Texte intégral
Nous souhaitons naturellement que la situation s'améliore au plus vite, ce qui permettrait d'arrêter les opérations militaires, chargées par l'ONU de protéger les civils. La seule solution possible est politique ; la France y travaille.
La situation sanitaire est meilleure à l'est qu'à l'ouest, où les forces fidèles au régime assiègent plusieurs villes, entravant ainsi l'accès des populations à l'aide humanitaire. Le Conseil de transition manque de ressources financières ; la réunion du groupe de contact aujourd'hui à Abu Dhabi tente de trouver des solutions.
L'Europe apporte une aide humanitaire à hauteur de 60 millions. S'agissant des réfugiés, la France est mobilisée directement ou par l'intermédiaire des ONG. Depuis la Tunisie, nous avons déjà rapatrié des milliers de réfugiés égyptiens et africains. Avec l'Union européenne, nous y consacrons 100 millions.
Nous souhaitons que la situation s'éclaircisse au plus tôt, dans un pays que nous voulons voir prochainement libre et démocratique.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 14 juin 2011