Texte intégral
Dans un monde rêvé, la communauté internationale identifierait les domaines de compétences relevant de la souveraineté internationale, ces «biens publics mondiaux» dont parlent les économistes. Dans ces domaines parmi lesquels il y a notamment l'environnement, la santé et la finance, les grands principes seraient élaborés, respectés et mis en oeuvre par une structure internationale à la fois représentative et efficace, nourrie de l'expertise et des propositions des grandes organisations internationales. Nous aurions ainsi une marguerite, avec un coeur exerçant la souveraineté internationale sur les biens publics mondiaux, et des pétales OMC, FMI, Forum de stabilité financière, Organisation internationale de l'alimentation, OMS, etc.
Pour l'instant, nous avons déjà posé les premières pierres de la gouvernance mondiale qui existera dans vingt ou trente ans. A nous de la faire vivre et croître, à moins que les événements ne nous imposent une fois encore d'accélérer le processus...
La gouvernance mondiale doit répondre à deux impératifs : représentativité et efficacité. Elle reste à inventer. Si nous cristallisions le G20 tel qu'il fonctionne aujourd'hui, nous aurions peut-être l'efficacité - à condition de maintenir l'impulsion, les programmes de travail et une structure assez mince et flexible -, mais sans doute pas la représentativité, car de nombreux Etats n'y participeraient pas. Plus que du G20, plus que des Nations unies, c'est sans doute des institutions de Bretton Woods - le FMI et la Banque mondiale - que nous pourrions nous inspirer pour bâtir cette gouvernance.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 15 novembre 2010
Pour l'instant, nous avons déjà posé les premières pierres de la gouvernance mondiale qui existera dans vingt ou trente ans. A nous de la faire vivre et croître, à moins que les événements ne nous imposent une fois encore d'accélérer le processus...
La gouvernance mondiale doit répondre à deux impératifs : représentativité et efficacité. Elle reste à inventer. Si nous cristallisions le G20 tel qu'il fonctionne aujourd'hui, nous aurions peut-être l'efficacité - à condition de maintenir l'impulsion, les programmes de travail et une structure assez mince et flexible -, mais sans doute pas la représentativité, car de nombreux Etats n'y participeraient pas. Plus que du G20, plus que des Nations unies, c'est sans doute des institutions de Bretton Woods - le FMI et la Banque mondiale - que nous pourrions nous inspirer pour bâtir cette gouvernance.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 15 novembre 2010