Déclaration de Mme Michèle Alliot-Marie, ministre des affaires étrangères et européennes, sur la situation en Tunisie, Paris le 18 janvier 2011.

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Monsieur Muselier, en ces moments décisifs pour la Tunisie, la France, bien sûr, se tient au côté du peuple tunisien. Sans interférer, elle entend apporter toute l'aide possible à un peuple ami. Cela doit se traduire par un certain nombre d'actions et de coopérations concrètes, et il est vrai que l'Union pour la Méditerranée peut représenter aussi une réponse aux préoccupations tunisiennes, comme aux enjeux de l'ensemble des pays méditerranéens.
N'oublions pas que la Tunisie est effectivement un membre extrêmement actif de l'Union pour la Méditerranée. C'est donc une occasion pour nous de montrer ce que peut apporter l'Union pour la Méditerranée, notamment dans les domaines du développement et de l'enseignement supérieur, où il y a des besoins.
Cela peut également se faire dans le cadre du plan solaire méditerranéen où, d'ores et déjà, la Tunisie est un acteur majeur. D'autres projets concrets peuvent être développés pour la Tunisie dans ce cadre. Ce sera une façon de montrer aux populations quel est le plus de cette solidarité entre les deux rives de la Méditerranée, que ce soit dans le domaine du développement des PME et des PMI ou dans celui de la formation professionnelle.
Mais, au-delà de l'Union pour la Méditerranée, nous allons également poursuivre afin d'inciter l'Union européenne à intervenir pour aider la Tunisie à accomplir, comme elle le souhaite, un pas décisif, avec notamment l'acquisition du statut avancé. Nous avons, nous Français, demandé à l'Union européenne de faire des avancées majeures dans ce domaine.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 20 janvier 2011