Texte intégral
Nous étions effectivement à Annecy lundi pour relancer la candidature de la France aux Jeux olympiques de 2018 et pour installer une nouvelle équipe autour d'un chef d'entreprise, de deux très grands sportifs, Jean-Pierre Vidal et Pernilla Wiberg, grande championne suédoise qui a décidé de soutenir la candidature française, d'un nouveau directeur général de haute volée, Pierre Mirabaud, ancien délégué interministériel à l'Aménagement du territoire et à l'Attractivité régionale, et avec le soutien des collectivités et des élus, au premier rang desquels Bernard Accoyer, des deux membres français du Comité international olympique et des fédérations concernées.
La première étape sera d'affronter la commission d'évaluation, début février. Vous vous demandez peut-être s'il fallait renoncer. A l'évidence non. Aucun pays n'a jamais renoncé. C'est une question de dignité nationale et c'est un engagement moral à l'égard des collectivités.
Ensuite, avons-nous encore la possibilité de gagner ? A l'évidence oui, et le président du CIO Jacques Rogge l'a dit lui-même, rappelant l'exemple de Rio qui a gagné dans les derniers mois.
Mais nous ne gagnerons pas à n'importe quel prix. Nous gagnerons en promouvant notre candidature à l'international. Pour cela, j'ai besoin de vous, sur tous les bancs. Nous vous donnerons des informations tous les mois sur ce sujet.
Nous ne gagnerons pas non plus par une surenchère quant aux moyens. Les moyens supplémentaires dont nous avons besoin seront des moyens privés, et nous ne cautionnerons pas la course à toujours plus d'argent dans l'olympisme et à toujours plus d'argent dans le sport.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 14 janvier 2011