Texte intégral
La ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement a rendu compte du séminaire international du 7 juin 2011 sur la sûreté nucléaire.
La sûreté nucléaire constitue une priorité et doit être une préoccupation collective au-delà des enjeux nationaux, comme l'a rappelé la catastrophe de Fukushima.
Après le G8 réuni à Deauville le 27 mai, et comme le Président de la République l'avait proposé lors de sa visite au Japon le 31 mars dernier, la présidence française a organisé le 7 juin une réunion rassemblant une trentaine de pays, afin de partager les échanges au-delà du G8 et de les approfondir.
Les conclusions de ce séminaire serviront à préparer la réunion des 151 pays membres de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) qui se tiendra du 20 au 24 juin prochain. Elles préconisent notamment :
- d'actualiser les dispositifs internationaux, placés sous l'égide de l'AIEA, comme la Convention sur la sûreté nucléaire et la Convention sur l'assistance en cas d'accident nucléaire ou de situation d'urgence radiologique ;
- de développer et d'améliorer les revues périodiques par les pairs sur une base régulière dans chaque pays exploitant l'énergie nucléaire civile ;
- d'améliorer les échanges d'information et d'harmoniser les pratiques de gestion de crise en développant des coopérations régionales et internationales en matière de formation, en menant conjointement des exercices périodiques régionaux et en encourageant les initiatives visant à rapprocher les modes de gestion des situations d'urgence ;
- d'encourager la mise en oeuvre des « tests de résistance » pour les installations nucléaires existantes dans tous les pays exploitant des installations nucléaires, à l'instar de ce qui est mis en oeuvre à l'échelle européenne ;
- d'élaborer, sous l'égide de l'AIEA, des normes de sûreté exigeantes pour la construction et l'exploitation des installations nucléaires ;- de développer des équipes d'intervention, rapides et spécifiques au domaine nucléaire, pouvant soutenir un site en situation d'accident grave. Ces moyens pourraient être mutualisés à une échelle internationale ou régionale.
La sûreté nucléaire constitue une priorité et doit être une préoccupation collective au-delà des enjeux nationaux, comme l'a rappelé la catastrophe de Fukushima.
Après le G8 réuni à Deauville le 27 mai, et comme le Président de la République l'avait proposé lors de sa visite au Japon le 31 mars dernier, la présidence française a organisé le 7 juin une réunion rassemblant une trentaine de pays, afin de partager les échanges au-delà du G8 et de les approfondir.
Les conclusions de ce séminaire serviront à préparer la réunion des 151 pays membres de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) qui se tiendra du 20 au 24 juin prochain. Elles préconisent notamment :
- d'actualiser les dispositifs internationaux, placés sous l'égide de l'AIEA, comme la Convention sur la sûreté nucléaire et la Convention sur l'assistance en cas d'accident nucléaire ou de situation d'urgence radiologique ;
- de développer et d'améliorer les revues périodiques par les pairs sur une base régulière dans chaque pays exploitant l'énergie nucléaire civile ;
- d'améliorer les échanges d'information et d'harmoniser les pratiques de gestion de crise en développant des coopérations régionales et internationales en matière de formation, en menant conjointement des exercices périodiques régionaux et en encourageant les initiatives visant à rapprocher les modes de gestion des situations d'urgence ;
- d'encourager la mise en oeuvre des « tests de résistance » pour les installations nucléaires existantes dans tous les pays exploitant des installations nucléaires, à l'instar de ce qui est mis en oeuvre à l'échelle européenne ;
- d'élaborer, sous l'égide de l'AIEA, des normes de sûreté exigeantes pour la construction et l'exploitation des installations nucléaires ;- de développer des équipes d'intervention, rapides et spécifiques au domaine nucléaire, pouvant soutenir un site en situation d'accident grave. Ces moyens pourraient être mutualisés à une échelle internationale ou régionale.