Texte intégral
Monsieur le Ministre, Cher Ahmet Davutoglu,
Monsieur l'Ambassadeur de France, Cher Bernard Emié,
Madame la Directrice de l'Agence pour l'Enseignement français à l'étranger, Chère Anne-Marie Descôtes,
Monsieur le Maire,
Madame la Proviseure,
Chers Amis,
Nous sommes au coeur d'un pays ami, avec des amis, avec mon ami Ahmet Davutoglu. Lui et moi nous voyons très souvent. Et c'est tout à fait normal parce que nous sommes deux grands pays amis.
Depuis longtemps, je voulais inaugurer cet établissement, qui a ouvert il y a quelques mois déjà, et l'occasion ne m'était pas offerte. Je suis donc heureux d'être avec vous, tout d'abord pour vous rencontrer, ensuite parce que le Lycée s'appelle Charles de Gaulle et, enfin, parce que celui-ci se trouve à Ankara.
C'est un geste très particulier et très émouvant pour un ministre des Affaires étrangères que d'inaugurer un Lycée français à l'étranger. C'est le meilleur point d'ancrage pour des relations à long terme, des relations amicales et affectueuses, des relations commerciales et industrielles. Pour toutes sortes de raisons, c'est beaucoup mieux que de parler politique et c'est faire en même temps de la véritable politique que d'avoir un Lycée français avec vous ici. J'ai dit politique, il s'agit bien sûr de savoir partager ; il s'agit de valeurs, de solidarité et d'amitié entre les deux pays. C'est pour cela qu'un Lycée assure la pérennité de ces valeurs, de cette amitié, de cette fraternité échangées entre deux peuples. Et c'est le cas du Lycée Charles de Gaulle à Ankara, c'est exactement le bon exemple pour cela. C'est aussi le cas de Pierre Loti à Istanbul bien sûr, ainsi que de neuf autres établissements publics ou privés francophones en Turquie. Ce sont des institutions d'excellence et j'en remercie et félicite tout le personnel enseignant et tout le personnel administratif. J'ai félicité le personnel enseignant parce que ce sont eux qui font la réputation des lycées français à travers le monde. Au cours de ces visites trop rapides de ministre, je suis vraiment très heureux quand que je peux rencontrer ce personnel enseignant et voir les étudiants.
C'est un témoignage merveilleux que d'avoir pu aussi vite bâtir cet établissement exemplaire et témoigner de la vivacité de cet enseignement du français. Il s'agit d'une poursuite très symbolique et très profonde de ce rapprochement séculaire, comme l'a souligné Ahmet, entre nos deux pays, l'attachement de ces deux pays l'un à l'autre et la confiance dont l'un et l'autre témoignent.
Parlons de ces relations. Je vois qu'il est ici écrit, parmi les sponsors, Saison de la Turquie en France. Cet évènement a permis au public français de découvrir pendant un an le patrimoine, les traditions d'excellence et la créativité turcs. C'était d'ailleurs l'objectif de la Saison de la Turquie organisée en France jusqu'en avril dernier, qui a été un réel succès. Au-delà des liens culturels elle a permis de resserrer nos relations politiques notamment, avec des visites du président de la République, M. Abdullah Gül, et du Premier ministre, M. Erdogan.
Mesdames et Messieurs, je sais que vous attendiez ce nouveau lycée depuis près de vingt ans. Après une longue maturation, probablement inévitable pour une réalisation immobilière de cette ampleur, la rentrée a eu lieu en janvier dernier. Prévu pour scolariser 700 élèves, le lycée en accueille actuellement 450 sur plus de 10 000 m², ce qui ouvre au lycée de belles perspectives de développement dont je me réjouis.
Je voudrais aujourd'hui remercier tous ceux qui ont participé à cette belle oeuvre. Tous n'ont pas pu être là mais je veux remercier spécialement les sénateurs et anciens sénateurs Paulette Brisepierre, Hubert Haenel, Robert Del Picchia, André Ferrand et, naturellement, les services de l'Agence pour l'Enseignement français à l'étranger et de l'ambassade, qui se sont mobilisés.
Et je ne peux manquer d'exprimer la reconnaissance de la France aux autorités turques et, particulièrement, à l'ancien Maire de Gölbasi M. Abdullah Hasak, et à son successeur, M. Yakup Odabasi pour avoir grandement facilité les démarches et formalités liées à la construction de ces nouveaux bâtiments.
Monsieur l'Ambassadeur de France, quel rôle vous avez joué avec l'acharnement qui vous caractérise, l'invention, la ténacité, un rien d'insistance, récompensés, bravo Monsieur l'Ambassadeur de France. Ce n'est pas que pour cela que je le félicite : il y a eu entre la Turquie et la France un certain nombre de petits épisodes et peut être même quelques malentendus dont Bernard Emié a toujours triomphé et pour cela aussi je le remercie.
Voilà, je remercie bien sûr toute l'équipe du Lycée, sous la direction de son ancienne proviseure, Mme Angelika Olivet. Je sais qu'elle va trouver d'autres activités, d'autres lieux, mais vous avez merveilleusement assuré l'ensemble des cours pendant toute cette période et de cela aussi je voudrais vraiment vous féliciter.
Et puis, j'ai parlé de l'architecture et d'un jeune couple d'architectes qui doit être félicité : deux architectes turcs Rasim et Zeynep Özveren. Bravo pour leur talent.
Madame la Proviseure, Mesdames et Messieurs les membres du corps enseignants et du personnel technique du lycée, Mesdames et Messieurs les parents d'élèves, qui sont très importants, aussi importants que les élèves, mais vous aussi Chers élèves, c'est un très bel outil pour vous. C'est un endroit pour passer sa jeunesse et en profiter. Je pense que cet établissement vous sera propice et que vous garderez des souvenirs pour le reste de votre vie. Je pense qu'il s'y nouera des amitiés et des amours ; c'est comme cela dans tous les lycées. Celui-là étant un beau lycée, ce seront de belles amitiés, ce seront de beaux amours. Je souhaite à chacun d'entre vous un épanouissement et un succès à nul autre pareil.
En turc : «La France et la Turquie sont deux grands pays amis. Notre avenir est commun» - («Fransa ve Türkiye iki büyük dost ülkedir. Gelece?imiz ortak.»).Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 18 octobre 2010
Monsieur l'Ambassadeur de France, Cher Bernard Emié,
Madame la Directrice de l'Agence pour l'Enseignement français à l'étranger, Chère Anne-Marie Descôtes,
Monsieur le Maire,
Madame la Proviseure,
Chers Amis,
Nous sommes au coeur d'un pays ami, avec des amis, avec mon ami Ahmet Davutoglu. Lui et moi nous voyons très souvent. Et c'est tout à fait normal parce que nous sommes deux grands pays amis.
Depuis longtemps, je voulais inaugurer cet établissement, qui a ouvert il y a quelques mois déjà, et l'occasion ne m'était pas offerte. Je suis donc heureux d'être avec vous, tout d'abord pour vous rencontrer, ensuite parce que le Lycée s'appelle Charles de Gaulle et, enfin, parce que celui-ci se trouve à Ankara.
C'est un geste très particulier et très émouvant pour un ministre des Affaires étrangères que d'inaugurer un Lycée français à l'étranger. C'est le meilleur point d'ancrage pour des relations à long terme, des relations amicales et affectueuses, des relations commerciales et industrielles. Pour toutes sortes de raisons, c'est beaucoup mieux que de parler politique et c'est faire en même temps de la véritable politique que d'avoir un Lycée français avec vous ici. J'ai dit politique, il s'agit bien sûr de savoir partager ; il s'agit de valeurs, de solidarité et d'amitié entre les deux pays. C'est pour cela qu'un Lycée assure la pérennité de ces valeurs, de cette amitié, de cette fraternité échangées entre deux peuples. Et c'est le cas du Lycée Charles de Gaulle à Ankara, c'est exactement le bon exemple pour cela. C'est aussi le cas de Pierre Loti à Istanbul bien sûr, ainsi que de neuf autres établissements publics ou privés francophones en Turquie. Ce sont des institutions d'excellence et j'en remercie et félicite tout le personnel enseignant et tout le personnel administratif. J'ai félicité le personnel enseignant parce que ce sont eux qui font la réputation des lycées français à travers le monde. Au cours de ces visites trop rapides de ministre, je suis vraiment très heureux quand que je peux rencontrer ce personnel enseignant et voir les étudiants.
C'est un témoignage merveilleux que d'avoir pu aussi vite bâtir cet établissement exemplaire et témoigner de la vivacité de cet enseignement du français. Il s'agit d'une poursuite très symbolique et très profonde de ce rapprochement séculaire, comme l'a souligné Ahmet, entre nos deux pays, l'attachement de ces deux pays l'un à l'autre et la confiance dont l'un et l'autre témoignent.
Parlons de ces relations. Je vois qu'il est ici écrit, parmi les sponsors, Saison de la Turquie en France. Cet évènement a permis au public français de découvrir pendant un an le patrimoine, les traditions d'excellence et la créativité turcs. C'était d'ailleurs l'objectif de la Saison de la Turquie organisée en France jusqu'en avril dernier, qui a été un réel succès. Au-delà des liens culturels elle a permis de resserrer nos relations politiques notamment, avec des visites du président de la République, M. Abdullah Gül, et du Premier ministre, M. Erdogan.
Mesdames et Messieurs, je sais que vous attendiez ce nouveau lycée depuis près de vingt ans. Après une longue maturation, probablement inévitable pour une réalisation immobilière de cette ampleur, la rentrée a eu lieu en janvier dernier. Prévu pour scolariser 700 élèves, le lycée en accueille actuellement 450 sur plus de 10 000 m², ce qui ouvre au lycée de belles perspectives de développement dont je me réjouis.
Je voudrais aujourd'hui remercier tous ceux qui ont participé à cette belle oeuvre. Tous n'ont pas pu être là mais je veux remercier spécialement les sénateurs et anciens sénateurs Paulette Brisepierre, Hubert Haenel, Robert Del Picchia, André Ferrand et, naturellement, les services de l'Agence pour l'Enseignement français à l'étranger et de l'ambassade, qui se sont mobilisés.
Et je ne peux manquer d'exprimer la reconnaissance de la France aux autorités turques et, particulièrement, à l'ancien Maire de Gölbasi M. Abdullah Hasak, et à son successeur, M. Yakup Odabasi pour avoir grandement facilité les démarches et formalités liées à la construction de ces nouveaux bâtiments.
Monsieur l'Ambassadeur de France, quel rôle vous avez joué avec l'acharnement qui vous caractérise, l'invention, la ténacité, un rien d'insistance, récompensés, bravo Monsieur l'Ambassadeur de France. Ce n'est pas que pour cela que je le félicite : il y a eu entre la Turquie et la France un certain nombre de petits épisodes et peut être même quelques malentendus dont Bernard Emié a toujours triomphé et pour cela aussi je le remercie.
Voilà, je remercie bien sûr toute l'équipe du Lycée, sous la direction de son ancienne proviseure, Mme Angelika Olivet. Je sais qu'elle va trouver d'autres activités, d'autres lieux, mais vous avez merveilleusement assuré l'ensemble des cours pendant toute cette période et de cela aussi je voudrais vraiment vous féliciter.
Et puis, j'ai parlé de l'architecture et d'un jeune couple d'architectes qui doit être félicité : deux architectes turcs Rasim et Zeynep Özveren. Bravo pour leur talent.
Madame la Proviseure, Mesdames et Messieurs les membres du corps enseignants et du personnel technique du lycée, Mesdames et Messieurs les parents d'élèves, qui sont très importants, aussi importants que les élèves, mais vous aussi Chers élèves, c'est un très bel outil pour vous. C'est un endroit pour passer sa jeunesse et en profiter. Je pense que cet établissement vous sera propice et que vous garderez des souvenirs pour le reste de votre vie. Je pense qu'il s'y nouera des amitiés et des amours ; c'est comme cela dans tous les lycées. Celui-là étant un beau lycée, ce seront de belles amitiés, ce seront de beaux amours. Je souhaite à chacun d'entre vous un épanouissement et un succès à nul autre pareil.
En turc : «La France et la Turquie sont deux grands pays amis. Notre avenir est commun» - («Fransa ve Türkiye iki büyük dost ülkedir. Gelece?imiz ortak.»).Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 18 octobre 2010