Texte intégral
R. Duchemin.- Vous êtes secrétaire dEtat à lEconomie numérique dans le gouvernement Fillon ; Fillon dont tout le monde se demandait sil avait envie de rempiler à Matignon. Eh bien il a répondu, à sa manière, cétait hier soir. Ecoutez le Premier ministre.
F. Fillon : Je crois à la continuité de notre politique réformiste, parce que je pense quon ne gagne rien à changer de cap au milieu de laction, et parce que le redressement de la France réclame de la durée. Cette politique cest une politique équilibrée, et ce nest pas en la faisant basculer à gauche ou à droite que lon obtiendra des résultats.
Garder le même patron à Matignon, vous êtes pour, vous ?
Dabord, oui, F. Fillon a répondu à sa façon, cest-à-dire sur le fond. Il a proposé la continuité dune politique, sans sexprimer sur les personnes, et dailleurs jenvisage de faire la même réponse.
La continuité, cest lui ?
Les personnes cest le choix du président de la République.
La continuité cest lui, non ?
Il a parlé de la continuité dune politique, assez naturellement on pense à lui, mais il a parlé de la continuité dune politique, cest bien la priorité. Vous savez, ça fait des semaines quon parle que de personnes, je pense que les Français sen lassent, à supposer que ça les ait jamais vraiment intéressés.
Oui, enfin il y a une raison à ça, cest que cest quand même N. Sarkozy qui a annoncé il y a des mois ce remaniement. Pourquoi lavoir annoncé si tôt, si finalement il ne fallait pas en parler ?
Oui, mais en même temps, même annoncé à lavance, ce nest quand même pas la seule actualité.
Certes...
Voyez, moi en ce moment lessentiel de mon actualité cest le Grand emprunt, 4,5 milliards deuros pour le numérique, dans le cadre du Grand emprunt. Je cherche désespérément, parmi tous vos confrères, un journaliste que ça puisse intéresser, et pourtant cest les emplois de demain. Et moi je crois que ça intéresse quand même plutôt plus les Français.
Vous vous rendez compte quand même que la majorité ne parle que de ça, du remaniement ?! Ça a même parasité les fameuses réunions thématiques, dont la première sest tenue hier, et que vous avez animée.
Hier, on organisait le premier grand rendez-vous pour la France sur le thème de lEducation, la préparation du projet 2012. On a beaucoup parlé déducation, et il y avait quelques questions, parmi vos collègues, sur le remaniement. "Quelques" est un euphémisme...
Mais enfin, on entend beaucoup de commentaires, y compris à lAssemblée nationale, sur...
Non, mais vous savez, on ne peut pas dire des choses très intelligentes sur le sujet en même temps, donc ce nest que du commentaire, vous avez raison de le souligner, et, voilà, ça ne mène pas très loin non plus.
Lautre hypothèse, si ce nest pas F. Fillon, cest J.-L. Borloo, quelquun que vous connaissez bien. Alors R. Soubie et C. Guéant disent quil a la fibre sociale. Ce nest pas ce que semble penser F. Fillon, on vient de lentendre. Le « on ne gagne rien à changer de cap au milieu de laction », cest un peu pour lui, non ?
Je crois que chacun a sa façon dexprimer sa démarche en matière de social. Cest vrai que celle de J.-L. Borloo est particulière, il la montré dans différentes occasions, le Grenelle de lenvironnement, que jai pu voir de très près, et auquel jai pu participer, dautres par le passé. Cest vrai quil a une démarche qui est très particulière, qui est la sienne. F. Fillon nest pas éloigné du social, il en a une autre quil a montrée, par exemple, à loccasion de la réforme des retraites.
Et vous pensez, vous, que J.-L. Borloo peut être lhomme de la situation, à Matignon ?
Je crois que cest avant tout - et je veux dire, ce nest pas une figure de style que de dire ça - le premier qui travaille, avec le Premier ministre, cest le président de la République. Ce nest pas seulement une question institutionnelle que de dire cest le président de la République qui choisit le Premier ministre. Celui qui travaille...
Ça veut dire que cest aussi un choix dhomme, finalement ?
Cest aussi un choix dhomme, bien sûr, bien sûr ! Dune certaine manière, ça peut être un choix de coeur aussi, ça peut être un choix de possibilité, de capacité, à travailler ensemble, de désir de travailler ensemble. Mais dans tous les cas, cest celui du président de la République. Cest pour ça que je trouve que ces commentaires sont très vains.
F. Fillon, cest évidemment quelquun qui aime beaucoup travailler sur les retraites, J.-L. Borloo cest aussi le Monsieur cohésion sociale, il a quand même une certaine expérience en la matière. En tout cas, lui, je voudrais quon lécoute ensemble, il y croit visiblement...
J.-L. Borloo : Au fond, il va y avoir un choix politique. Il ne sagit pas de recruter un Premier ministre, ça na pas de sens en soi, cest un choix politique. Moi, ce que jai entendu de la rue, et puis dune manière générale de la crise, cest que plus il y a de crise, plus il y a besoin de justice sociale, de justice fiscale, de respect.
Alors ça, cétait dimanche sur Canal Plus. Justice sociale, justice fiscale, avec un Grenelle, un Grenelle de la fiscalité - tiens, tiens, on y revient... Il dit quil a la méthode ; vous trouvez, vous, que la méthode du Grenelle était la bonne et quelle peut sappliquer à dautres choses ?
Ce nest pas moi qui irais vous dire que la méthode du Grenelle nétait pas la bonne, jai assez largement participé à la mettre en oeuvre !
Cest bien pour ça que je vous pose la question...
Ce qui était formidable dans la méthode du Grenelle, cest quil y avait tout le monde autour de la table. Donc à lorigine du Grenelle, il y a cette idée quon fait avancer, dans la concertation, dans le dialogue...
Et cest ce qui a manqué sur les retraites ?
Je ne crois pas, parce quil y a eu énormément de dialogue sur la question des retraites.
Ce nest pas ce que disent les syndicats...
Il y a eu énormément de dialogue sur la question des retraites, et à un moment, ça sest radicalisé un petit peu dans la rue, mais il y a eu énormément de dialogue sur la question des retraites. Ça fait depuis le mois davril quon travaille la question des retraites. Je ne suis pas sûre que le Grenelle, comme méthode, soit applicable à tous les sujets, au passage, et je ne sais pas si ça aurait fonctionné, tout simplement, sur la méthode des retraites. Les méthodes ne sont pas exclusives lune de lautre. Sur lenvironnement, moi je suis fière de ce quon a fait en revanche.
Je voudrais quon parle de lUMP. Si J.-L. Borloo va à Matignon, il peut y avoir aussi dautres changements, on parle de Jean-François COPE pour reprendre le Parti de la majorité. Vous aviez, à lépoque, qualifiés, et lun et lautre, darmée de lâches, vous vous étiez excusés aussi à lépoque, cétait en avril 2008...
Je ne lavais pas dit comme ça, mais...
Ça va vous poser des problèmes, non ? Il ny a pas de rancune, finalement ?
Je pense que les gens sont plus intelligents que ça, vous leur faites injure, vous-même !
Je pose la question...
Je vais vous dire, sur tous ces sujets, jy pense, et en même temps vous parliez de lUMP, sur Matignon, comme sur lUMP, je crois que le président de la République a raison, il lavait développé, presque théorisé en 2007, mais il la redit depuis, quon ne fait bien que ce quon a envie de faire en matière de politique. La question du désir, de lengagement, dans ce type de mission, est première. Et il y en a dautres. On a un profil, on a des compétences...
Le désir, J.-F. Copé la, pour mener lUMP, non ?
Il est un de ceux qui la manifestement. Après, ça reste le choix du président de la République, là aussi. Mais en tout cas, la question den avoir envie, davoir envie dy mettre toute son énergie, pour le premier objet comme pour le second, comme pour lUMP, est vraiment première. Et ça je crois que cest vraiment au coeur des choix et du système de décisions du président de la République, il y est très attaché. Il veut quon ait envie de faire ce quon fait.
Mais le parti et le groupe ce nest pas la même chose...
Par exemple, nous, il passe son temps à nous dire quau gouvernement, il faut quon soit heureux dêtre là, heureux de servir la France, heureux de porter nos projets...
Et vous êtes heureuse ?
Oui, moi jaime bien ce que je fais.
Et vous voulez rester ?
Moi jaime ce que je fais, après, ce nest pas mon choix non plus, vous savez.
Je voudrais quon parle justement encore de lUMP. Vous lévoquiez tout à lheure, il y a eu une première réunion thématique. Si J.-F. Copé arrive, vous ne croyez pas que ça va être terminé, il va tout refaire, tout redémarrer ?
On a besoin dun projet pour 2012, on a besoin davoir ce cycle de réflexion, de travail. On la organisé à la fois en le centrant sur le citoyen, pas tellement sur les politiques publiques, donc en essayant de prendre un point de vue du citoyen. Hier, cétait sur léducation dans toutes ses dimensions, au mois de décembre ce sera sur le thème " jamais seul ", tout ce qui fait lien dans la société, la famille, mais aussi le lien intergénérationnel, le 5ème risque...
Vous êtes sûre que ça aura lieu ce fameux deuxième rendez-vous, si J.-F. Copé arrive ?
Moi, je suis sûre quon a besoin de réfléchir et quon a besoin davoir un projet pour 2012. Après, il y a probablement plusieurs façons de le faire, et sil y a une nouvelle équipe, elle sera bien libre de sorganiser autrement. Mais le fait davoir des grands rendez-vous, dans lesquels se rencontrent des experts, des politiques, des militants, et y débattent à la fois de lévaluation, du bilan et éventuellement de la critique de ce quon a fait - quest-ce qui a marché, quest-ce qui na pas marché, quest-ce quon voudrait prolonger, et de la suite -, ça, on en a besoin, cest évident quon en a besoin
Source : Premier ministre, Service dInformation du Gouvernement, le 5 novembre 2010
F. Fillon : Je crois à la continuité de notre politique réformiste, parce que je pense quon ne gagne rien à changer de cap au milieu de laction, et parce que le redressement de la France réclame de la durée. Cette politique cest une politique équilibrée, et ce nest pas en la faisant basculer à gauche ou à droite que lon obtiendra des résultats.
Garder le même patron à Matignon, vous êtes pour, vous ?
Dabord, oui, F. Fillon a répondu à sa façon, cest-à-dire sur le fond. Il a proposé la continuité dune politique, sans sexprimer sur les personnes, et dailleurs jenvisage de faire la même réponse.
La continuité, cest lui ?
Les personnes cest le choix du président de la République.
La continuité cest lui, non ?
Il a parlé de la continuité dune politique, assez naturellement on pense à lui, mais il a parlé de la continuité dune politique, cest bien la priorité. Vous savez, ça fait des semaines quon parle que de personnes, je pense que les Français sen lassent, à supposer que ça les ait jamais vraiment intéressés.
Oui, enfin il y a une raison à ça, cest que cest quand même N. Sarkozy qui a annoncé il y a des mois ce remaniement. Pourquoi lavoir annoncé si tôt, si finalement il ne fallait pas en parler ?
Oui, mais en même temps, même annoncé à lavance, ce nest quand même pas la seule actualité.
Certes...
Voyez, moi en ce moment lessentiel de mon actualité cest le Grand emprunt, 4,5 milliards deuros pour le numérique, dans le cadre du Grand emprunt. Je cherche désespérément, parmi tous vos confrères, un journaliste que ça puisse intéresser, et pourtant cest les emplois de demain. Et moi je crois que ça intéresse quand même plutôt plus les Français.
Vous vous rendez compte quand même que la majorité ne parle que de ça, du remaniement ?! Ça a même parasité les fameuses réunions thématiques, dont la première sest tenue hier, et que vous avez animée.
Hier, on organisait le premier grand rendez-vous pour la France sur le thème de lEducation, la préparation du projet 2012. On a beaucoup parlé déducation, et il y avait quelques questions, parmi vos collègues, sur le remaniement. "Quelques" est un euphémisme...
Mais enfin, on entend beaucoup de commentaires, y compris à lAssemblée nationale, sur...
Non, mais vous savez, on ne peut pas dire des choses très intelligentes sur le sujet en même temps, donc ce nest que du commentaire, vous avez raison de le souligner, et, voilà, ça ne mène pas très loin non plus.
Lautre hypothèse, si ce nest pas F. Fillon, cest J.-L. Borloo, quelquun que vous connaissez bien. Alors R. Soubie et C. Guéant disent quil a la fibre sociale. Ce nest pas ce que semble penser F. Fillon, on vient de lentendre. Le « on ne gagne rien à changer de cap au milieu de laction », cest un peu pour lui, non ?
Je crois que chacun a sa façon dexprimer sa démarche en matière de social. Cest vrai que celle de J.-L. Borloo est particulière, il la montré dans différentes occasions, le Grenelle de lenvironnement, que jai pu voir de très près, et auquel jai pu participer, dautres par le passé. Cest vrai quil a une démarche qui est très particulière, qui est la sienne. F. Fillon nest pas éloigné du social, il en a une autre quil a montrée, par exemple, à loccasion de la réforme des retraites.
Et vous pensez, vous, que J.-L. Borloo peut être lhomme de la situation, à Matignon ?
Je crois que cest avant tout - et je veux dire, ce nest pas une figure de style que de dire ça - le premier qui travaille, avec le Premier ministre, cest le président de la République. Ce nest pas seulement une question institutionnelle que de dire cest le président de la République qui choisit le Premier ministre. Celui qui travaille...
Ça veut dire que cest aussi un choix dhomme, finalement ?
Cest aussi un choix dhomme, bien sûr, bien sûr ! Dune certaine manière, ça peut être un choix de coeur aussi, ça peut être un choix de possibilité, de capacité, à travailler ensemble, de désir de travailler ensemble. Mais dans tous les cas, cest celui du président de la République. Cest pour ça que je trouve que ces commentaires sont très vains.
F. Fillon, cest évidemment quelquun qui aime beaucoup travailler sur les retraites, J.-L. Borloo cest aussi le Monsieur cohésion sociale, il a quand même une certaine expérience en la matière. En tout cas, lui, je voudrais quon lécoute ensemble, il y croit visiblement...
J.-L. Borloo : Au fond, il va y avoir un choix politique. Il ne sagit pas de recruter un Premier ministre, ça na pas de sens en soi, cest un choix politique. Moi, ce que jai entendu de la rue, et puis dune manière générale de la crise, cest que plus il y a de crise, plus il y a besoin de justice sociale, de justice fiscale, de respect.
Alors ça, cétait dimanche sur Canal Plus. Justice sociale, justice fiscale, avec un Grenelle, un Grenelle de la fiscalité - tiens, tiens, on y revient... Il dit quil a la méthode ; vous trouvez, vous, que la méthode du Grenelle était la bonne et quelle peut sappliquer à dautres choses ?
Ce nest pas moi qui irais vous dire que la méthode du Grenelle nétait pas la bonne, jai assez largement participé à la mettre en oeuvre !
Cest bien pour ça que je vous pose la question...
Ce qui était formidable dans la méthode du Grenelle, cest quil y avait tout le monde autour de la table. Donc à lorigine du Grenelle, il y a cette idée quon fait avancer, dans la concertation, dans le dialogue...
Et cest ce qui a manqué sur les retraites ?
Je ne crois pas, parce quil y a eu énormément de dialogue sur la question des retraites.
Ce nest pas ce que disent les syndicats...
Il y a eu énormément de dialogue sur la question des retraites, et à un moment, ça sest radicalisé un petit peu dans la rue, mais il y a eu énormément de dialogue sur la question des retraites. Ça fait depuis le mois davril quon travaille la question des retraites. Je ne suis pas sûre que le Grenelle, comme méthode, soit applicable à tous les sujets, au passage, et je ne sais pas si ça aurait fonctionné, tout simplement, sur la méthode des retraites. Les méthodes ne sont pas exclusives lune de lautre. Sur lenvironnement, moi je suis fière de ce quon a fait en revanche.
Je voudrais quon parle de lUMP. Si J.-L. Borloo va à Matignon, il peut y avoir aussi dautres changements, on parle de Jean-François COPE pour reprendre le Parti de la majorité. Vous aviez, à lépoque, qualifiés, et lun et lautre, darmée de lâches, vous vous étiez excusés aussi à lépoque, cétait en avril 2008...
Je ne lavais pas dit comme ça, mais...
Ça va vous poser des problèmes, non ? Il ny a pas de rancune, finalement ?
Je pense que les gens sont plus intelligents que ça, vous leur faites injure, vous-même !
Je pose la question...
Je vais vous dire, sur tous ces sujets, jy pense, et en même temps vous parliez de lUMP, sur Matignon, comme sur lUMP, je crois que le président de la République a raison, il lavait développé, presque théorisé en 2007, mais il la redit depuis, quon ne fait bien que ce quon a envie de faire en matière de politique. La question du désir, de lengagement, dans ce type de mission, est première. Et il y en a dautres. On a un profil, on a des compétences...
Le désir, J.-F. Copé la, pour mener lUMP, non ?
Il est un de ceux qui la manifestement. Après, ça reste le choix du président de la République, là aussi. Mais en tout cas, la question den avoir envie, davoir envie dy mettre toute son énergie, pour le premier objet comme pour le second, comme pour lUMP, est vraiment première. Et ça je crois que cest vraiment au coeur des choix et du système de décisions du président de la République, il y est très attaché. Il veut quon ait envie de faire ce quon fait.
Mais le parti et le groupe ce nest pas la même chose...
Par exemple, nous, il passe son temps à nous dire quau gouvernement, il faut quon soit heureux dêtre là, heureux de servir la France, heureux de porter nos projets...
Et vous êtes heureuse ?
Oui, moi jaime bien ce que je fais.
Et vous voulez rester ?
Moi jaime ce que je fais, après, ce nest pas mon choix non plus, vous savez.
Je voudrais quon parle justement encore de lUMP. Vous lévoquiez tout à lheure, il y a eu une première réunion thématique. Si J.-F. Copé arrive, vous ne croyez pas que ça va être terminé, il va tout refaire, tout redémarrer ?
On a besoin dun projet pour 2012, on a besoin davoir ce cycle de réflexion, de travail. On la organisé à la fois en le centrant sur le citoyen, pas tellement sur les politiques publiques, donc en essayant de prendre un point de vue du citoyen. Hier, cétait sur léducation dans toutes ses dimensions, au mois de décembre ce sera sur le thème " jamais seul ", tout ce qui fait lien dans la société, la famille, mais aussi le lien intergénérationnel, le 5ème risque...
Vous êtes sûre que ça aura lieu ce fameux deuxième rendez-vous, si J.-F. Copé arrive ?
Moi, je suis sûre quon a besoin de réfléchir et quon a besoin davoir un projet pour 2012. Après, il y a probablement plusieurs façons de le faire, et sil y a une nouvelle équipe, elle sera bien libre de sorganiser autrement. Mais le fait davoir des grands rendez-vous, dans lesquels se rencontrent des experts, des politiques, des militants, et y débattent à la fois de lévaluation, du bilan et éventuellement de la critique de ce quon a fait - quest-ce qui a marché, quest-ce qui na pas marché, quest-ce quon voudrait prolonger, et de la suite -, ça, on en a besoin, cest évident quon en a besoin
Source : Premier ministre, Service dInformation du Gouvernement, le 5 novembre 2010