Texte intégral
Q - (Sur l'accueil à Gaza).
R - Il faut dire que les circonstances n'ont peut-être pas simplifié les choses. Il est évident que je n'ai pas à voir des membres du Hamas et je ne le ferai pas tant qu'ils n'auront pas déclaré qu'ils cessaient la violence et qu'ils reconnaissaient Israël. De plus, il y a eu un autre élément puisqu'une agence de presse israélienne en langue arabe m'a attribué des propos qui, en fait, avaient été prononcés par le père de Gilad Shalit. Donc, cela a créé sans doute un peu d'émotion. Il faut dire qu'il y avait entre trente et cinquante personnes, parmi lesquelles d'ailleurs il y avait des mères, des femmes de prisonniers ; je peux comprendre leur tristesse, effectivement, et qu'elles veuillent s'exprimer. Il y avait aussi d'autres personnes et il est évident que cela avait une autre signification.
Pour autant, je ne vais pas confondre un groupe de trente ou cinquante manifestants avec les Palestiniens, ou avec les Gazaouis. D'ailleurs j'en ai rencontré un grand nombre qui m'ont fait un accueil extrêmement sympathique, extrêmement agréable. J'ai discuté avec eux et, d'ailleurs, ce que je note, c'est que si ces manifestations ont eu lieu au début de ma présence à Gaza, la suite s'est extrêmement bien passée. Au retour, nous avons traversé des foules qui sortaient de la prière. Il n'y a eu aucun geste d'hostilité, pas plus qu'à la sortie.
Q- Oussama Ben Laden vient apparemment de faire une nouvelle déclaration menaçant la France et indiquant, par exemple, qu'il n'y aurait pas de libération d'otages à moins d'un retrait d'Afghanistan. Quelle est votre première réaction ?
R - Tout d'abord, c'est un message en cours d'authentification. Il faut attendre pour en dire davantage. Simplement, ce que je veux rappeler, c'est que la France est en Afghanistan aux côtés de ses alliés, à la demande de l'ONU, aux côtés des alliés de l'OTAN, et qu'elle est là aussi pour aider les Afghans. Son but est effectivement de permettre aux Afghans d'avoir la maîtrise de leur territoire, d'avoir des institutions qui fonctionnent et de pouvoir avoir un véritable développement. Bien entendu, je pense aussi à nos deux otages en Afghanistan et soyez assuré que c'est quotidiennement, et même d'ici, que nous travaillons à leur libération dans les meilleurs délais.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 27 janvier 2011
R - Il faut dire que les circonstances n'ont peut-être pas simplifié les choses. Il est évident que je n'ai pas à voir des membres du Hamas et je ne le ferai pas tant qu'ils n'auront pas déclaré qu'ils cessaient la violence et qu'ils reconnaissaient Israël. De plus, il y a eu un autre élément puisqu'une agence de presse israélienne en langue arabe m'a attribué des propos qui, en fait, avaient été prononcés par le père de Gilad Shalit. Donc, cela a créé sans doute un peu d'émotion. Il faut dire qu'il y avait entre trente et cinquante personnes, parmi lesquelles d'ailleurs il y avait des mères, des femmes de prisonniers ; je peux comprendre leur tristesse, effectivement, et qu'elles veuillent s'exprimer. Il y avait aussi d'autres personnes et il est évident que cela avait une autre signification.
Pour autant, je ne vais pas confondre un groupe de trente ou cinquante manifestants avec les Palestiniens, ou avec les Gazaouis. D'ailleurs j'en ai rencontré un grand nombre qui m'ont fait un accueil extrêmement sympathique, extrêmement agréable. J'ai discuté avec eux et, d'ailleurs, ce que je note, c'est que si ces manifestations ont eu lieu au début de ma présence à Gaza, la suite s'est extrêmement bien passée. Au retour, nous avons traversé des foules qui sortaient de la prière. Il n'y a eu aucun geste d'hostilité, pas plus qu'à la sortie.
Q- Oussama Ben Laden vient apparemment de faire une nouvelle déclaration menaçant la France et indiquant, par exemple, qu'il n'y aurait pas de libération d'otages à moins d'un retrait d'Afghanistan. Quelle est votre première réaction ?
R - Tout d'abord, c'est un message en cours d'authentification. Il faut attendre pour en dire davantage. Simplement, ce que je veux rappeler, c'est que la France est en Afghanistan aux côtés de ses alliés, à la demande de l'ONU, aux côtés des alliés de l'OTAN, et qu'elle est là aussi pour aider les Afghans. Son but est effectivement de permettre aux Afghans d'avoir la maîtrise de leur territoire, d'avoir des institutions qui fonctionnent et de pouvoir avoir un véritable développement. Bien entendu, je pense aussi à nos deux otages en Afghanistan et soyez assuré que c'est quotidiennement, et même d'ici, que nous travaillons à leur libération dans les meilleurs délais.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 27 janvier 2011