Texte intégral
Je vais répondre avec plaisir à Christian Bataille qui connaît parfaitement les questions nucléaires.
Jai dit hier que le changement de présidence dAREVA ninduirait pas de changement dans sa stratégie. Le Premier ministre, recevant Anne Lauvergeon, lavait dit très clairement le soir même dans un communiqué. Je lai moi-même détaillé hier au député Claude Birraux.
Vous ne pouvez pas faire loffense aux 48.000 salariés dAREVA de suggérer que la culture de la sûreté ne reposerait que sur une personne, quelle que soit la qualité de la personne en question. Le numéro deux, qui lui succède, est détenteur de la même culture de la sûreté dAREVA, reconnue à travers le monde.
Par ailleurs, cette culture de la sûreté marque la construction de nos centrales, les audits de sûreté demandés par le Premier ministre trois jours après laccident de Fukushima. Elle marque aussi les stress tests européens que Nathalie Kosciusko-Morizet et moi-même avons demandés dans toutes les conférences internationales depuis laccident de Fukushima, et elle a marqué, Monsieur Bataille - cela va répondre très précisément à votre question - le Conseil de politique nucléaire présidé par le président de la République, qui sest tenu un mois et demi avant la catastrophe de Fukushima et qui a très clairement dit que la France sengageait sur le chemin de la troisième génération en matière de nucléaire, quil sagisse de lEPR dune part, ou de lATMEA, dautre part. La réponse, très claire, avait été apportée avant laccident de Fukushima.
Pour notre part, Monsieur le Député, nous pensons que le nucléaire doit continuer de contribuer à lefficacité énergétique et à la production énergétique de notre pays, à condition que ce soit dans un contexte de sûreté, de transparence absolue : cest la politique que nous mettons en uvre.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 24 juin 2011
Jai dit hier que le changement de présidence dAREVA ninduirait pas de changement dans sa stratégie. Le Premier ministre, recevant Anne Lauvergeon, lavait dit très clairement le soir même dans un communiqué. Je lai moi-même détaillé hier au député Claude Birraux.
Vous ne pouvez pas faire loffense aux 48.000 salariés dAREVA de suggérer que la culture de la sûreté ne reposerait que sur une personne, quelle que soit la qualité de la personne en question. Le numéro deux, qui lui succède, est détenteur de la même culture de la sûreté dAREVA, reconnue à travers le monde.
Par ailleurs, cette culture de la sûreté marque la construction de nos centrales, les audits de sûreté demandés par le Premier ministre trois jours après laccident de Fukushima. Elle marque aussi les stress tests européens que Nathalie Kosciusko-Morizet et moi-même avons demandés dans toutes les conférences internationales depuis laccident de Fukushima, et elle a marqué, Monsieur Bataille - cela va répondre très précisément à votre question - le Conseil de politique nucléaire présidé par le président de la République, qui sest tenu un mois et demi avant la catastrophe de Fukushima et qui a très clairement dit que la France sengageait sur le chemin de la troisième génération en matière de nucléaire, quil sagisse de lEPR dune part, ou de lATMEA, dautre part. La réponse, très claire, avait été apportée avant laccident de Fukushima.
Pour notre part, Monsieur le Député, nous pensons que le nucléaire doit continuer de contribuer à lefficacité énergétique et à la production énergétique de notre pays, à condition que ce soit dans un contexte de sûreté, de transparence absolue : cest la politique que nous mettons en uvre.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 24 juin 2011