Déclaration de Mme Michèle Alliot-Marie, ministre des affaires étrangères et européennes, lors du point de presse conjoint avec son homologue marocain M. Taieb Fassi-Fihri, sur la coopération bilatérale et les questions d'actualité internationale, notamment le Sahara occidental, Paris le 14 décembre 2010.

Prononcé le

Intervenant(s) : 

Circonstance : Visite en France de Taieb Fassi-Fihri à Paris le 14 décembre 2010

Texte intégral

Q - Quelles sont les questions que vous avez évoquées aujourd'hui ?
R - D'abord, je veux dire que j'ai été très heureuse de retrouver mon collègue et ami puisque nous avons déjà eu l'occasion, lors de mes précédentes fonctions, de nous rencontrer parfois à Paris et plus souvent encore à Rabat et je suis tout particulièrement heureuse que nous puissions travailler ensemble.
Je le suis d'autant plus que nous partageons, sur beaucoup de sujets, la même analyse et que comme nous le faisons dans le cadre de relations de confiance, je suis très à l'écoute des analyses qui peuvent être faites.
Quant aux sujets que nous avons abordés, ce sont tous les sujets que nous avons en commun, ils sont très nombreux, à la fois quelques sujets bilatéraux, mais également quelques sujets multilatéraux, ceux d'aujourd'hui mais aussi ceux de demain.
Nous avons parlé aussi des problématiques du terrorisme, nous avons évoqué aussi les questions du travail en commun dans le cadre du 5+5 et nous avons abordé l'Union pour la Méditerranée pendant plus d'une heure.
Vous voyez, nous avons fait un vaste tour d'horizon.
Q - Concernant le Sahara marocain, la position de la France a-t-elle évoluée sur cette question ?
R - Nous avons aussi parlé de ce sujet et j'ai fait part des analyses de la France sur ce sujet.
Q - Y a-t-il un changement dans la position de la France ?
R - Ce n'est pas parce qu'il y a un changement de ministre des Affaires étrangères et européennes qu'il y a un changement de position de la France sur ce sujet.
L'amitié entre la France et le Maroc est solide autant qu'ancienne.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 15 décembre 2010