Texte intégral
Monsieur le Député, vous persistez à vouloir donner à mes propos un sens qu'ils n'ont jamais eu, comme l'attestent d'ailleurs toutes les déclarations que j'ai faites pendant cette période et avant même le vendredi où M. Ben Ali est parti.
Je me demande finalement s'il ne s'agit pas effectivement pour vous de faire oublier le discours de M. Jospin, le discours de M. Strauss-Kahn, celui aussi, il y a moins d'un an, du maire de Paris, qui étaient tous très laudateurs à l'égard de l'action et de la politique de M. Ben Ali. A moins qu'il ne s'agisse de faire oublier que vous avez attendu lundi dernier pour exclure de l'Internationale socialiste le parti dirigé par M. Ben Ali, soit trois jours après son départ ?
Monsieur le Député, Mesdames, Messieurs les Députés, je crois que toutes ces polémiques sont stériles, inutiles et contraires à l'intérêt de notre pays auquel j'ai la faiblesse de croire que, sur tous les bancs, nous sommes attachés. Aujourd'hui, il faut rappeler que les principes appliqués par tous les gouvernements ont toujours été, en matière de politique étrangère, le respect de l'État de droit, la non-ingérence et le soutien à la démocratie et aux libertés.
Alors, oui, Mesdames, Messieurs les Députés, comme l'a dit le président de la République, la France se réjouit de voir la liberté et la démocratie en Tunisie. Tous ensemble, je l'espère, nous souhaitons que cette période transitoire se déroule dans les meilleures conditions possibles, sans nouvelles difficultés pour l'ensemble du peuple tunisien, que nous voulons aider car ce sont nos amis.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 21 janvier 2011
Je me demande finalement s'il ne s'agit pas effectivement pour vous de faire oublier le discours de M. Jospin, le discours de M. Strauss-Kahn, celui aussi, il y a moins d'un an, du maire de Paris, qui étaient tous très laudateurs à l'égard de l'action et de la politique de M. Ben Ali. A moins qu'il ne s'agisse de faire oublier que vous avez attendu lundi dernier pour exclure de l'Internationale socialiste le parti dirigé par M. Ben Ali, soit trois jours après son départ ?
Monsieur le Député, Mesdames, Messieurs les Députés, je crois que toutes ces polémiques sont stériles, inutiles et contraires à l'intérêt de notre pays auquel j'ai la faiblesse de croire que, sur tous les bancs, nous sommes attachés. Aujourd'hui, il faut rappeler que les principes appliqués par tous les gouvernements ont toujours été, en matière de politique étrangère, le respect de l'État de droit, la non-ingérence et le soutien à la démocratie et aux libertés.
Alors, oui, Mesdames, Messieurs les Députés, comme l'a dit le président de la République, la France se réjouit de voir la liberté et la démocratie en Tunisie. Tous ensemble, je l'espère, nous souhaitons que cette période transitoire se déroule dans les meilleures conditions possibles, sans nouvelles difficultés pour l'ensemble du peuple tunisien, que nous voulons aider car ce sont nos amis.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 21 janvier 2011