctionnement différent. En réunissant dans un même espace les Services de coopération et d'action culturelle de l'ambassade, la Mission de coopération éducative et linguistique, l'Agence Campus France, ainsi que les cours de français et diverses manifestations organisées à Ankara, cette offre culturelle française située dans un même lieu va, je crois, pouvoir satisfaire toutes les exigences. Elle sera visible, elle sera cohérente. Je dois donc remercier un certain nombre de gens, d'abord la célèbre architecte turque, Gül Güven, et la designeuse française architecte d'intérieur qui n'a pas pu être avec nous aujourd'hui, Constance Guisset. Je dois aussi remercier la société qui a conçu tout cela, Art Yapi, et son directeur général, Orhan Ozmen qui s'est impliqué personnellement et qui a réalisé la performance de livrer le bâtiment après seulement cinq mois de travail.
Cette inauguration s'inscrit aussi dans le remarquable succès de la Saison de la Turquie en France. Et je vous rappelle que cette année fut triomphante, elle a duré dix mois, elle a rencontré un très grand succès et je dois remercier tous ceux qui y ont participé et en particulier les équipes ici réunies, non seulement de mon cabinet, mais aussi du ministère des Affaires étrangères à Paris et particulièrement des ambassades qui ont travaillé à cela.
Je viens de quitter votre président Gül et j'ai évidemment remercié le président pour son inauguration de la Saison de la Turquie en France qui fut un grand succès en octobre 2009 et je vous rappelle aussi que le Premier ministre Recep Erdogan a clos cette année en avril 2010, et si le ministre, Egemen Ba???, était encore là je le remercierais une fois de plus car c'est lui qui a donné cette impulsion décisive à cette Saison de la Turquie en France.
La France a ouvert son coeur et ses bras à la Turquie et je vous annonce ici, dans cet Institut français que le gouvernement turc a décidé d'ouvrir prochainement un Institut culturel «Yunus Emre» à Paris et que cette idée nous fait très plaisir.
Je sais que les directeurs des antennes d'Istanbul et d'Izmir sont là. Je salue ces directeurs, je sais qu'ils rencontrent déjà un grand succès ; poursuivez donc votre action. Je voudrais aussi saluer l'Alliance française d'Adana, parce que c'est notre partenaire, désormais institutionnel. Il y aura des programmes communs, des initiatives de part et d'autre, nous allons marier tout cela sans contrainte et en toute liberté. Signer une convention avec des Alliances françaises, cela ne veut pas dire diriger des Alliances françaises, surtout pas.
Je suis sûr qu'à travers vous, la culture française continuera de rayonner en Turquie et à travers le monde. Mais en Turquie, très singulièrement, peut-être même rayonnera-t-elle davantage grâce à cet Institut, grâce à vous. C'est une belle tâche que vous avez devant vous : tout d'abord de construire un pont entre ces deux pays, ces deux peuples, ces deux cultures, et puis de vous consacrer davantage encore à la culture française - considérée comme mythique, novatrice et, en même temps, profondément ancrée dans la tradition française - qui est attendue partout. C'est un peu ce qu'a dit tout à l'heure mon ami Ba???.
Je vous remercie beaucoup, merci Monsieur l'Ambassadeur.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 18 octobre 2010
Messieurs les Parlementaires,
Monsieur le Maire,
Mesdames et Messieurs,
L'inauguration de ce nouveau bâtiment marque la renaissance de l'Institut français de Turquie à Ankara. C'est là un gage de confiance supplémentaire de l'amitié et de l'avenir de nos relations qui, bien sûr, j'en suis convaincu, se nourrissent du dialogue entre nos cultures, nos valeurs, nos savoirs partagés et nos identités. L'Institut français c'est un Institut où l'on rencontre la culture turque. C'est à partir de la culture turque que nous pouvons composer la culture française.
Vous avez longtemps attendu ce nouvel Institut, ce nouvel espace de francophonie, depuis l'évacuation, en 1999, du bâtiment historique du quartier de Kizilay, à la suite du terrible tremblement de terre qui secoua le pays. Je suis sûr que vous apprécierez cet espace, ce nouveau bâtiment, qui vient dans la tradition d'excellence de l'Institut français d'Ankara, depuis plus de cinquante ans. Et donc ce développement d'Ankara est une pièce fantastique, tellement spectaculaire quand on voit changer cette ville Si l'on ne vient pas pendant deux ans, on voit qu'elle a changé. Eh bien, il faut accompagner ce changement. Je crois que cet Institut pourra le faire, en accompagnant la mue, la transformation de la Turquie.
Je vous ai dit l'importance que j'attache à ce nouvel Institut puisqu'il est le premier de ce nouveau dispositif, le premier né de la réforme, de ces 143 Instituts qui s'ajouteront, je l'ai dit, aux plus de 800 alliances françaises avec un statut différent, avec une proposition différente, avec un fonctionnement différent. En réunissant dans un même espace les Services de coopération et d'action culturelle de l'ambassade, la Mission de coopération éducative et linguistique, l'Agence Campus France, ainsi que les cours de français et diverses manifestations organisées à Ankara, cette offre culturelle française située dans un même lieu va, je crois, pouvoir satisfaire toutes les exigences. Elle sera visible, elle sera cohérente. Je dois donc remercier un certain nombre de gens, d'abord la célèbre architecte turque, Gül Güven, et la designeuse française architecte d'intérieur qui n'a pas pu être avec nous aujourd'hui, Constance Guisset. Je dois aussi remercier la société qui a conçu tout cela, Art Yapi, et son directeur général, Orhan Ozmen qui s'est impliqué personnellement et qui a réalisé la performance de livrer le bâtiment après seulement cinq mois de travail.
Cette inauguration s'inscrit aussi dans le remarquable succès de la Saison de la Turquie en France. Et je vous rappelle que cette année fut triomphante, elle a duré dix mois, elle a rencontré un très grand succès et je dois remercier tous ceux qui y ont participé et en particulier les équipes ici réunies, non seulement de mon cabinet, mais aussi du ministère des Affaires étrangères à Paris et particulièrement des ambassades qui ont travaillé à cela.
Je viens de quitter votre président Gül et j'ai évidemment remercié le président pour son inauguration de la Saison de la Turquie en France qui fut un grand succès en octobre 2009 et je vous rappelle aussi que le Premier ministre Recep Erdogan a clos cette année en avril 2010, et si le ministre, Egemen Ba???, était encore là je le remercierais une fois de plus car c'est lui qui a donné cette impulsion décisive à cette Saison de la Turquie en France.
La France a ouvert son coeur et ses bras à la Turquie et je vous annonce ici, dans cet Institut français que le gouvernement turc a décidé d'ouvrir prochainement un Institut culturel «Yunus Emre» à Paris et que cette idée nous fait très plaisir.
Je sais que les directeurs des antennes d'Istanbul et d'Izmir sont là. Je salue ces directeurs, je sais qu'ils rencontrent déjà un grand succès ; poursuivez donc votre action. Je voudrais aussi saluer l'Alliance française d'Adana, parce que c'est notre partenaire, désormais institutionnel. Il y aura des programmes communs, des initiatives de part et d'autre, nous allons marier tout cela sans contrainte et en toute liberté. Signer une convention avec des Alliances françaises, cela ne veut pas dire diriger des Alliances françaises, surtout pas.
Je suis sûr qu'à travers vous, la culture française continuera de rayonner en Turquie et à travers le monde. Mais en Turquie, très singulièrement, peut-être même rayonnera-t-elle davantage grâce à cet Institut, grâce à vous. C'est une belle tâche que vous avez devant vous : tout d'abord de construire un pont entre ces deux pays, ces deux peuples, ces deux cultures, et puis de vous consacrer davantage encore à la culture française - considérée comme mythique, novatrice et, en même temps, profondément ancrée dans la tradition française - qui est attendue partout. C'est un peu ce qu'a dit tout à l'heure mon ami Ba???.
Je vous remercie beaucoup, merci Monsieur l'Ambassadeur.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 18 octobre 2010