Texte intégral
M. Darmon.- Bonjour. Ce sera un des chantiers de 2011, faire oublier le plan Marshall des banlieues, promesse perdue du candidat Sarkozy. Dans le rôle du magicien, Maurice Leroy, nouveau ministre de la Ville. Bonjour.
Bonjour.
Alors, le Grand Paris est un champ de mines avec les champs de mines de l'Etat, de la région et de la préfecture. Comment ça va marcher, qu'est-ce que c'est que le Grand Paris, personne ne sait ce que c'est en fait ?
Eh bien écoutez, je vais déminer volontiers, pour reprendre votre expression...
Allez-y...
Et ça se passe plutôt pas mal depuis. D'abord, c'est un projet qui est une vraie vision du chef de l'Etat, pour faire en sorte que Paris et l'Ile-de-France, les huit départements de l'Ile-de-France deviennent une ville monde, vous savez quand vous vivez, quand vous voyagez, vous allez à Moscou, à Londres, dans toutes les capitales européennes, vous comprenez la nécessité d'avoir une ville monde. Et puis, vous rentrez en France, et vous avez un Paris étriqué, recroquevillé sur lui, des transports qui sont la galère des Franciliens tous les jours, donc voilà, une vraie vision de Nicolas Sarkozy pour faire en sorte qu'on ait une ville monde. C'est aussi un projet de civilisation quelque part, donc un projet très ambitieux...
Mais qui se concrétise comment, c'est quoi une ville monde quand on dit Grand Paris ?
Eh bien, une ville monde, c'est faire en sorte...
C'est 150 km de métro supplémentaires ?
Vous savez, le Grand Paris ne se réduit pas à un grand métro, c'est très important, parce que c'est la vie quotidienne de tous les Franciliens, et donc faire en sorte que la région Ile-de-France, les huit départements, la ville de Paris, ensemble, ensemble, regardez Paris métropole, jamais on aurait cru ça, il y a quelques années, Paris métropole, que préside le maire de Nogent-sur-Marne, Jacques JP Martin, c'est 170 communes, 170 villes d'Ile-de-France...
Et c'est faire quoi, toutes les villes, toutes les ceintures, toutes les banlieues dans une grande ville...
Vous savez, Michael Darmon, un jour, se posera la question de la gouvernance, fatalement...
Et ça veut dire un nouveau maire...
Nous n'y sommes pas, non...
Ça veut dire, comment ça s'organise ?
Nous n'en sommes pas là. Nous en sommes à repartir du projet des architectes du Grand Paris, qui est un projet fabuleux, les architectes ont remarquablement bien travaillé avec une vraie vision de ce qu'il faut faire pour développer l'emploi, l'urbanisme, fluidifier les transports en Ile-de- France, et partant de ce projet des architectes, mon travail consiste à faire en sorte qu'on rapproche les points de vue de l'Etat et de la région, car n'oublions pas que la compétence majeure des régions, ce sont les transports...
Pour quel calendrier, c'est de la science-fiction tout ça, c'est pour quel calendrier ?
Non, écoutez, d'abord, ce n'est pas inutile la science-fiction, on a besoin de rêves, voilà, on a besoin d'utopies, et on a besoin de rêves, et dans le même temps où on se projette dans l'avenir, où il y a le rêve et l'utopie, eh bien...
Alors, quel calendrier ?
Eh bien, en cette période des voeux, vous permettrez qu'on rêve aussi, il faut aussi donner ce rêve aux Français. Le calendrier, il est simple, je veux faire en sorte qu'avec Jean-Paul Huchon, nous puissions dès le début de cette année nouvelle, 2011, faire en sorte qu'on ait un projet convergent, qui puisse être présenté aux Franciliens, dans un débat public, qui se tient en ce moment, qui est fantastique, plus de 15.000 Franciliens ont participé au débat public. Je ne suis pas sûr que tous partis politiques confondus aux élections cantonales, il y ait autant de monde dans les salles municipales. Donc vous voyez, ça intéresse les Franciliens, le Grand Paris.
Alors, si peu de temps avant un début de campagne présidentielle, on se demande, au fond, si le Grand Paris, ce n'est pas pour faire oublier la banlieue, le plan Marshall, tout ce travail totalement oublié par le candidat Nicolas Sarkozy...
Non, non, mais vous êtes dans votre rôle, et je suis dans le mien...
Non, mais qui est une réalité, il y avait un grand plan sur les banlieues...
Oui, mais d'accord, enfin, la réalité...
Et aujourd'hui, on parle de Grand Paris, c'est beaucoup plus glamour...
Michael Darmon, ce qui n'est pas glamour, prenez le RER A, B, C ou D, et vous verrez que ce n'est pas très glamour, ça, c'est concret...
Oui, on le prend, et régulièrement, oui...
Ça, c'est une réalité que vivent les Franciliens qui nous regardent tous les jours, voilà, et y compris, ça intéresse la province, parce que je suis élu du Loir-et-Cher, et faire en sorte qu'on ait une ville monde dans notre ville capitale, ça intéresse tous les Français, pas seulement les Franciliens. J'ai parlé des Franciliens, mais ça intéresse tous les Français. Par conséquent, ce qui n'est pas très glamour, c'est tel que les transports fonctionnent actuellement, vous voulez quitter vos parents pour un logement, c'est difficile, le Grand Paris, c'est 70.000 logements construits chaque année.
Désolé, on va arrêter de rêver, le 31 décembre approche, pour un ministre de la Ville, c'est toujours un peu un cauchemar, parce que c'est des possibilités de quartiers qui s'embrasent, comment vous vous organisez cette année pour éviter que ça se passe ?
C'est surtout la question qui se pose au ministre de l'Intérieur, mon collègue et ami Brice Hortefeux, qui a pris les mesures, qui est présent sur le terrain, il l'était d'ailleurs cette nuit et les jours précédents, et les nuits précédentes. Donc des mesures sont prises. Mais j'aimerais bien aussi qu'on arrête... comment dire... de stigmatiser les quartiers. Les quartiers, ce sont aussi des actions formidables qui se passent tous les jours, dont on ne parle jamais malheureusement, et pour une voiture qui flambe, il y a des centaines d'actions sur le terrain des associations, des maires qui sont en première ligne, avec leurs élus municipaux, et il se passe aussi des choses formidables dans nos banlieues. Et moi, je veux être le ministre qui valorise aussi ce qui se fait de bien dans nos quartiers, et croyez-moi, il s'en fait des choses bien.
Alors, autre grand pari, mais cette fois-ci, sans « s », c'est celui de la cohérence de la majorité présidentielle, les centristes, vous êtes le seul ministre Nouveau Centre au sein du Gouvernement, les centristes ont quitté avec Jean-Louis Borloo le Gouvernement, est-ce que Jean-Louis Borloo doit faire une candidature en 2012, pour rassembler les centristes ?
Alors, d'abord, on ne peut pas dire que les centristes ont quitté le Gouvernement, parce que, à mes côtés, il y a Michel Mercier, Garde des sceaux, ministre de la Justice, qui, lui, vient du MoDem, de François Bayrou, et Philippe Richert, qui est en charge des collectivités locales, qui est centriste, qui vient de l'UMP. J'ai envie de dire : centristes de tous les partis, unissez-vous, faisons en sorte que, effectivement, on ait une vraie confédération, pourquoi, pas pour se faire plaisir, pas uniquement pour réunir et rassembler les chapelles centristes...
Est-ce qu'il faut rassembler autour d'un candidat ?
Mais attendez, il faut d'abord rassembler la famille centriste, voilà, qui porte les valeurs humanistes, de cohésion sociale, de solidarité, il faut rassembler la famille...
Oui, mais c'est une question également de stratégie politique, est-ce que Nicolas Sarkozy peut-il être en 2012 le seul candidat de la droite et du centre, comme il l'a été en 2007, est-ce qu'il en a la force politique cette fois-ci ?
Mais à chaque jour suffit sa peine, il y a une chose qui est sûre et certaine, pas plus Jean-Louis Borloo que mon ami Hervé Morin ou que d'autres...
Ils se sont rapprochés d'ailleurs, ils se sont parlé...
Bien sûr, et je m'en réjouis parce que, avec François Sauvadet, Jean-Christophe Lagarde et d'autres, nous y avons contribué, faire en sorte, Philippe Vigier, le porte-parole du Nouveau Centre, nous avons fait en sorte que Hervé Morin et Jean-Louis Borloo se rapprochent, c'est fait, et je m'en réjouis. C'était la première étape...
Une information majeure...
Oui, bien sûr, mais c'est très important, bien sûr que c'est de l'information majeure. Et la deuxième information majeure, c'est faire en sorte que la famille centriste se rassemble et se réunisse...
Mais vous ne dites pas si Jean-Louis Borloo doit être candidat...
Parce que ce n'est pas comme ça que ça se pose, moi, vous savez, en bon percheron que je suis, j'ai l'habitude d'avoir les pieds dans la glaise locale, et de marcher un pas derrière l'autre, ça ne sert à rien de brûler les étapes. Vous savez, si c'est pour aller à la présidentielle et faire 2%, je ne vois pas en quoi vous favorisez en quoi que ce soit et en quoi vous peser dans la majorité. La majorité derrière Nicolas Sarkozy doit marcher bien sur les deux jambes. Et voilà pourquoi j'appelle de mes voeux ce rassemblement des centristes pour ne faire qu'une seule famille ; vous savez, qu'est-ce qui nous sépare, pas grand-chose, les partis politiques ; la confédération, en un mot, elle est utile, parce qu'elle respecte l'identité de chaque famille d'origine.
Eh bien voilà, on suivra tous ces chantiers en 2011.
Source : Premier ministre, Service d'Information du Gouvernement, le 3 janvier 2011
Bonjour.
Alors, le Grand Paris est un champ de mines avec les champs de mines de l'Etat, de la région et de la préfecture. Comment ça va marcher, qu'est-ce que c'est que le Grand Paris, personne ne sait ce que c'est en fait ?
Eh bien écoutez, je vais déminer volontiers, pour reprendre votre expression...
Allez-y...
Et ça se passe plutôt pas mal depuis. D'abord, c'est un projet qui est une vraie vision du chef de l'Etat, pour faire en sorte que Paris et l'Ile-de-France, les huit départements de l'Ile-de-France deviennent une ville monde, vous savez quand vous vivez, quand vous voyagez, vous allez à Moscou, à Londres, dans toutes les capitales européennes, vous comprenez la nécessité d'avoir une ville monde. Et puis, vous rentrez en France, et vous avez un Paris étriqué, recroquevillé sur lui, des transports qui sont la galère des Franciliens tous les jours, donc voilà, une vraie vision de Nicolas Sarkozy pour faire en sorte qu'on ait une ville monde. C'est aussi un projet de civilisation quelque part, donc un projet très ambitieux...
Mais qui se concrétise comment, c'est quoi une ville monde quand on dit Grand Paris ?
Eh bien, une ville monde, c'est faire en sorte...
C'est 150 km de métro supplémentaires ?
Vous savez, le Grand Paris ne se réduit pas à un grand métro, c'est très important, parce que c'est la vie quotidienne de tous les Franciliens, et donc faire en sorte que la région Ile-de-France, les huit départements, la ville de Paris, ensemble, ensemble, regardez Paris métropole, jamais on aurait cru ça, il y a quelques années, Paris métropole, que préside le maire de Nogent-sur-Marne, Jacques JP Martin, c'est 170 communes, 170 villes d'Ile-de-France...
Et c'est faire quoi, toutes les villes, toutes les ceintures, toutes les banlieues dans une grande ville...
Vous savez, Michael Darmon, un jour, se posera la question de la gouvernance, fatalement...
Et ça veut dire un nouveau maire...
Nous n'y sommes pas, non...
Ça veut dire, comment ça s'organise ?
Nous n'en sommes pas là. Nous en sommes à repartir du projet des architectes du Grand Paris, qui est un projet fabuleux, les architectes ont remarquablement bien travaillé avec une vraie vision de ce qu'il faut faire pour développer l'emploi, l'urbanisme, fluidifier les transports en Ile-de- France, et partant de ce projet des architectes, mon travail consiste à faire en sorte qu'on rapproche les points de vue de l'Etat et de la région, car n'oublions pas que la compétence majeure des régions, ce sont les transports...
Pour quel calendrier, c'est de la science-fiction tout ça, c'est pour quel calendrier ?
Non, écoutez, d'abord, ce n'est pas inutile la science-fiction, on a besoin de rêves, voilà, on a besoin d'utopies, et on a besoin de rêves, et dans le même temps où on se projette dans l'avenir, où il y a le rêve et l'utopie, eh bien...
Alors, quel calendrier ?
Eh bien, en cette période des voeux, vous permettrez qu'on rêve aussi, il faut aussi donner ce rêve aux Français. Le calendrier, il est simple, je veux faire en sorte qu'avec Jean-Paul Huchon, nous puissions dès le début de cette année nouvelle, 2011, faire en sorte qu'on ait un projet convergent, qui puisse être présenté aux Franciliens, dans un débat public, qui se tient en ce moment, qui est fantastique, plus de 15.000 Franciliens ont participé au débat public. Je ne suis pas sûr que tous partis politiques confondus aux élections cantonales, il y ait autant de monde dans les salles municipales. Donc vous voyez, ça intéresse les Franciliens, le Grand Paris.
Alors, si peu de temps avant un début de campagne présidentielle, on se demande, au fond, si le Grand Paris, ce n'est pas pour faire oublier la banlieue, le plan Marshall, tout ce travail totalement oublié par le candidat Nicolas Sarkozy...
Non, non, mais vous êtes dans votre rôle, et je suis dans le mien...
Non, mais qui est une réalité, il y avait un grand plan sur les banlieues...
Oui, mais d'accord, enfin, la réalité...
Et aujourd'hui, on parle de Grand Paris, c'est beaucoup plus glamour...
Michael Darmon, ce qui n'est pas glamour, prenez le RER A, B, C ou D, et vous verrez que ce n'est pas très glamour, ça, c'est concret...
Oui, on le prend, et régulièrement, oui...
Ça, c'est une réalité que vivent les Franciliens qui nous regardent tous les jours, voilà, et y compris, ça intéresse la province, parce que je suis élu du Loir-et-Cher, et faire en sorte qu'on ait une ville monde dans notre ville capitale, ça intéresse tous les Français, pas seulement les Franciliens. J'ai parlé des Franciliens, mais ça intéresse tous les Français. Par conséquent, ce qui n'est pas très glamour, c'est tel que les transports fonctionnent actuellement, vous voulez quitter vos parents pour un logement, c'est difficile, le Grand Paris, c'est 70.000 logements construits chaque année.
Désolé, on va arrêter de rêver, le 31 décembre approche, pour un ministre de la Ville, c'est toujours un peu un cauchemar, parce que c'est des possibilités de quartiers qui s'embrasent, comment vous vous organisez cette année pour éviter que ça se passe ?
C'est surtout la question qui se pose au ministre de l'Intérieur, mon collègue et ami Brice Hortefeux, qui a pris les mesures, qui est présent sur le terrain, il l'était d'ailleurs cette nuit et les jours précédents, et les nuits précédentes. Donc des mesures sont prises. Mais j'aimerais bien aussi qu'on arrête... comment dire... de stigmatiser les quartiers. Les quartiers, ce sont aussi des actions formidables qui se passent tous les jours, dont on ne parle jamais malheureusement, et pour une voiture qui flambe, il y a des centaines d'actions sur le terrain des associations, des maires qui sont en première ligne, avec leurs élus municipaux, et il se passe aussi des choses formidables dans nos banlieues. Et moi, je veux être le ministre qui valorise aussi ce qui se fait de bien dans nos quartiers, et croyez-moi, il s'en fait des choses bien.
Alors, autre grand pari, mais cette fois-ci, sans « s », c'est celui de la cohérence de la majorité présidentielle, les centristes, vous êtes le seul ministre Nouveau Centre au sein du Gouvernement, les centristes ont quitté avec Jean-Louis Borloo le Gouvernement, est-ce que Jean-Louis Borloo doit faire une candidature en 2012, pour rassembler les centristes ?
Alors, d'abord, on ne peut pas dire que les centristes ont quitté le Gouvernement, parce que, à mes côtés, il y a Michel Mercier, Garde des sceaux, ministre de la Justice, qui, lui, vient du MoDem, de François Bayrou, et Philippe Richert, qui est en charge des collectivités locales, qui est centriste, qui vient de l'UMP. J'ai envie de dire : centristes de tous les partis, unissez-vous, faisons en sorte que, effectivement, on ait une vraie confédération, pourquoi, pas pour se faire plaisir, pas uniquement pour réunir et rassembler les chapelles centristes...
Est-ce qu'il faut rassembler autour d'un candidat ?
Mais attendez, il faut d'abord rassembler la famille centriste, voilà, qui porte les valeurs humanistes, de cohésion sociale, de solidarité, il faut rassembler la famille...
Oui, mais c'est une question également de stratégie politique, est-ce que Nicolas Sarkozy peut-il être en 2012 le seul candidat de la droite et du centre, comme il l'a été en 2007, est-ce qu'il en a la force politique cette fois-ci ?
Mais à chaque jour suffit sa peine, il y a une chose qui est sûre et certaine, pas plus Jean-Louis Borloo que mon ami Hervé Morin ou que d'autres...
Ils se sont rapprochés d'ailleurs, ils se sont parlé...
Bien sûr, et je m'en réjouis parce que, avec François Sauvadet, Jean-Christophe Lagarde et d'autres, nous y avons contribué, faire en sorte, Philippe Vigier, le porte-parole du Nouveau Centre, nous avons fait en sorte que Hervé Morin et Jean-Louis Borloo se rapprochent, c'est fait, et je m'en réjouis. C'était la première étape...
Une information majeure...
Oui, bien sûr, mais c'est très important, bien sûr que c'est de l'information majeure. Et la deuxième information majeure, c'est faire en sorte que la famille centriste se rassemble et se réunisse...
Mais vous ne dites pas si Jean-Louis Borloo doit être candidat...
Parce que ce n'est pas comme ça que ça se pose, moi, vous savez, en bon percheron que je suis, j'ai l'habitude d'avoir les pieds dans la glaise locale, et de marcher un pas derrière l'autre, ça ne sert à rien de brûler les étapes. Vous savez, si c'est pour aller à la présidentielle et faire 2%, je ne vois pas en quoi vous favorisez en quoi que ce soit et en quoi vous peser dans la majorité. La majorité derrière Nicolas Sarkozy doit marcher bien sur les deux jambes. Et voilà pourquoi j'appelle de mes voeux ce rassemblement des centristes pour ne faire qu'une seule famille ; vous savez, qu'est-ce qui nous sépare, pas grand-chose, les partis politiques ; la confédération, en un mot, elle est utile, parce qu'elle respecte l'identité de chaque famille d'origine.
Eh bien voilà, on suivra tous ces chantiers en 2011.
Source : Premier ministre, Service d'Information du Gouvernement, le 3 janvier 2011