Texte intégral
Monsieur le Président du jury (Professeur Charles COLIN)
Mesdames et Messieurs les professeurs,
Mesdames et Messieurs les chercheurs,
Être parmi vous aujourd'hui me tenait particulièrement à cur.
Ma présence me donne tout d'abord l'occasion de rendre hommage à Monsieur Roland MEHL, Fondateur du prix Galien il y a plus de 40 ans.
Je veux rendre hommage également à Madame Florence MEHL, Secrétaire Générale permanente, qui a la lourde charge de l'administration et de la communication de ce prix.
Le prix Galien a une notoriété, un rayonnement international incontestables, reconnus de tous, car il valorise les plus grandes innovations thérapeutiques issues de la recherche pharmaceutique.
Sa réputation incite les meilleurs chercheurs et les laboratoires du monde entier à concourir.
Elle témoigne du dynamisme de la recherche, et a toujours sélectionné les plus grandes avancées dans le domaine du médicament.
Cette réputation du prix Galien, c'est également le travail des différents jurys, qui rassemblent les plus éminents experts en pharmacologie, thérapeutique, biochimie, toxicologie, et je tiens à féliciter le jury pour son expertise et la pertinence de ses choix.
Mes félicitations et remerciements s'adressent également aux chercheurs, qui ont permis de mettre au point ces nouvelles thérapeutiques, pour le plus grand bénéfice des patients.
Les choix de cette année 2011 consacrent trois avancées déterminantes dans trois domaines thérapeutiques différents :
* Le TOCILIZUMAB (ROACTEMRA*), développé conjointement par les laboratoires ROCHE et le laboratoire CHUGAI, pour traiter les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde.
La découverte de l'IL6, qui joue un rôle important au plan immunitaire et articulaire, a été le facteur déclenchant d'une recherche particulièrement fructueuse.
Le Fibrinogène humain (CLOTTAFACT*), indiqué dans les dysfibrinogénémies constitutionnelles, chez les patients présentant une hémorragie spontanée ou post-traumatique, ou dans les hypofibrinogénémies acquises au cours d'hémorragies aigues sévères, dans des situations telles que l'hémorragie de la délivrance chez la femme ou l'insuffisance hépatique.
Je veux préciser que le laboratoire LFB, qui a développé ce médicament, s'est intéressé à une maladie orpheline, ainsi qu'à des situations relativement rares d'hémorragie susceptibles de provoquer un déficit en fibrinogène.
Je crois que cela mérite d'être souligné, alors que les laboratoires sont souvent accusés de ne s'intéresser qu'à des maladies largement répandues qui leur assurent des volumes de ventes importants.
Le troisième médicament qui, en principe n'entre pas dans les critères du règlement du prix Galien, est le vaccin IXIARO*, avec pour indication l'encéphalite japonaise.
Ce vaccin s'intéresse à une maladie dont le vecteur est un arbovirus transmis par piqûre de moustique dans des rizières, à proximité d'eau stagnante, et dans les régions rurales en Asie.
Cette encéphalite est un vrai fléau, puisqu'on estime à 3 millions le nombre de décès d'enfants, et à 4 millions le nombre d'enfants présentant une invalidité, après avoir contracté cette maladie.
Il s'agit donc de trois innovations thérapeutiques majeures, dans trois domaines différents de la pathologie.
Elles sont le fruit d'une recherche de haut niveau, qui a associé la recherche privée et la recherche publique.
Ce type d'innovation est un encouragement au décloisonnement de la recherche, et à la valorisation d'une recherche d'excellence en santé.
Cette année 2011 est particulièrement adaptée à ce type d'incitation à l'excellence, puisque, dans le cadre des Investissements d'Avenir, le Gouvernement consacre 22 milliards d'euros à la formation et à la recherche.
A l'issue d'une sélection effectuée par un jury international, des projets dans le domaine de la santé ont ainsi pu être retenus : qu'il s'agisse, bien sûr des IHU, mais aussi d'autres moyens dédiés à la recherche, ou d'autres appels d'offre, tels que ceux concernant les cohortes, les équipements d'excellence, les laboratoires d'excellence etc.
C'est un effort considérable de notre pays, effort qui s'ajoute à d'autres opportunités offertes par les PHRC, par des contrats de recherche translationnelle, par l'aide apportée au fonctionnement de centres d'investigations cliniques, pour ce qui concerne le Ministère de la Santé.
Des progrès dans notre organisation, mais aussi dans nos performances en recherche clinique, et notamment dans le domaine du médicament, devront encore être réalisés. Mais les efforts de tous, depuis quelques années, se concrétisent déjà par de meilleures performances de notre recherche biomédicale.
Vous en êtes une preuve vivante aujourd'hui.
Je tiens à féliciter une nouvelle fois les heureux lauréats de ce prix, ainsi que les laboratoires à l'origine de ces découvertes. Je peux vous assurer, qu'avec le Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche, je mettrai un point d'honneur à toujours encourager et aider une recherche de qualité au service du patient.
Je vous remercie.Source http://www.sante.gouv.fr, le 26 mai 2011
Mesdames et Messieurs les professeurs,
Mesdames et Messieurs les chercheurs,
Être parmi vous aujourd'hui me tenait particulièrement à cur.
Ma présence me donne tout d'abord l'occasion de rendre hommage à Monsieur Roland MEHL, Fondateur du prix Galien il y a plus de 40 ans.
Je veux rendre hommage également à Madame Florence MEHL, Secrétaire Générale permanente, qui a la lourde charge de l'administration et de la communication de ce prix.
Le prix Galien a une notoriété, un rayonnement international incontestables, reconnus de tous, car il valorise les plus grandes innovations thérapeutiques issues de la recherche pharmaceutique.
Sa réputation incite les meilleurs chercheurs et les laboratoires du monde entier à concourir.
Elle témoigne du dynamisme de la recherche, et a toujours sélectionné les plus grandes avancées dans le domaine du médicament.
Cette réputation du prix Galien, c'est également le travail des différents jurys, qui rassemblent les plus éminents experts en pharmacologie, thérapeutique, biochimie, toxicologie, et je tiens à féliciter le jury pour son expertise et la pertinence de ses choix.
Mes félicitations et remerciements s'adressent également aux chercheurs, qui ont permis de mettre au point ces nouvelles thérapeutiques, pour le plus grand bénéfice des patients.
Les choix de cette année 2011 consacrent trois avancées déterminantes dans trois domaines thérapeutiques différents :
* Le TOCILIZUMAB (ROACTEMRA*), développé conjointement par les laboratoires ROCHE et le laboratoire CHUGAI, pour traiter les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde.
La découverte de l'IL6, qui joue un rôle important au plan immunitaire et articulaire, a été le facteur déclenchant d'une recherche particulièrement fructueuse.
Le Fibrinogène humain (CLOTTAFACT*), indiqué dans les dysfibrinogénémies constitutionnelles, chez les patients présentant une hémorragie spontanée ou post-traumatique, ou dans les hypofibrinogénémies acquises au cours d'hémorragies aigues sévères, dans des situations telles que l'hémorragie de la délivrance chez la femme ou l'insuffisance hépatique.
Je veux préciser que le laboratoire LFB, qui a développé ce médicament, s'est intéressé à une maladie orpheline, ainsi qu'à des situations relativement rares d'hémorragie susceptibles de provoquer un déficit en fibrinogène.
Je crois que cela mérite d'être souligné, alors que les laboratoires sont souvent accusés de ne s'intéresser qu'à des maladies largement répandues qui leur assurent des volumes de ventes importants.
Le troisième médicament qui, en principe n'entre pas dans les critères du règlement du prix Galien, est le vaccin IXIARO*, avec pour indication l'encéphalite japonaise.
Ce vaccin s'intéresse à une maladie dont le vecteur est un arbovirus transmis par piqûre de moustique dans des rizières, à proximité d'eau stagnante, et dans les régions rurales en Asie.
Cette encéphalite est un vrai fléau, puisqu'on estime à 3 millions le nombre de décès d'enfants, et à 4 millions le nombre d'enfants présentant une invalidité, après avoir contracté cette maladie.
Il s'agit donc de trois innovations thérapeutiques majeures, dans trois domaines différents de la pathologie.
Elles sont le fruit d'une recherche de haut niveau, qui a associé la recherche privée et la recherche publique.
Ce type d'innovation est un encouragement au décloisonnement de la recherche, et à la valorisation d'une recherche d'excellence en santé.
Cette année 2011 est particulièrement adaptée à ce type d'incitation à l'excellence, puisque, dans le cadre des Investissements d'Avenir, le Gouvernement consacre 22 milliards d'euros à la formation et à la recherche.
A l'issue d'une sélection effectuée par un jury international, des projets dans le domaine de la santé ont ainsi pu être retenus : qu'il s'agisse, bien sûr des IHU, mais aussi d'autres moyens dédiés à la recherche, ou d'autres appels d'offre, tels que ceux concernant les cohortes, les équipements d'excellence, les laboratoires d'excellence etc.
C'est un effort considérable de notre pays, effort qui s'ajoute à d'autres opportunités offertes par les PHRC, par des contrats de recherche translationnelle, par l'aide apportée au fonctionnement de centres d'investigations cliniques, pour ce qui concerne le Ministère de la Santé.
Des progrès dans notre organisation, mais aussi dans nos performances en recherche clinique, et notamment dans le domaine du médicament, devront encore être réalisés. Mais les efforts de tous, depuis quelques années, se concrétisent déjà par de meilleures performances de notre recherche biomédicale.
Vous en êtes une preuve vivante aujourd'hui.
Je tiens à féliciter une nouvelle fois les heureux lauréats de ce prix, ainsi que les laboratoires à l'origine de ces découvertes. Je peux vous assurer, qu'avec le Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche, je mettrai un point d'honneur à toujours encourager et aider une recherche de qualité au service du patient.
Je vous remercie.Source http://www.sante.gouv.fr, le 26 mai 2011