Texte intégral
Monsieur le Député, vous avez rappelé, les difficultés auxquels se heurte ce pays à l'heure actuelle, et les mouvements de contestation sociale qu'il connaît. Lors de ses précédentes interventions, Michèle Alliot-Marie a souligné à quel point ces difficultés avaient été nourries par les très fortes attentes d'étudiants qui ont suivi de longues années de formation, universitaire notamment, et qui se heurtent à un cycle économique particulièrement dur qui ne leur permet pas de trouver de débouchés à la hauteur de leurs attentes en termes d'emplois.
Michèle Alliot-Marie a très clairement rappelé que la France déplorait que ces affrontements aient fait des victimes. La France a très clairement redit, par sa voix, que sa priorité était à l'apaisement et que nous attentions, de la part des gouvernements, que les mesures annoncées y contribuent.
L'Europe peut également être associée à notre action. Parallèlement à l'aide qui peut être apportée dans le cadre du G8 et du G20 et à l'aide de la France aux politiques d'emplois et de formations, notamment en Tunisie, grâce à des politiques de coopération par le biais de l'AFPA, l'Union européenne est aussi en mesure d'apporter sa pierre à cet édifice. De ce point de vue, nous souhaitons que des négociations avec la Tunisie soient engagées et qu'elles soient précisément ciblées sur les avancées concrètes dans le domaine de la formation, de l'accès à l'emploi et, notamment, de l'insertion des jeunes dans le tissu économique.
Tout cela peut nous permettre de renforcer, comme vous y avez appelé, car vous connaissez bien ces pays, Monsieur Gaëtan Gorce, les liens d'amitié qui unissent les deux rives de la Méditerranée. Je pense que sur ce terrain, au moins, nous pouvons nous retrouver.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 13 janvier 2011
Michèle Alliot-Marie a très clairement rappelé que la France déplorait que ces affrontements aient fait des victimes. La France a très clairement redit, par sa voix, que sa priorité était à l'apaisement et que nous attentions, de la part des gouvernements, que les mesures annoncées y contribuent.
L'Europe peut également être associée à notre action. Parallèlement à l'aide qui peut être apportée dans le cadre du G8 et du G20 et à l'aide de la France aux politiques d'emplois et de formations, notamment en Tunisie, grâce à des politiques de coopération par le biais de l'AFPA, l'Union européenne est aussi en mesure d'apporter sa pierre à cet édifice. De ce point de vue, nous souhaitons que des négociations avec la Tunisie soient engagées et qu'elles soient précisément ciblées sur les avancées concrètes dans le domaine de la formation, de l'accès à l'emploi et, notamment, de l'insertion des jeunes dans le tissu économique.
Tout cela peut nous permettre de renforcer, comme vous y avez appelé, car vous connaissez bien ces pays, Monsieur Gaëtan Gorce, les liens d'amitié qui unissent les deux rives de la Méditerranée. Je pense que sur ce terrain, au moins, nous pouvons nous retrouver.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 13 janvier 2011