Déclaration de M. Bernard Kouchner, ministre des affaires étrangères et européennes, sur la situation au Liban et dans la région, Beyrouth le 6 novembre 2010.

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Circonstance : Voyage de Bernard Kouchner au Liban le 6 novembre 2010 : entretien avec le ministre des affaires étrangères et des émigrés Ali Chami, à Beyrouth le 6

Texte intégral

J'ai été très heureux de rencontrer mon ami, mon collègue, le ministre des Affaires étrangères libanais. Nous avons, bien entendu, évoqué la situation au Liban sur laquelle une conférence de presse se tiendra vous le savez à 16h à la Résidence des Pins. Nous avons évoqué la situation régionale et j'ai bénéficié d'un certain nombre d'idées, de la part du ministre des Affaires étrangères libanais, sur l'évidence de la nécessité de dialogue renouvelé à l'échelon de la région. Ce n'est pas une région facile. Comme vous le savez, la France y joue traditionnellement un rôle important, depuis de très nombreuses années, tout comme d'ailleurs avec l'Iran, l'Irak, la Syrie - avec laquelle vous le savez, les relations se sont très nettement améliorées - Israël, l'Egypte, la Turquie - vous avez eu raison de souligner la Turquie. Nous avons des idées communes et j'ai été heureux d'apprendre un certain nombre de progrès faits par un groupe de pays arabes dans le domaine non seulement du dialogue mais aussi de la technologie. Il y a aussi l'Union pour la Méditerranée, avec une réunion prévue le 21 novembre à Barcelone.
Q - Pourquoi M. Berry a refusé de vous rencontrer ?
R - Mais Madame, arrêtez votre légende ! Il n'est pas à Beyrouth. Il n'a pas refusé de me rencontrer, je l'ai vu à Paris il y a quelques jours.
Q - Il est à Msaileh.
R -Evidemment, j'avais demandé à le rencontrer s'il était à Beyrouth, surtout ne croyez pas les rumeurs.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 10 novembre 2010