Texte intégral
Monsieur le Député,
Je vous prie tout d'abord d'excuser l'absence du ministre d'État, ministre des Affaires étrangères et européennes, retenu en ce moment même à Londres où se tient précisément une première réunion sur la transition politique en Libye - dossier sur lequel, vous le savez, Alain Juppé n'a pas ménagé ses efforts.
Permettez-moi également de rendre hommage à nos soldats qui, dans des conditions délicates, agissent, vous l'avez rappelé, pour protéger le peuple libyen. Je souhaite que, sur tous les bancs, chacun prenne conscience de ce qui se serait passé si nous n'étions pas intervenus, du massacre qui aurait pu avoir lieu à Benghazi, deuxième ville de Libye, si nous n'avions pas réagi à temps.
Je souhaite également que vous preniez conscience du nombre de victimes civiles que nous avons pu éviter en permettant la libération d'autres villes comme Ajdabiya ou Brega. Souvenons-nous qu'il y a quelques années, nos faiblesses coupables et notre aveuglement avaient abouti au déchaînement de la barbarie à Srebrenica. Nous pouvons tous nous réjouir d'avoir ici réagi à temps.
Vous posez deux questions. La première concerne l'OTAN. Soyons très clairs : l'OTAN sera uniquement chargée de mettre en uvre les directives politiques déterminées par la coalition, ni plus ni moins.
Le second point que vous soulevez est celui de la solution militaire. Comme l'ont souligné le président de la République et le Premier ministre, l'intervention militaire n'est pas une fin en soi. La seule solution durable est une solution politique. Notre intervention ne poursuit qu'un seul objectif : faire en sorte que le peuple libyen puisse lui-même décider de son avenir. Le processus politique qui s'ouvre appartient aux Libyens et à personne d'autre.
Pour le reste, l'intervention en Libye vise à défendre nos valeurs, une certaine vision des droits de l'Homme ; il fallait agir et notre République peut s'enorgueillir d'avoir réagi à temps.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 31 mars 2011
Je vous prie tout d'abord d'excuser l'absence du ministre d'État, ministre des Affaires étrangères et européennes, retenu en ce moment même à Londres où se tient précisément une première réunion sur la transition politique en Libye - dossier sur lequel, vous le savez, Alain Juppé n'a pas ménagé ses efforts.
Permettez-moi également de rendre hommage à nos soldats qui, dans des conditions délicates, agissent, vous l'avez rappelé, pour protéger le peuple libyen. Je souhaite que, sur tous les bancs, chacun prenne conscience de ce qui se serait passé si nous n'étions pas intervenus, du massacre qui aurait pu avoir lieu à Benghazi, deuxième ville de Libye, si nous n'avions pas réagi à temps.
Je souhaite également que vous preniez conscience du nombre de victimes civiles que nous avons pu éviter en permettant la libération d'autres villes comme Ajdabiya ou Brega. Souvenons-nous qu'il y a quelques années, nos faiblesses coupables et notre aveuglement avaient abouti au déchaînement de la barbarie à Srebrenica. Nous pouvons tous nous réjouir d'avoir ici réagi à temps.
Vous posez deux questions. La première concerne l'OTAN. Soyons très clairs : l'OTAN sera uniquement chargée de mettre en uvre les directives politiques déterminées par la coalition, ni plus ni moins.
Le second point que vous soulevez est celui de la solution militaire. Comme l'ont souligné le président de la République et le Premier ministre, l'intervention militaire n'est pas une fin en soi. La seule solution durable est une solution politique. Notre intervention ne poursuit qu'un seul objectif : faire en sorte que le peuple libyen puisse lui-même décider de son avenir. Le processus politique qui s'ouvre appartient aux Libyens et à personne d'autre.
Pour le reste, l'intervention en Libye vise à défendre nos valeurs, une certaine vision des droits de l'Homme ; il fallait agir et notre République peut s'enorgueillir d'avoir réagi à temps.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 31 mars 2011