Texte intégral
Madame la Ministre, chère Nadine,
Mesdames et Messieurs,
Que peut-être une année préélectorale ? Ou plutôt que doit-être une année préélectorale ? J'ai la conviction, je ne suis pas le premier à l'avoir dit, que ce doit être avant tout une année utile. Utile pour les Français parce que quinze à seize mois c'est très loin dans l'esprit des acteurs politiques, mais c'est encore beaucoup plus loin dans l'esprit des Français. Ils souhaitent que l'on soit à leur service à partir du moment où l'on exerce des responsabilités publiques, et pas seulement politiques.
Alors la cérémonie des voeux, pour nous, n'est pas un exercice convenu. La cérémonie des voeux, c'est l'occasion de vous dire que si nous voulons réussir à relever des défis nous ne pourrons pas les relever seuls. C'est l'occasion aussi de vous dire ce que nous avons l'intention de mettre en oeuvre, pour cette année 2011, et je le répète vraiment, toute l'année 2011..., même si ma conviction est que dans ces ministères sociaux, comme on les appelle - encore que, est-ce que le social peut vraiment être déconnecté de l'économie ? Je ne le pense absolument pas - on peut, on doit être actif jusqu'au dernier jour de la mission qui vous a été confiée par le Président de la République et par le Premier ministre.
Autant vous dire que formuler des voeux pour l'année 2011, deux mois après notre prise de fonction dans ce ministère avec Nadine Morano, c'est l'occasion de former des voeux à tous pour la réussite des chantiers que nous allons mener en commun.
Ce ministère, vous le savez, réunit désormais le Travail et l'Emploi. C'était une demande de très nombreux partenaires sociaux, au nom à la fois du pragmatisme et de l'ambition : pragmatisme, parce que réunir tous les acteurs et toutes les politiques au sein du ministère, voilà ce qui nous permet d'être plus efficaces, et notre ambition, c'est de pouvoir faire reculer le chômage. La crise est passée par là et la crise nous a amenés à voir de quelle façon nous pourrions disposer de davantage de moyens, de moyens concertés, de moyens d'efficacité. On parle beaucoup c'est vrai, de sortie de crise. Soyons clairs : la sortie de crise pour nos concitoyens, c'est quand le chômage reculera mois après mois. Pas un mois bon comme au mois d'octobre et un mois beaucoup moins bon comme au mois de novembre. C'est quand la tendance sera claire, quand la tendance sera lisible par tous et que la tendance sera durable. Je considère que nous avons une obligation de résultat, faire reculer le chômage. Faire reculer le chômage, parce que disons-le très clairement, au-delà même de la reprise d'activité pour nos concitoyens, nous sommes dans la même politique depuis 2007, c'est-à-dire la valorisation, la reconnaissance, la mise en avant du travail, de la valeur travail.
I. Revaloriser le travail, c'est d'abord redonner du travail pour un maximum de nos concitoyens, et je pense, si vous me le permettez, à une double priorité : l'emploi des jeunes mais aussi la question des chômeurs de longue durée : c'est notre double priorité pour cette année 2011.
Je sais bien qu'en termes de lutte contre le chômage, il a déjà été dit qu'on avait tout essayé. Je ne le pense pas. Mettre en oeuvre de nouveaux outils, utiliser mieux ce qui existe déjà, voilà notre responsabilité en ce début d'année. Et je le dis, il n'est pas question pour nous, avec Nadine Morano, de chercher à réussir seuls, ce serait de la folie : voilà pourquoi nous avons besoin de vous, vous qui oeuvrez chaque jour sur le terrain, dans les entreprises, entrepreneurs et représentants du personnel, les agences de Pôle Emploi, tous les acteurs de Pôle Emploi et aussi l'ensemble des centres de formation, toutes celles et ceux qui sont ici réunis, vous qui à travers ce vocable de « forces vives », savez parfaitement quelle est votre implication sur le terrain, sur cet enjeu majeur.
La fusion par exemple des ASSEDIC et de l'ANPE voulue par le Président de la République avec Pôle emploi nous donne aussi davantage d'outils pour atteindre cet objectif. Je le dis au directeur général, je le dis au président et à l'ensemble de celles et ceux qui sont des acteurs de Pôle Emploi. Cette fusion était nécessaire, nous l'avons faite. Vous l'avez menée avec toutes vos équipes, même si nous savons qu'en plus de l'objectif de fusion, il y a eu cette crise à laquelle il a fallu faire face, avec l'augmentation du nombre de chômeurs de plus d'un tiers. Je suis persuadé que nous devons encore progresser et retenir tous les enseignements de l'enquête de satisfaction qui a été lancée pour mieux faire correspondre les besoins des employeurs et les demandes d'emploi.
Je pense aussi que la politique de l'emploi, ce n'est pas seulement des chiffres, c'est une politique qui vise à donner sa chance à chacun, et c'est particulièrement vrai en matière d'emploi des jeunes.
Je ne reviendrai pas en détail sur ce que Nadine Morano a dit sur l'apprentissage, mais si nous considérons que les jeunes sont réellement l'avenir de notre pays, nous ne pouvons pas nous contenter de discours. Il faut les aider davantage à trouver leur place. Cela veut dire développer davantage la formation en alternance, parce que c'est une des voies les plus efficaces qui soit : apprendre son métier en même temps à l'école et dans l'entreprise, c'est augmenter ses chances de trouver un métier ou de garder celui pour lequel on est en alternance.
Vous connaissez les chiffres : 7% des jeunes de 16 à 25 ans sont en alternance. En Allemagne, ils sont 17%. Nous avons beaucoup à faire, nous allons réaliser cet effort supplémentaire. Il faut également améliorer le statut de ces jeunes en alternance, inciter aussi les entreprises à favoriser encore et encore ce type de formation, qui ne concerne pas seulement, vous le savez bien, les BEP et les CAP - et c'est très important - mais qui permet justement de former des ingénieurs et qui permet aussi à des ingénieurs de trouver leur place en entreprise.
Chacun peut contribuer à relever ce défi national, je l'ai dit. Nous aurons évidemment à parler avec les entrepreneurs. Il y a notamment la question des objectifs qui est posée, il y a la question de faire évoluer le système, qui est aujourd'hui un système de pénalisation, de taxation. Et comme on ne marche bien que sur deux jambes, est-ce que taxation et incitation ne nous permettraient pas aussi d'être plus efficaces ?
L'apprentissage a aussi bénéficié du grand emprunt, 500 millions d'euros. Avec Nadine Morano et René Ricol nous avons pu voir comment les affecter à la question de l'apprentissage, pour moderniser les centres, en construire d'autres, et aussi penser de façon globale à la question de l'hébergement qui parfois empêche les jeunes de se tourner vers l'apprentissage. Nous avons consulté les partenaires sociaux sur cette question et nous avons l'intention, avant la fin du premier trimestre, de faire des propositions concrètes avec, nous l'avons indiqué, de nouveaux outils.
La question du chômage de longue durée, c'est aussi une priorité. En politique, j'ai appris que vous n'aviez pas le droit d'avoir une seule priorité. L'actualité, bien souvent, vous donnerait le tournis...Mais surtout, le sens de l'intérêt général vous empêche de n'avoir qu'une seule priorité.
Aujourd'hui les chômeurs de longue durée, c'est entre 35% et 40% des personnes à la recherche d'emploi de notre pays. Vous le savez très bien, quand on est au chômage depuis plus d'un an, voire deux ou trois ans, voire plus encore, les choses sont beaucoup plus difficiles pour revenir vers l'emploi. C'est, là aussi, une responsabilité collective. Je souhaite qu'avec Pôle Emploi et les autres acteurs, nous puissions travailler à une offre renforcée pour les chômeurs de longue durée.
Se mobiliser pour l'emploi, c'est aussi remédier aux injustices, aux inégalités et aux discriminations sur le marché du travail : je pense bien évidemment à la question des seniors, et pas seulement dans le cadre de la mise en oeuvre de la réforme des retraites. Je pense aussi aux difficultés que rencontrent les personnes handicapées pour trouver leur place sur le marché du travail, sujet qui nous mobilisera également avec Roselyne Bachelot.
Concernant les seniors, vous le savez, ils on été considérés pendant bien longtemps, je dis le mot, comme une variable d'ajustement du marché du travail. Je ne suis pas naïf, je sais que chacun d'une certaine façon a pu y trouver son compte. Cette époque, je le pense, est révolue. Les systèmes de préretraites étaient un véritable gâchis de compétences et d'expériences avant tout. Depuis 2007, nous avons pris de nombreuses mesures pour renverser cette tendance. Les résultats commencent à se traduire dans les faits, mais il est évident qu'on ne peut pas se contenter de ces seuls premiers résultats.
Faire reculer le chômage, c'est également sécuriser, dans un pays qui a besoin de confiance, sécuriser les parcours professionnels. Ce terme n'est pas un slogan. Pour nous, sécuriser, c'est préparer, c'est prévenir, ce n'est pas seulement prendre en charge le salarié quand le plan social survient. C'est permettre à ceux dont l'emploi est menacé de retrouver une activité ou de se former pour mieux passer un cap difficile et acquérir de nouvelles compétences.
Cela veut dire faire une place, dans la formation professionnelle, aux savoirs fondamentaux. On sait bien qu'un salarié qui ne sait pas bien lire, ou qui ne sait pas lire, qui ne sait pas bien écrire ou qui ne sait pas écrire, et qui fait l'objet d'un plan social, a peu de chances de se reconvertir. Vaincre l'illettrisme, chère Marie-Claire, c'est aussi une condition fondamentale de la sécurisation des parcours professionnels.
Pour sécuriser les parcours professionnels, nous allons également améliorer les dispositifs existants, dans la concertation bien évidemment. Là aussi, 2011 sera forcément un tournant puisque le contrat de transition professionnelle et la convention de reclassement personnalisée arrivent à échéance au printemps prochain.
Ce sera l'occasion de proposer aux salariés un dispositif de sécurisation professionnelle unique, harmonisé, plus simple et plus efficace, et nous allons travailler avec les partenaires sociaux pour le mettre en place rapidement.
Pour mener à bien ces actions, il ne s'agit pas pour nous de les mener depuis notre bureau, il s'agit de les mener dans la proximité avec les acteurs. Lors d'un premier déplacement dans la région Nord Pas de Calais, j'ai pu voir l'implication des acteurs et leur esprit de responsabilité. Je crois d'une certaine façon à une gestion ministérielle de proximité. J'irai sur le terrain chaque semaine sans exception, en m'appuyant sur les services du ministère et sur tous les acteurs de l'emploi, c'est-à-dire aussi l'ensemble des acteurs économiques.
Je mènerai cette action sans esprit partisan : il ne m'a pas échappé que c'est avec les régions que nous travaillerons sur l'alternance, mais la mobilisation pour l'emploi est un enjeu d'intérêt général, qui doit l'emporter sur toute autre considération : les élections sont encore loin.
II. Revaloriser le travail, c'est donner sa chance à tous pour accéder à l'emploi, c'est aussi continuer à permettre à chacun de travailler davantage.
Nous l'avons fait avec la réforme des retraites qui a été un temps fort de l'année 2010. Cette réforme était essentielle pour l'avenir de notre modèle social. J'ai bien conscience, même si je n'étais pas dans ce ministère - je ne suis qu'un acteur de cette réforme- qu'il y a eu des difficultés dans le dialogue. Je sais bien qu'il n'y avait pas la même position de la part de nombreux partenaires sociaux mais j'ai la conviction que les Français savent que cette réforme était nécessaire et que d'une certaine façon, il fallait en passer par là, par l'allongement de la durée au travail en remontant l'âge légal.
Quand on vit plus longtemps, il faut bien à un moment donné travailler plus longtemps. La période qui s'ouvre maintenant n'est pas moins importante car c'est le moment, vous le savez, que j'appelle le « service après-vote », c'est-à-dire expliquer à chacun ce que cela change pour lui et quand cela changera pour lui. Nous nous y emploierons. Nous publierons les décrets et nous mettrons en oeuvre cette réforme dans la concertation.
Je ne peux parler de revalorisation du travail, je ne peux parler de travailler davantage, sans évoquer la question des 35 heures. Derrière ce débat, il y a en réalité deux sujets, le temps de travail et le coût du travail.
Le temps de travail, c'est un problème traité si l'on parle du temps travaillé sur l'année. Les 35 heures aujourd'hui ne sont plus un plafond qu'on aurait les pires difficultés à dépasser. Les 35 heures, cette durée légale, c'est devenu un chiffre plancher. Les salariés à temps complet travaillent en 2010 autant qu'avant la réforme Aubry. La durée moyenne hebdomadaire du travail des salariés à temps complet progresse en France depuis 2007, malgré la crise, alors qu'elle stagne en Europe. Et avec la loi du 20 août 2008, nous avons doté les entreprises de tous les outils nécessaires pour organiser le temps de travail et permettre aux salariés de faire des heures supplémentaires quand cela est possible.
Le vrai sujet, c'est le temps de vie active : en France, on rentre tard sur le marché du travail et on en sortait très tôt, souvent par la force des choses. S'attaquer à ces deux bornes, c'est ce que nous faisons en agissant pour l'emploi des jeunes et l'emploi des seniors, parce qu'un senior ne prend pas la place d'un jeune : les seniors n'empêchent pas les jeunes de rentrer dans l'entreprise et de progresser dans l'entreprise.
Mais pour moi, l'enjeu crucial, c'est celui du coût du travail dans un monde de compétitivité. Peut-on renchérir sans danger le coût du travail ? Je ne le pense pas et je dis qu'il faut faire attention et ne pas considérer que les allègements de charge seraient mauvais pour le seul motif qu'ils ont été à une époque liés aux 35 heures, ce qui n'est plus le cas aujourd'hui.
Aujourd'hui ces allègements ne sont en rien liés au temps de travail mais simplement au niveau du salaire.
Je voudrais simplement vous donner quelques chiffres. Le nombre d'heures supplémentaires moyen effectué par salarié employé à temps complet a augmenté de plus de 13% au troisième trimestre 2010 par rapport a celui de l'an passé. C'est une réalité dans l'entreprise et dans notre économie.
Cela fait plus de dix heures supplémentaires en moyenne pour les salariés concernés. Cela peut représenter, pour un ouvrier qui gagne le SMIC, près de 100 euros par mois net d'impôts et de charges en plus. Ce n'est pas négligeable !
Et je pense que c'est cela qui compte : le pouvoir d'achat des salariés car une heure supplémentaire, cela rapporte plus au salarié qu'une heure normale et pour l'entreprise, c'est la possibilité d'être à la fois plus réactive et plus compétitive avec des avantages en termes de charges sociales.
Je pense que la question du coût du travail en France doit nous conduire à nous poser plus largement la question de la compétitivité de notre économie : est-on suffisamment compétitif pour inciter les entreprises à investir et produire en France, à créer des emplois durables et à attirer les talents ? C'est cela l'enjeu. C'est cela le coeur du débat. Le droit du travail joue un rôle indispensable, c'est certain, mais je crois que ce que les entreprises attendent, au-delà de ce débat, c'est de la lisibilité et c'est avant tout de la stabilité.
III. Enfin pour travailler plus il nous faut travailler mieux, l'un et l'autre ne sont pas dissociables.
La politique de santé au travail est plus que jamais d'actualité. L'année 2011 sera celle d'un grand chantier que j'avais initié lors de mon premier passage dans ce ministère : la réforme de la médecine du travail.
Réforme essentielle pour améliorer la prévention. Il n'est que temps d'engager cette réforme. Les services de santé au travail contribueront davantage aux démarches de prévention des risques professionnels dans les entreprises, en s'appuyant notamment sur des équipes pluridisciplinaires. L'indépendance des médecins du travail sera évidemment réaffirmée.
Par ailleurs, le deuxième plan santé au travail sera le fil directeur de notre politique de santé au travail pour 2010-2014. On peut penser que c'est plus simple pour un ministre du Travail et de l'Emploi qui est en même temps ministre de la Santé : je n'en suis pas persuadé mais les deux vont parfaitement de pair.
Je terminerai en évoquant un chantier qui me tient à coeur, la lutte contre la fraude. Je pense que tous ceux qui abusent du système doivent se sentir concernés, l'employeur comme le travailleur non déclaré, et qu'il ne sert à rien de cibler ceux que l'on appelle parfois les « petits » si l'on oublie les « gros ». Le « travail au noir » a un coût : d'après les estimations, il représenterait 4% du PIB, soit 60 milliards d'euros par an. Je pense que cet argent, on en a besoin pour autre chose.
Mais il a aussi un coût social car il prive les travailleurs de la protection sociale à laquelle ils ont droit, leurs droits à la retraite, à l'assurance chômage et à l'assurance maladie. Il les met dans des conditions de risque, notamment de risque physique et il pénalise également les employeurs qui respectent les règles du jeu.
Je souhaite donc que tous les acteurs travaillent ensemble pour faire reculer ce fléau : l'inspection du travail, les URSSAF, les services fiscaux, la police et la gendarmerie et qu'ils programment régulièrement des actions conjointes, pas seulement à Paris, au sein du Comité national de lutte contre les fraudes qui fait un travail nécessaire, mais aussi sur le terrain.
Mesdames et Messieurs, vous le voyez, ces chantiers sont des chantiers d'ampleur. Il est vrai qu'une fin de quinquennat n'est pas comme un début de quinquennat. L'heure n'est pas forcément à des lois aussi importantes qui demandent six mois de concertation, six mois de discussion, six mois d'application. L'heure est à des mesures rapides, concrètes, et concertées : ne jamais confondre vitesse et précipitation.
Je sais aussi que 2011 sera une année importante également pour les partenaires sociaux qui ont aussi beaucoup de travail : les retraites complémentaires, la convention d'assurance chômage, et un agenda bien rempli, comme les discussions d'hier l'ont montré. Nous respectons votre champ de compétences, d'autant plus que, j'en ai conscience, nous travaillons dans le même esprit et dans l'intérêt des Français.
Je compte sur le dialogue social que nous aurons ensemble pour porter ces réformes nécessaires au service des Français. La loi portant rénovation de la démocratie sociale nous a permis de jeter les bases d'une modernisation en profondeur de notre dialogue social.
Mesdames et Messieurs, je crois que nous partageons une même conviction, la conviction que le travail est essentiel à la cohésion de notre société, essentiel à la performance de nos entreprises, essentiel aussi pour l'épanouissement personnel de nos concitoyens, essentiel enfin à la croissance et à la compétitivité de notre pays, parce que dans un contexte mondial, soyons sûrs que personne ne nous attendra.
C'est fort de cette conviction commune qu'avec Nadine Morano nous serons totalement engagés à vos côtés, avec vous, pour relever ces défis. Ces défis sont importants, ces défis transcendent des clivages bien souvent factices, et je le dis et je le répète, 2011 doit être et peut être une année utile.
Nous sommes très sensibles à votre participation ce matin à cette cérémonie de voeux, et nous serons aussi très sensibles à votre participation pour nous accompagner au service des Français, chacun à sa place, chacun dans votre rôle, chacun dans ses fonctions, mais tourné vers une ambition commune. Du fond du coeur, je vous souhaite une excellente année 2011, une année utile, et permettez-moi de vous souhaiter en plus, comme cela vient aussi du ministre de la Santé, une excellente santé à vous tous et à vous toutes !
Je vous remercie.
Source http://www.travail-emploi-sante.gouv.fr, le 28 janvier 2011