Texte intégral
Monsieur le Député, la crise financière, vous lavez dit, a ébranlé toutes les économies du monde. La France y a plutôt mieux résisté, mais la zone euro, qui est une zone monétaire, a été soumise à de rudes chocs. Face à cette situation, nous avons pris deux grandes séries de mesures.
La première série de mesures était destinée à renforcer une solidarité conditionnelle au sein de la zone euro. La seconde série de mesures visait à renforcer le gouvernement économique qui est le pendant naturel dune zone monétaire.
Sagissant de la solidarité conditionnelle, il a fallu inventer. Pour la Grèce, on a inventé les mécanismes des prêts bilatéraux en contrepartie dengagements très puissants de ce pays dont une partie a été mise en uvre et une autre reste à faire. Nous attendons de la Grèce quelle accélère certaines des mesures quelle sest engagée à mettre en uvre.
Pour le Portugal, autre État en difficulté, nous avons utilisé le mécanisme européen de stabilité financière et conclu à lunanimité, hier, la mise en uvre dun plan de soutien de 78 milliards deuros financé pour un tiers par le Fonds monétaire international, pour un tiers par le mécanisme européen de stabilité et pour un tiers par le Fonds européen de stabilité. En contrepartie, cest toujours la même mécanique : des conditionnalités, cest-à-dire des pays qui sengagent à restaurer la situation de leurs finances publiques et à engager des réformes structurelles importantes.
Jen viens au second volet que nous avons dû mettre en place : le gouvernement économique. Là aussi, hier, à loccasion du conseil ÉCOFIN, les États membres ont décidé à lunanimité de donner mandat à la présidence pour quelle négocie avec le Parlement européen lensemble des textes qui mettra en place une véritable forme de gouvernement économique à la fois sur le pacte de stabilité et de croissance renforcé et sur le cadre macro-économique, ainsi que sur des mécanismes de financement qui soient solides, mieux équilibrés pour renforcer non pas leuro qui est une monnaie solide, mais la zone euro et limiter la crise aux trois pays de périphérie.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 20 mai 2011
La première série de mesures était destinée à renforcer une solidarité conditionnelle au sein de la zone euro. La seconde série de mesures visait à renforcer le gouvernement économique qui est le pendant naturel dune zone monétaire.
Sagissant de la solidarité conditionnelle, il a fallu inventer. Pour la Grèce, on a inventé les mécanismes des prêts bilatéraux en contrepartie dengagements très puissants de ce pays dont une partie a été mise en uvre et une autre reste à faire. Nous attendons de la Grèce quelle accélère certaines des mesures quelle sest engagée à mettre en uvre.
Pour le Portugal, autre État en difficulté, nous avons utilisé le mécanisme européen de stabilité financière et conclu à lunanimité, hier, la mise en uvre dun plan de soutien de 78 milliards deuros financé pour un tiers par le Fonds monétaire international, pour un tiers par le mécanisme européen de stabilité et pour un tiers par le Fonds européen de stabilité. En contrepartie, cest toujours la même mécanique : des conditionnalités, cest-à-dire des pays qui sengagent à restaurer la situation de leurs finances publiques et à engager des réformes structurelles importantes.
Jen viens au second volet que nous avons dû mettre en place : le gouvernement économique. Là aussi, hier, à loccasion du conseil ÉCOFIN, les États membres ont décidé à lunanimité de donner mandat à la présidence pour quelle négocie avec le Parlement européen lensemble des textes qui mettra en place une véritable forme de gouvernement économique à la fois sur le pacte de stabilité et de croissance renforcé et sur le cadre macro-économique, ainsi que sur des mécanismes de financement qui soient solides, mieux équilibrés pour renforcer non pas leuro qui est une monnaie solide, mais la zone euro et limiter la crise aux trois pays de périphérie.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 20 mai 2011