Texte intégral
S. Paoli - La victoire d'A. Lipietz dans la primaire des Verts pour la désignation du candidat du mouvement à la présidentielle fragilise-t-elle le parti en ouvrant une nouvelle bataille des courants ? Au-delà, la gauche plurielle risque-t-elle, elle aussi, d'être fragilisée ? A. Lipietz entend incarner l'autonomie des Verts et s'inscrit sur "une ligne plus dure", dit-il, dans les négociations avec le PS. Il parait que D. Voynet vous a passé un coup de fil où elle vous aurait dit qu'elle est fière de vous mais très embarrassée - dirais-je, mais elle a dit quelque chose de plus radical.
- "J'espère qu'elle est fière de moi. Je le crois. Nous sommes des amis tellement liés dans tous les combats depuis une quinzaine d'année maintenant. "Embarrassée" ? Je crois que cela renvoie à des rumeurs selon lesquelles les partisans voudraient maintenant lui mettre les bâtons dans les roues. N. Mamère a été extrêmement clair et en même temps extrêmement chevaleresque hier en disant : "Ma candidate au secrétariat national sera D. Voynet." Elle n'a donc pas à s'inquiéter."
Tous cela ne masque-t-il pas une réalité structurelle chez les Verts maintenant, ce qui pourrait peut-être allumer ce que certains avaient appelé "la guerre des clans" ? Lipietz candidat à la présidentielle, D. Voynet chef de parti, Y. Cochet la remplaçant au Gouvernement : rien que des voynetistes ?
- "L'élément nouveau, c'est que je suis candidat des Verts à la présidentielle. Elle était déjà voynetiste au ministère ; J.-L. Bennahmias, voynetiste, était au secrétariat national. Ai-je eu tort de me présenter ? Je me suis présenté, en quelque sorte contre elle, "pour lui nuire" - ce qui serait un peu la conclusion de ce que vous nous dites ! Je ne le crois pas. Je me suis présenté parce que je pensais que j'avais des choses à dire dans cette campagne, je me suis présenté non pas en tant que membre d'un clan mais en tant qu'individu, un homme rien qu'un homme, c'est tout."
"Le clan", ce n'est pas ma formule, c'est un mot qui circule même chez les Verts. C'est probablement une réalité de votre mouvement.
- "Il est vrai qu'un certain nombre d'amis de N. Mamère ont évoqué ce problème. Je m'en suis expliqué dès le début en disant que je me présente, moi-même, que je ne suis pas soutenu par D. Voynet et, a priori, les amis de D. Voynet ne me soutiennent pas."
Comment faire en sorte qu'il y ait une cohésion de votre mouvement ? Au congrès de Toulouse, en novembre dernier, une majorité s'était dégagée, mais difficilement, après une alliance entre les voynetistes et les maméristes. Que va-t-il rester de cela ?
- "C'est pour cela que je pense que ces histoires de courants sont vraiment tout à fait secondaires. Comme vous venez de le dire, les maméristes et les voynetistes gouvernent ensemble les Verts. Ces espèces de micro-sous-équilibres de sous-tendances n'intéressent absolument personne en dehors des Verts. Les Verts ont des choses tellement différentes à dire - et ils le disent depuis 15 ans, depuis le message de R. Dumont. Tout le monde s'en fiche, en dehors d'un microcosme, de savoir si à l'intérieur de la majorité des Verts, un sous-courant mamériste a moins de postes qu'un sous-courant voynetiste. Maintenant, on parle de choses sérieuses. L'accord de Kyoto est en crise, donc on ne sait plus comment empêcher la crise du climat ; le Traité de Nice est en crise donc on ne sait plus comment construire l'Europe ; il y a tous les jours de nouveaux licenciements malgré le travail fait depuis cinq ans pour réduire le chômage. Ce sont les vraies questions. Les histoires de sous-courants, d'équilibres des postes, je crois vraiment que nous n'en sommes plus là."
Tant mieux ! Vous n'êtes donc pas inquiet pour le week-end qui arrive où peut-être les maméristes...
- ."..Pas du tout !Très franchement, je ne pense même pas que le militant Verts de base se préoccupe de ce genre de problème. Sinon il aurait effectivement fait ce que vous venez de dire : "Oh là là ! C'est embêtant, on ne va quand même pas voter pour A. Lipietz." Or ils l'ont fait et comme ils ne sont pas plus bêtes que quiconque, je pense que visiblement, ils se sont en quelque sorte assis sur ce type d'arguments."
Oui, sauf que les militants Verts ont plusieurs fois démontré leur sens de l'équilibre. Si l'on revient par exemple au vote qui avait eu lieu au sein de vos instances sur la question de Maastricht, c'était 50-50.
- "C'est exactement 50-50, aujourd'hui aussi. Les militants Verts ont exprimé dans leur vote qu'ils nous aiment beaucoup tous les deux. Mais puisque l'on ne peut pas avoir une sorte de chimère, un hybride moustachu qui incarnerait toutes les qualités de Noël et les miennes, je crois qu'ils ont donné une toute petite prime à l'un d'entre nous parce qu'il fallait bien choisir."
Nous verrons ce qu'il en est de la cohérence du mouvement dès lundi matin, dans le cas où D. Voynet ne serait pas désignée. Comment vous positionnez-vous maintenant au sein de la gauche plurielle, parce que vous avez dit des choses assez fermes : "autonomie des Verts", "plus dur avec le PS" ?
- "Le message des municipales et des cantonales adressé par les électeurs à la gauche plurielle est le suivant : la gauche plurielle n'est plus majoritaire sauf si elle prend en compte la poussée considérable des Verts, le besoin de Verts, le besoin de réformes écologistes qui s'exprime dans ce pays. Nous avions a peu près 4 % en 1997 ; nous sommes rentrés au Gouvernement à 4 %. L. Jospin, avec beaucoup de sagesse, nous a donné notre place, nous a reconnu comme une composante importante des forces de transformation sociale. Et nous avons, petit à petit, monté parce que nous faisions du bon travail, parce que ce que nous avions dit se vérifiait - hélas ! - c'est-à-dire que les crises s'accumulaient et que les gens disaient que les écologistes avaient eu raison, que ceux qui ont eu raison ont sans doute des solutions puisqu'ils travaillent sur ces questions depuis vingt. Ils veulent que nous ayons plus de place. Ce fut le message des cantonales et des municipales. Apparemment, on n'en a pas tenu compte en haut lieu. Je me souviens de la déclaration de F. Hollande : "Les rééquilibrages se feront après la présidentielle." Sauf que si l'on fait les rééquilibrages après la présidentielle, c'est en fait aussi après les législatives. Je ne suis plus du tout sûr que la majorité plurielle puisse gagner les prochaines élections. On va avoir besoin de beaucoup plus de Verts dans le cocktail de la majorité plurielle, tout simplement parce que les électeurs ont tout à fait conscience que les crises écologiques sont devenues les grandes affaires du XXIème siècle."
Croyez-vous que les Verts sont aujourd'hui en situation de constituer, de construire le grand parti capable, au sein de la gauche plurielle, de tenir tête au PS ?
- "Nous allons essayer. C'est notamment mon travail, d'une certaine façon, à partir d'aujourd'hui. J'ai peut-être été désigné candidat pour dire cela avec plus de fermeté au PS. J'ai été à l'intérieur des Verts, avec Dominique, avec J.-L. Bennahmias, avec Y. Cochet, le pourfendeur de l'ancienne ligne des Verts - "le fameux ni droite ni gauche d'A. Waechter - ; j'ai été de ceux qui disaient que nous n'aurions jamais 51 % tout seuls. Donc, si on veut sauver la planète, si on veut défendre l'environnement, si on veut recoudre la déchirure sociale, nous sommes obligés de faire des alliances. Ces alliances, elles sont à gauche. Nous sommes absolument persuadés de cela. Mais pour faire une alliance, il faut être deux. Nous ne recommencerons pas une alliance au rabais sous prétexte que, de toute façon, il faut s'allier. Nous sommes donc prêts à dire à dire aux socialistes : "Regardez ce que vous aviez défini en 1997, nous n'en avons pas fait le tiers : nous n'avons pas la proportionnelle, nous n'avons pas la loi sur le tiers secteur. On avait dit les 35 heures en début de législature, la semaine de quatre jours à la fin de la législature et regardez où on en est... On n'a même pas les 35 heures pour toutes les entreprises de moins de 20 salariés. Il y a donc à parachever l'accord de 1997 et il faut aussi aller beaucoup plus loin maintenant."
Vous ne voulez pas entendre parler de la guerre des courants mais ne croyez-vous pas qu'il y en a peut-être deux qui se frottent les mains ? L'un s'appelle R. Hue et l'autre L. Jospin. Ils sont en train de se dire que cela va recommencer chez les Verts ?
- "S'ils se disent cela - passez-moi l'expression - ils se fourrent le doigt dans l'oeil. L'exactitude même du 50 %-50 % de ce vote montre que les Verts avaient dans la tête une image extrêmement précise de ce qu'ils voulaient. Ils voulaient quelqu'un de combatif, de médiatique, capable de faire des propositions construites. Ces qualités se répartissaient entre les deux derniers candidats, et même partiellement entre les trois candidats et candidates de premier tour. A un moment donné, il faut choisir, c'est la règle du jeu. L'égalité même que nous avons obtenue, Noël et moi, montre bien que les Verts considéraient qu'il y avait finalement deux excellents candidats."
Il y en a un qui ne vous donne pas un chèque en blanc, c'est N. Mamère !
- "Nous n'avons pas de chèque en blanc, nous sommes les représentants du discours que les Verts vont porter face à l'opinion publique. Aux Journées d'été, au mois d'août, nous parachèverons le programme. Il est bien évident que nous porterons exactement le même discours, qu'il s'agisse de Noël - qui sera plus ou moins mon porte-parole - ou de moi. Le choix opéré par les Verts portait sur quel style pour porter ce discours et non pas sur le discours lui-même."
(source http://sig.premier-ministre.gouv.fr, le 21 juin 2001)
- "J'espère qu'elle est fière de moi. Je le crois. Nous sommes des amis tellement liés dans tous les combats depuis une quinzaine d'année maintenant. "Embarrassée" ? Je crois que cela renvoie à des rumeurs selon lesquelles les partisans voudraient maintenant lui mettre les bâtons dans les roues. N. Mamère a été extrêmement clair et en même temps extrêmement chevaleresque hier en disant : "Ma candidate au secrétariat national sera D. Voynet." Elle n'a donc pas à s'inquiéter."
Tous cela ne masque-t-il pas une réalité structurelle chez les Verts maintenant, ce qui pourrait peut-être allumer ce que certains avaient appelé "la guerre des clans" ? Lipietz candidat à la présidentielle, D. Voynet chef de parti, Y. Cochet la remplaçant au Gouvernement : rien que des voynetistes ?
- "L'élément nouveau, c'est que je suis candidat des Verts à la présidentielle. Elle était déjà voynetiste au ministère ; J.-L. Bennahmias, voynetiste, était au secrétariat national. Ai-je eu tort de me présenter ? Je me suis présenté, en quelque sorte contre elle, "pour lui nuire" - ce qui serait un peu la conclusion de ce que vous nous dites ! Je ne le crois pas. Je me suis présenté parce que je pensais que j'avais des choses à dire dans cette campagne, je me suis présenté non pas en tant que membre d'un clan mais en tant qu'individu, un homme rien qu'un homme, c'est tout."
"Le clan", ce n'est pas ma formule, c'est un mot qui circule même chez les Verts. C'est probablement une réalité de votre mouvement.
- "Il est vrai qu'un certain nombre d'amis de N. Mamère ont évoqué ce problème. Je m'en suis expliqué dès le début en disant que je me présente, moi-même, que je ne suis pas soutenu par D. Voynet et, a priori, les amis de D. Voynet ne me soutiennent pas."
Comment faire en sorte qu'il y ait une cohésion de votre mouvement ? Au congrès de Toulouse, en novembre dernier, une majorité s'était dégagée, mais difficilement, après une alliance entre les voynetistes et les maméristes. Que va-t-il rester de cela ?
- "C'est pour cela que je pense que ces histoires de courants sont vraiment tout à fait secondaires. Comme vous venez de le dire, les maméristes et les voynetistes gouvernent ensemble les Verts. Ces espèces de micro-sous-équilibres de sous-tendances n'intéressent absolument personne en dehors des Verts. Les Verts ont des choses tellement différentes à dire - et ils le disent depuis 15 ans, depuis le message de R. Dumont. Tout le monde s'en fiche, en dehors d'un microcosme, de savoir si à l'intérieur de la majorité des Verts, un sous-courant mamériste a moins de postes qu'un sous-courant voynetiste. Maintenant, on parle de choses sérieuses. L'accord de Kyoto est en crise, donc on ne sait plus comment empêcher la crise du climat ; le Traité de Nice est en crise donc on ne sait plus comment construire l'Europe ; il y a tous les jours de nouveaux licenciements malgré le travail fait depuis cinq ans pour réduire le chômage. Ce sont les vraies questions. Les histoires de sous-courants, d'équilibres des postes, je crois vraiment que nous n'en sommes plus là."
Tant mieux ! Vous n'êtes donc pas inquiet pour le week-end qui arrive où peut-être les maméristes...
- ."..Pas du tout !Très franchement, je ne pense même pas que le militant Verts de base se préoccupe de ce genre de problème. Sinon il aurait effectivement fait ce que vous venez de dire : "Oh là là ! C'est embêtant, on ne va quand même pas voter pour A. Lipietz." Or ils l'ont fait et comme ils ne sont pas plus bêtes que quiconque, je pense que visiblement, ils se sont en quelque sorte assis sur ce type d'arguments."
Oui, sauf que les militants Verts ont plusieurs fois démontré leur sens de l'équilibre. Si l'on revient par exemple au vote qui avait eu lieu au sein de vos instances sur la question de Maastricht, c'était 50-50.
- "C'est exactement 50-50, aujourd'hui aussi. Les militants Verts ont exprimé dans leur vote qu'ils nous aiment beaucoup tous les deux. Mais puisque l'on ne peut pas avoir une sorte de chimère, un hybride moustachu qui incarnerait toutes les qualités de Noël et les miennes, je crois qu'ils ont donné une toute petite prime à l'un d'entre nous parce qu'il fallait bien choisir."
Nous verrons ce qu'il en est de la cohérence du mouvement dès lundi matin, dans le cas où D. Voynet ne serait pas désignée. Comment vous positionnez-vous maintenant au sein de la gauche plurielle, parce que vous avez dit des choses assez fermes : "autonomie des Verts", "plus dur avec le PS" ?
- "Le message des municipales et des cantonales adressé par les électeurs à la gauche plurielle est le suivant : la gauche plurielle n'est plus majoritaire sauf si elle prend en compte la poussée considérable des Verts, le besoin de Verts, le besoin de réformes écologistes qui s'exprime dans ce pays. Nous avions a peu près 4 % en 1997 ; nous sommes rentrés au Gouvernement à 4 %. L. Jospin, avec beaucoup de sagesse, nous a donné notre place, nous a reconnu comme une composante importante des forces de transformation sociale. Et nous avons, petit à petit, monté parce que nous faisions du bon travail, parce que ce que nous avions dit se vérifiait - hélas ! - c'est-à-dire que les crises s'accumulaient et que les gens disaient que les écologistes avaient eu raison, que ceux qui ont eu raison ont sans doute des solutions puisqu'ils travaillent sur ces questions depuis vingt. Ils veulent que nous ayons plus de place. Ce fut le message des cantonales et des municipales. Apparemment, on n'en a pas tenu compte en haut lieu. Je me souviens de la déclaration de F. Hollande : "Les rééquilibrages se feront après la présidentielle." Sauf que si l'on fait les rééquilibrages après la présidentielle, c'est en fait aussi après les législatives. Je ne suis plus du tout sûr que la majorité plurielle puisse gagner les prochaines élections. On va avoir besoin de beaucoup plus de Verts dans le cocktail de la majorité plurielle, tout simplement parce que les électeurs ont tout à fait conscience que les crises écologiques sont devenues les grandes affaires du XXIème siècle."
Croyez-vous que les Verts sont aujourd'hui en situation de constituer, de construire le grand parti capable, au sein de la gauche plurielle, de tenir tête au PS ?
- "Nous allons essayer. C'est notamment mon travail, d'une certaine façon, à partir d'aujourd'hui. J'ai peut-être été désigné candidat pour dire cela avec plus de fermeté au PS. J'ai été à l'intérieur des Verts, avec Dominique, avec J.-L. Bennahmias, avec Y. Cochet, le pourfendeur de l'ancienne ligne des Verts - "le fameux ni droite ni gauche d'A. Waechter - ; j'ai été de ceux qui disaient que nous n'aurions jamais 51 % tout seuls. Donc, si on veut sauver la planète, si on veut défendre l'environnement, si on veut recoudre la déchirure sociale, nous sommes obligés de faire des alliances. Ces alliances, elles sont à gauche. Nous sommes absolument persuadés de cela. Mais pour faire une alliance, il faut être deux. Nous ne recommencerons pas une alliance au rabais sous prétexte que, de toute façon, il faut s'allier. Nous sommes donc prêts à dire à dire aux socialistes : "Regardez ce que vous aviez défini en 1997, nous n'en avons pas fait le tiers : nous n'avons pas la proportionnelle, nous n'avons pas la loi sur le tiers secteur. On avait dit les 35 heures en début de législature, la semaine de quatre jours à la fin de la législature et regardez où on en est... On n'a même pas les 35 heures pour toutes les entreprises de moins de 20 salariés. Il y a donc à parachever l'accord de 1997 et il faut aussi aller beaucoup plus loin maintenant."
Vous ne voulez pas entendre parler de la guerre des courants mais ne croyez-vous pas qu'il y en a peut-être deux qui se frottent les mains ? L'un s'appelle R. Hue et l'autre L. Jospin. Ils sont en train de se dire que cela va recommencer chez les Verts ?
- "S'ils se disent cela - passez-moi l'expression - ils se fourrent le doigt dans l'oeil. L'exactitude même du 50 %-50 % de ce vote montre que les Verts avaient dans la tête une image extrêmement précise de ce qu'ils voulaient. Ils voulaient quelqu'un de combatif, de médiatique, capable de faire des propositions construites. Ces qualités se répartissaient entre les deux derniers candidats, et même partiellement entre les trois candidats et candidates de premier tour. A un moment donné, il faut choisir, c'est la règle du jeu. L'égalité même que nous avons obtenue, Noël et moi, montre bien que les Verts considéraient qu'il y avait finalement deux excellents candidats."
Il y en a un qui ne vous donne pas un chèque en blanc, c'est N. Mamère !
- "Nous n'avons pas de chèque en blanc, nous sommes les représentants du discours que les Verts vont porter face à l'opinion publique. Aux Journées d'été, au mois d'août, nous parachèverons le programme. Il est bien évident que nous porterons exactement le même discours, qu'il s'agisse de Noël - qui sera plus ou moins mon porte-parole - ou de moi. Le choix opéré par les Verts portait sur quel style pour porter ce discours et non pas sur le discours lui-même."
(source http://sig.premier-ministre.gouv.fr, le 21 juin 2001)