Texte intégral
Q - Le marché intérieur est-il le réservoir de croissance supplémentaire de lEurope ?
R - La réalisation du marché intérieur, cest potentiellement 4 points de PIB en plus, et 5 millions demplois créés dans les dix ans. Lenjeu est donc fondamental. Michel Barnier veut promouvoir un marché intérieur qui marche sur ses deux jambes : léconomique et le social. Il rééquilibre la vision du Marché unique qui sest trop déformée par le dogme rigide, pur et parfait de la concurrence en oubliant de prendre en compte les attentes des milieux économiques et des citoyens. Cest la mère de toutes les batailles. Cest là quon peut rattacher les citoyens européens au modèle de léconomie sociale de marché.
Q - Parmi les mesures de cet «Acte pour le Marché unique», quelles sont les plus importantes pour la France ?
R - Il y a dabord la question des PME, auxquelles on naccorde souvent pas assez dattention alors quelles représentent deux tiers des emplois du secteur privé en Europe. La France a poussé le «Small Business Act». À présent, il faut faire un pas de plus et régler le principal obstacle des PME : leur financement et leur accès au marché intérieur.
Q - Que pensez-vous du projet de révision de la directive sur la fiscalité de lénergie ? Cela va-t-il augmenter le prix de carburants comme le gazole?
R - La France soutient la proposition de la Commission. Le gouvernement défend depuis longtemps lidée quune taxe carbone européenne est nécessaire pour marquer des points dans notre lutte contre le changement climatique. Il ne sagit évidemment pas daugmenter la pression fiscale ou les prix mais déquilibrer la charge entre les différentes sources dénergie. Il faut maintenant que nous prenions des mesures spécifiques pour limiter limpact de cette réforme sur la compétitivité des entreprises européennes, je pense en particulier au transport routier.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 14 avril 2011
R - La réalisation du marché intérieur, cest potentiellement 4 points de PIB en plus, et 5 millions demplois créés dans les dix ans. Lenjeu est donc fondamental. Michel Barnier veut promouvoir un marché intérieur qui marche sur ses deux jambes : léconomique et le social. Il rééquilibre la vision du Marché unique qui sest trop déformée par le dogme rigide, pur et parfait de la concurrence en oubliant de prendre en compte les attentes des milieux économiques et des citoyens. Cest la mère de toutes les batailles. Cest là quon peut rattacher les citoyens européens au modèle de léconomie sociale de marché.
Q - Parmi les mesures de cet «Acte pour le Marché unique», quelles sont les plus importantes pour la France ?
R - Il y a dabord la question des PME, auxquelles on naccorde souvent pas assez dattention alors quelles représentent deux tiers des emplois du secteur privé en Europe. La France a poussé le «Small Business Act». À présent, il faut faire un pas de plus et régler le principal obstacle des PME : leur financement et leur accès au marché intérieur.
Q - Que pensez-vous du projet de révision de la directive sur la fiscalité de lénergie ? Cela va-t-il augmenter le prix de carburants comme le gazole?
R - La France soutient la proposition de la Commission. Le gouvernement défend depuis longtemps lidée quune taxe carbone européenne est nécessaire pour marquer des points dans notre lutte contre le changement climatique. Il ne sagit évidemment pas daugmenter la pression fiscale ou les prix mais déquilibrer la charge entre les différentes sources dénergie. Il faut maintenant que nous prenions des mesures spécifiques pour limiter limpact de cette réforme sur la compétitivité des entreprises européennes, je pense en particulier au transport routier.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 14 avril 2011