Texte intégral
Cette résolution touche à un problème des plus sensibles. Des parents n'hésitent pas à enlever leur enfant, pour le soustraire à toute relation avec l'autre parent : une trentaine de cas, au Japon, ont été signalés à nos services consulaires. Nous les suivons. Je sais pouvoir compter sur nos relations amicales avec le Japon, pour que l'intérêt commun prime.
Pour lutter contre le déplacement illicite d'enfants franco-japonais, nous manquons cependant de tout outil juridique, le Japon n'étant pas partie prenante à la Convention de La Haye. Pour aller au-delà de la coopération ponctuelle, au cas par cas, un comité a été mis en place, au sein duquel les autorités françaises et japonaises examinent ensemble les dossiers : c'est une première, l'initiative est remarquable. Nous espérons qu'avec d'autres, elle portera tous ses fruits.
Vous souhaitez aller plus loin. Nous incitons le Japon à nous rejoindre dans la Convention de La Haye, nous en expliquons les mécanismes, le nouveau ministre japonais des Affaires étrangères paraît s'y acheminer. Le Congrès américain, de son côté, a déjà pris une résolution. Quelle action sera la plus efficace ? Etre plus discrets, favoriser la voie diplomatique, comme le suggère M. du Luart ? Nous devons trouver un juste équilibre entre l'expression de notre solidarité et le plein respect de la souveraineté japonaise : le gouvernement s'en remet à votre sagesse ! Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 27 janvier 2011
Pour lutter contre le déplacement illicite d'enfants franco-japonais, nous manquons cependant de tout outil juridique, le Japon n'étant pas partie prenante à la Convention de La Haye. Pour aller au-delà de la coopération ponctuelle, au cas par cas, un comité a été mis en place, au sein duquel les autorités françaises et japonaises examinent ensemble les dossiers : c'est une première, l'initiative est remarquable. Nous espérons qu'avec d'autres, elle portera tous ses fruits.
Vous souhaitez aller plus loin. Nous incitons le Japon à nous rejoindre dans la Convention de La Haye, nous en expliquons les mécanismes, le nouveau ministre japonais des Affaires étrangères paraît s'y acheminer. Le Congrès américain, de son côté, a déjà pris une résolution. Quelle action sera la plus efficace ? Etre plus discrets, favoriser la voie diplomatique, comme le suggère M. du Luart ? Nous devons trouver un juste équilibre entre l'expression de notre solidarité et le plein respect de la souveraineté japonaise : le gouvernement s'en remet à votre sagesse ! Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 27 janvier 2011