Déclaration de Mme Michèle Alliot-Marie, ministre des affaires étrangères et européennes, en réponse à une question d'actualité à l'Assemblée nationale sur le processus de paix israëlo-palestinien, Paris le 22 décembre 2010.

Prononcé le

Intervenant(s) : 

Circonstance : Réponse de Michèle Alliot-Marie à une question d'actualité à l'Assemblée nationale à Paris le 22 décembre 2010

Texte intégral

Le 13 décembre dernier, le Conseil «Affaires générales» de l'Union européenne a adopté des conclusions portant un engagement et un message fort au sujet du Processus de paix et de Gaza. Le Conseil a notamment souligné l'importance d'une coordination plus étroite au sein du «Quartet» et rappelé l'urgence d'une solution négociée. Nous ne pouvons pas, pour des raisons de stabilité dans la région, rester sur un échec durable du processus de paix.
Monsieur le Député, vous pouvez être assuré de la totale détermination de notre pays pour parvenir au double objectif que vous avez mentionné et que nous connaissons tous : la création d'un Etat palestinien et la garantie de la sécurité d'Israël.
Nous sommes prêts à apporter notre plein appui à la poursuite des efforts américains, mais il est nécessaire que la communauté internationale, et tout particulièrement l'Europe, soit davantage associée au processus.
J'ai rencontré M. Mitchell à son retour du Proche-Orient, et nous avons convenu d'une plus étroite coordination sur ce dossier et sur les conditions d'un règlement du conflit. L'objectif demeure la conclusion d'un accord-cadre entre les parties d'ici la fin de l'année 2011. C'est ce qui nous motive et qui motive l'Union européenne.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 3 janvier 2011