Texte intégral
Monsieur le Député, les mensonges, les insinuations malveillantes, les contrevérités ne sont pas dignes du débat politique français.
Je suis honnête et soucieuse d'éthique, toute ma vie politique en témoigne. Et c'est d'ailleurs par honnêteté et par éthique que j'ai voulu répondre à vos questions, à toutes celles qui m'ont été posées par des journalistes, et même à des questions qui ne m'étaient pas posées.
C'est par honnêteté et par éthique que j'ai admis que passer mes vacances en Tunisie, entre Noël et le 1er de l'An, et accompagner un ami dans son avion constituait, a posteriori, une maladresse au regard des événements qui se sont déroulés depuis. Mais je rappelle que pas un sou d'argent public, français ou tunisien, n'a été engagé. Je rappelle que ce voyage n'a en rien influencé mes positions, que le crédit de la France n'est en rien entamé. En témoignent la présence et les propos du ministre des Affaires étrangères tunisien qui nous a réservé sa première visite.
Alors maintenant, Monsieur le Député, la polémique ça suffit ! J'ai répondu avec franchise et honnêteté à tout ; je ne répondrai plus à rien ! Mais aurez-vous, vous, Mesdames, Messieurs, l'honnêteté de répondre aux questions que se posent les Français ?
Si M. Ben Ali était infréquentable, pourquoi avez-vous attendu son départ, et même trois jours après, pour l'exclure de l'Internationale socialiste ? Si M. Ben Ali et ses amis étaient infréquentables, pourquoi avez-vous invité, mi-novembre, deux membres de son parti à Paris, au Conseil de l'Internationale ? Et si vous êtes si attachés à la démocratie, pourquoi n'excluez-vous pas M. Gbagbo et son parti alors que M. Gbagbo bafoue la démocratie et refuse d'entendre son peuple ?.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 10 février 2011
Je suis honnête et soucieuse d'éthique, toute ma vie politique en témoigne. Et c'est d'ailleurs par honnêteté et par éthique que j'ai voulu répondre à vos questions, à toutes celles qui m'ont été posées par des journalistes, et même à des questions qui ne m'étaient pas posées.
C'est par honnêteté et par éthique que j'ai admis que passer mes vacances en Tunisie, entre Noël et le 1er de l'An, et accompagner un ami dans son avion constituait, a posteriori, une maladresse au regard des événements qui se sont déroulés depuis. Mais je rappelle que pas un sou d'argent public, français ou tunisien, n'a été engagé. Je rappelle que ce voyage n'a en rien influencé mes positions, que le crédit de la France n'est en rien entamé. En témoignent la présence et les propos du ministre des Affaires étrangères tunisien qui nous a réservé sa première visite.
Alors maintenant, Monsieur le Député, la polémique ça suffit ! J'ai répondu avec franchise et honnêteté à tout ; je ne répondrai plus à rien ! Mais aurez-vous, vous, Mesdames, Messieurs, l'honnêteté de répondre aux questions que se posent les Français ?
Si M. Ben Ali était infréquentable, pourquoi avez-vous attendu son départ, et même trois jours après, pour l'exclure de l'Internationale socialiste ? Si M. Ben Ali et ses amis étaient infréquentables, pourquoi avez-vous invité, mi-novembre, deux membres de son parti à Paris, au Conseil de l'Internationale ? Et si vous êtes si attachés à la démocratie, pourquoi n'excluez-vous pas M. Gbagbo et son parti alors que M. Gbagbo bafoue la démocratie et refuse d'entendre son peuple ?.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 10 février 2011