Texte intégral
Le secrétaire d'État auprès de la ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, chargé du commerce, de l'artisanat, des petites et moyennes entreprises, du tourisme, des services, des professions libérales et de la consommation, a présenté une communication relative à la protection des consommateurs face à l'épidémie de syndrome hémolytique urémique (SHU) survenue en Allemagne.
Depuis début mai, l'Allemagne fait face à une épidémie attribuée à une bactérie (Escherichia coli entéro-hémorragique - ECEH) suspectée d'être présente dans certains produits végétaux. Des analyses ayant écarté l'hypothèse d'une contamination par des concombres provenant d'Espagne, la source de la contamination est toujours activement recherchée.
Dès l'alerte européenne lancée, les réseaux de contrôle et de surveillance français ont été activés pour protéger la population. A chaque signalement par le réseau d'alerte européen, des actions de contrôle ont été engagées et ont donné lieu au retrait préventif du marché des produits suspectés. Les ministres en charge de la santé, de l'agriculture et de la consommation ont également demandé l'activation d'une cellule de veille interministérielle pour centraliser les informations en provenance des réseaux d'alerte européens et celles dont disposent les agences de sécurité sanitaire françaises.
Les neuf cas confirmés de syndrome entéro-hémorragique en France correspondent à des personnes ayant séjourné en Allemagne en mai 2011, sans signe de gravité. En particulier, aucun cas n'a été signalé du fait d'une consommation de fruits et légumes en France.
La France va demander à la Commission européenne que les enseignements de cette crise soient tirés afin d'apporter au système de sécurité sanitaire européen les améliorations nécessaires.Lors du Conseil extraordinaire des ministres de l'agriculture qui s'est déroulé à Luxembourg le 7 juin, la France a obtenu la mise en place d'un dispositif d'aide spécifique. Ce dispositif accompagnera les producteurs maraîchers devant faire face aux pertes qu'occasionnent les perturbations de marché liées à la crise sanitaire en Allemagne.
Depuis début mai, l'Allemagne fait face à une épidémie attribuée à une bactérie (Escherichia coli entéro-hémorragique - ECEH) suspectée d'être présente dans certains produits végétaux. Des analyses ayant écarté l'hypothèse d'une contamination par des concombres provenant d'Espagne, la source de la contamination est toujours activement recherchée.
Dès l'alerte européenne lancée, les réseaux de contrôle et de surveillance français ont été activés pour protéger la population. A chaque signalement par le réseau d'alerte européen, des actions de contrôle ont été engagées et ont donné lieu au retrait préventif du marché des produits suspectés. Les ministres en charge de la santé, de l'agriculture et de la consommation ont également demandé l'activation d'une cellule de veille interministérielle pour centraliser les informations en provenance des réseaux d'alerte européens et celles dont disposent les agences de sécurité sanitaire françaises.
Les neuf cas confirmés de syndrome entéro-hémorragique en France correspondent à des personnes ayant séjourné en Allemagne en mai 2011, sans signe de gravité. En particulier, aucun cas n'a été signalé du fait d'une consommation de fruits et légumes en France.
La France va demander à la Commission européenne que les enseignements de cette crise soient tirés afin d'apporter au système de sécurité sanitaire européen les améliorations nécessaires.Lors du Conseil extraordinaire des ministres de l'agriculture qui s'est déroulé à Luxembourg le 7 juin, la France a obtenu la mise en place d'un dispositif d'aide spécifique. Ce dispositif accompagnera les producteurs maraîchers devant faire face aux pertes qu'occasionnent les perturbations de marché liées à la crise sanitaire en Allemagne.