Déclaration de M.Christian Pierret, secrétaire d'Etat à l'industrie, en réponse à une question sur les conséquences du rapprochement entre les entreprises Renault et Nissan, à l'Assemblée nationale, le 6 avril 1999.

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L'accord qui vient d'être conclu fera du nouveau groupe le quatrième constructeur mondial d'automobiles, avec une capacité de production de cinq millions de véhicules. Cette nouvelle expérience, qui fait suite au succès de l'ouverture du capital d'Air France et de France Télécom, montre la réussite des entreprises dont l'Etat est l'actionnaire principal.
La complémentarité des deux sociétés est réelle et il n'existe pas de doublons qui obligeraient à une restructuration industrielle en France. L'Etat a donné son aval à un accord qui n'est pas seulement financier mais qui offre des perspectives réelles de croissance. Des risques, il y en a, certes, mais comme pour tout projet industriel, et ils sont connus, assumés et maîtrisés par la direction de Renault.
Dans le même temps, un accord d'entreprise vient d'être signé par plusieurs syndicats de Renault - la CFDT, FO et la CGC notamment -, qui représente une avancée significative sur la réduction du temps de travail et qui prévoit 6 000 embauches nouvelles dans l'entreprise. Direction et salariés peuvent être félicités pour les remarquables résultats qu'ils ont obtenus.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 08 avril 1999)