Texte intégral
Vous avez raison, Monsieur le Député, cest une décision très importante qui a été prise la semaine dernière, à linitiative de plusieurs pays, dont les États-Unis et la France, avec laide dailleurs du ministère des Affaires étrangères. Nous avons décidé de remettre sur le marché 60 millions de barils sans toucher à nos stocks stratégiques. Je vous rassure, si tant est que vous vouliez lêtre, les stocks seront bien supérieurs aux 90 jours dont nous avons besoin.
Cest la troisième fois quune telle décision est prise. La première fois, cétait après une guerre, la deuxième fois après louragan Katrina. Cest la première fois que nous opérons de façon déterminée, dans un contexte hors rupture dapprovisionnement.
Pourquoi lavons-nous fait ?
Dabord, comme vous lavez dit, pour des raisons conjoncturelles : nous voulons obtenir la baisse du prix de lessence à la pompe pour nos concitoyens, pour celles et ceux qui travaillent, pour nos entreprises. Leffet est relatif, vous avez raison, puisque cest une baisse de deux à quatre centimes à la pompe que nous observons, sans que cela coûte un centime deuro à lÉtat - je vous rappelle que la baisse de deux centimes grâce à la TIPP flottante avait coûté un milliard deuros à lÉtat.
Il y a une seconde raison conjoncturelle : la croissance est bien orientée, il sagit de la conforter.
Mais cette décision a aussi une dimension structurelle : désormais, les spéculateurs savent que les pays consommateurs peuvent se mettre daccord et décider, à tout moment, de mettre des barils de pétrole sur le marché.
Pour le reste, nous navons rien à masquer. Vous connaissez notre politique énergétique, elle est simple : efficacité énergétique, développement des énergies renouvelables et appui sur le socle nucléaire, qui nous permet à la fois dêtre compétitifs, de préserver notre indépendance nationale et davoir, vis-à-vis des consommateurs, des clients et des entreprises françaises, une électricité peu chère.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 1er juillet 2011
Cest la troisième fois quune telle décision est prise. La première fois, cétait après une guerre, la deuxième fois après louragan Katrina. Cest la première fois que nous opérons de façon déterminée, dans un contexte hors rupture dapprovisionnement.
Pourquoi lavons-nous fait ?
Dabord, comme vous lavez dit, pour des raisons conjoncturelles : nous voulons obtenir la baisse du prix de lessence à la pompe pour nos concitoyens, pour celles et ceux qui travaillent, pour nos entreprises. Leffet est relatif, vous avez raison, puisque cest une baisse de deux à quatre centimes à la pompe que nous observons, sans que cela coûte un centime deuro à lÉtat - je vous rappelle que la baisse de deux centimes grâce à la TIPP flottante avait coûté un milliard deuros à lÉtat.
Il y a une seconde raison conjoncturelle : la croissance est bien orientée, il sagit de la conforter.
Mais cette décision a aussi une dimension structurelle : désormais, les spéculateurs savent que les pays consommateurs peuvent se mettre daccord et décider, à tout moment, de mettre des barils de pétrole sur le marché.
Pour le reste, nous navons rien à masquer. Vous connaissez notre politique énergétique, elle est simple : efficacité énergétique, développement des énergies renouvelables et appui sur le socle nucléaire, qui nous permet à la fois dêtre compétitifs, de préserver notre indépendance nationale et davoir, vis-à-vis des consommateurs, des clients et des entreprises françaises, une électricité peu chère.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 1er juillet 2011