Conseil des ministres du 27 avril 2011. Les plans de développement des filières d'élevage.

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Auteur(s) moral(aux) : Secrétariat général du Gouvernement

Texte intégral

Le ministre de l’agriculture, de l’alimentation, de la pêche, de la ruralité et de l’aménagement du territoire a présenté une communication relative aux plans de développement des filières d’élevage.
La situation de l’agriculture française, qui a traversé en 2009 une crise historique, s’est améliorée, comme en a témoigné la forte hausse des revenus des agriculteurs en 2010. Cette hausse masque cependant de fortes disparités : le secteur de l’élevage notamment est toujours dans une situation délicate. En effet, même si les cours de l’élevage se sont redressés au premier semestre 2011 et sont aujourd’hui supérieurs à ceux des trois dernières années, ce secteur pâtit de la très forte augmentation du prix des matières premières agricoles.
Après l’aide conjoncturelle massive apportée à l’agriculture en 2009 et la promulgation en juillet 2010 de la loi de modernisation de l’agriculture et de la pêche, le Gouvernement a mis en place, en septembre 2010 des plans de développement des filières d’élevage qui s’appliqueront jusqu’en 2013.
L’objectif de ces plans est d’améliorer la compétitivité de ces filières et de donner aux éleveurs les moyens d’obtenir un revenu décent. Dans le secteur du lait, les quotas sont gérés depuis le 1er avril dernier au niveau de neuf bassins de production et non plus à l’échelle des départements comme cela se faisait depuis 25 ans. Dans le secteur de la viande bovine, la cotation des animaux va être révisée pour mieux adapter l’offre à la demande ; de nouveaux marchés d’exportation sont ouverts et la filière s’organise pour exporter plus d’animaux. Dans les secteurs du porc et de la volaille, plus de 80 millions d’euros seront consacrés à la mise aux normes européennes des élevages. Enfin, la contractualisation entre les filières végétales et animales entrera en vigueur au 1er juillet prochain. Elle permettra d’amortir l’impact sur l’élevage de la volatilité des prix des matières premières agricoles.