Texte intégral
Madame la Députée, le Conseil européen qui vient de s'achever est le point d'aboutissement de nombreux mois de travail pendant lesquels le président de la République et la chancelière allemande ont déployé toute leur énergie pour aboutir à un consensus au niveau de l'Union européenne. C'est un succès.
C'est un succès, car il faut mesurer l'ampleur du chemin parcouru en un an et demi. Il y a un an et demi, l'euro n'avait aucun mécanisme de défense et, en cas de crise ou d'attaque contre un des pays de la zone euro, nous n'avions pas de moyens de nous protéger. En un an et demi, nous avons d'abord été capables, madame Billard, de réagir à la crise dans deux pays : la Grèce, puis l'Irlande.
Avec le Conseil européen, pour la première fois, l'Europe repasse à l'offensive et se dote d'un mécanisme qui, sur la durée, nous permettra de défendre - c'est aussi votre préoccupation, Madame la Députée - notre monnaie commune contre les spéculateurs.
Le choix qui a été fait dans cette période est d'adopter une révision du Traité qui soit la plus simple, la plus courte et la plus précise possible. Dans la tempête, ce n'est pas le moment de commencer à se poser de grandes questions philosophiques, la priorité est à la rapidité et à l'efficacité de l'action.
La révision du Traité tient en quelques phrases. Ainsi, dans le cadre de l'article 53 de la Constitution, c'est vous, les représentants du suffrage universel et de la légitimité du peuple, qui serez amenés à vous prononcer sur ce dispositif. Ce sont des sujets sur lesquels nous sommes attendus : la crédibilité de l'euro, la défense de notre monnaie commune et l'affirmation de l'Europe. C'est pour cette raison que nous devons être capables de réagir rapidement.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 3 janvier 2011
C'est un succès, car il faut mesurer l'ampleur du chemin parcouru en un an et demi. Il y a un an et demi, l'euro n'avait aucun mécanisme de défense et, en cas de crise ou d'attaque contre un des pays de la zone euro, nous n'avions pas de moyens de nous protéger. En un an et demi, nous avons d'abord été capables, madame Billard, de réagir à la crise dans deux pays : la Grèce, puis l'Irlande.
Avec le Conseil européen, pour la première fois, l'Europe repasse à l'offensive et se dote d'un mécanisme qui, sur la durée, nous permettra de défendre - c'est aussi votre préoccupation, Madame la Députée - notre monnaie commune contre les spéculateurs.
Le choix qui a été fait dans cette période est d'adopter une révision du Traité qui soit la plus simple, la plus courte et la plus précise possible. Dans la tempête, ce n'est pas le moment de commencer à se poser de grandes questions philosophiques, la priorité est à la rapidité et à l'efficacité de l'action.
La révision du Traité tient en quelques phrases. Ainsi, dans le cadre de l'article 53 de la Constitution, c'est vous, les représentants du suffrage universel et de la légitimité du peuple, qui serez amenés à vous prononcer sur ce dispositif. Ce sont des sujets sur lesquels nous sommes attendus : la crédibilité de l'euro, la défense de notre monnaie commune et l'affirmation de l'Europe. C'est pour cette raison que nous devons être capables de réagir rapidement.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 3 janvier 2011