Déclaration de Mme Michèle Alliot-Marie, ministre des affaires étrangères et européennes, en réponse à une question d'actualité à l'Assemblée nationale sur la coopération de la France avec la Tunisie en matière de maintien de l'ordre, Paris le 25 janvier 2011.

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Circonstance : Réponse de Michèle Alliot-Marie à une question d'actualité à l'Assemblée nationale à Paris le 25 janvier 2011

Texte intégral

Monsieur Gorce, si vous posez des questions sur la position de la France à l'égard du régime tunisien, n'oubliez pas de poser ces mêmes questions à vos amis. Posez-les en particulier à M. Jospin, à M. Strauss-Kahn ou au maire de Paris, si laudateurs à l'égard de M. Ben Ali. Posez-les aussi à l'Internationale socialiste, qui a attendu le lundi suivant le départ de M. Ben Ali pour exclure son parti.
Je vous en prie, arrêtons les polémiques. Les enjeux sont bien trop importants. Je pourrais encore en dire beaucoup. Pour répondre très précisément à votre question, je tiens à dire que notre coopération avec la Tunisie est essentiellement tournée vers l'aide aux populations, et depuis toujours, vers l'aide au développement, l'aide à l'éducation et à la formation, l'aide à la santé publique et l'aide au développement durable.
En matière de police, les choses sont très claires. Nous entretenons avec la Tunisie une coopération extrêmement faible, essentiellement institutionnelle, qui se situe dans le cadre d'Interpol.
Nous n'avons rien à cacher en matière de coopération. Et si vous voulez davantage d'éléments, je les tiens à votre disposition.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 27 janvier 2011