Déclaration de Mme Valérie Pécresse, ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche, sur le réchauffement climatique non provoqué par l'activité solaire, la concentration des gaz à effet de serre et la recherche sur le changement climatique, Paris le 28 octobre 2010.

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Circonstance : Remise du rapport de l'Académie des sciences sur le climat à Paris le 28 octobre 2010

Texte intégral


*Un débat utile et un rapport limpide
Le rapport dans sa limpidité et sa clarté montre l'utilité du débat qui a eu lieu. L'Académie des sciences a joué tout son rôle en permettant ce débat hors de toute polémique. Il a abouti à une parole claire, concrète et unanime. L'académie des sciences a mené a bien ce débat. Le débat à huis clos était un mal nécessaire.
Ce débat est d'ores et déjà un acquis institutionnel, il va falloir le prolonger, notamment sur les perspectives à 30 et 50 ans.
* Des acquis scientifiques
Il y a bien un réchauffement climatique et qui n'est pas provoqué par l'activité solaire. Ce réchauffement climatique s'explique par une concentration des gaz à effet de serre, et en premier lieu du CO2. Et cette augmentation du CO2 est due principalement à l'activité humaine. Nous avons ici un exemple clair de ce que la science apporte aux responsables politiques : un constat univoque de l'impact des activités humaines sur l'environnement.
* Des incertitudes à lever grâce a la recherche
Un certain nombre d'incertitudes doivent encore être levées du fait de la complexité d'appréhender la Terre dans son ensemble. Les investissements d'avenir sont une opportunité majeure pour renforcer la recherche sur le changement climatique. Nous avons de nombreux projets d'équipements d'excellence liés aux observations satellitaires, des projets qui nous permettront de sonder les calottes glaciaires, le fond des océans, l'étude des nuages, la modélisation....
Ce rapport sera donc un outil pour nous guider dans nos choix pour les investissements d'avenir.
Je remercie l'Académie des sciences d'avoir conduit un débat serein et exposé des conclusions claires et unanimes. Je souhaite qu'elle poursuive son travail de réflexion. Nous avons besoin, en tant qu'hommes politiques, de prévisions fiables. Ce travail est aujourd'hui réalisé par les scientifiques et je m'en réjouis.
Source http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr, le 28 octobre 2010