Texte intégral
Madame la Députée, un mot dabord de ce qui sest passé la semaine dernière. Les autorités grecques, notamment la représentation nationale, ont pris, avec courage et détermination, des mesures difficiles, mais responsables au regard de lidée quelles se font de leur souveraineté. Au reste, on mesure combien la tension sur les dettes souveraines relève dune problématique de souveraineté nationale pour la conduite des politiques publiques au service de la population des pays concernés.
Au cours dune réunion téléphonique, samedi dernier, les ministres des finances européens ont dressé un état des lieux et pris acte de lengagement de la représentation nationale grecque. Nous avons donc décidé dassurer la cinquième tranche du décaissement, à hauteur de 12 milliards - Union européenne et Fonds monétaire international -, comme cela était prévu dans le cadre du programme de soutien établi conjointement par lEurope et le FMI aux côtés de la Grèce lan dernier.
Nous travaillons dès à présent sur un deuxième programme de soutien et daccompagnement, dont vous connaissez les modalités et les enjeux. La position française, que nous défendrons au cours des prochaines semaines, est invariable. Nous ne voulons pas et nous naccepterons pas de défaut de paiement - cest-à-dire une restructuration de la dette -, nous souhaitons évidemment que tout cela se fasse en lien avec la Banque centrale européenne et nous désirons que limportance de limplication des créanciers privés, essentiellement du dispositif bancaire, aux côtés des États, dans le cadre de la gestion de la tension de la dette grecque, se fasse sur la base dun volontariat.
Cest sur cette feuille de route que nous allons travailler. Je me rendrai jeudi en Allemagne, afin den discuter avec Wolfgang Schaüble. Dès la semaine prochaine, des réunions se tiendront avec lEurogroupe pour discuter de ces modalités. Le rendez-vous est fixé pour la sortie de lété, dans le courant du mois de septembre.
Enfin, je souhaiterais vous faire prendre la mesure des avancées qua permises le Conseil européen de juin dernier. Nous avons en effet décidé une facilité européenne qui peut sélever jusquà 440 milliards. Cest un gage de stabilité, un signal aux marchés et un message rassurant pour les populations.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 7 juillet 2011
Au cours dune réunion téléphonique, samedi dernier, les ministres des finances européens ont dressé un état des lieux et pris acte de lengagement de la représentation nationale grecque. Nous avons donc décidé dassurer la cinquième tranche du décaissement, à hauteur de 12 milliards - Union européenne et Fonds monétaire international -, comme cela était prévu dans le cadre du programme de soutien établi conjointement par lEurope et le FMI aux côtés de la Grèce lan dernier.
Nous travaillons dès à présent sur un deuxième programme de soutien et daccompagnement, dont vous connaissez les modalités et les enjeux. La position française, que nous défendrons au cours des prochaines semaines, est invariable. Nous ne voulons pas et nous naccepterons pas de défaut de paiement - cest-à-dire une restructuration de la dette -, nous souhaitons évidemment que tout cela se fasse en lien avec la Banque centrale européenne et nous désirons que limportance de limplication des créanciers privés, essentiellement du dispositif bancaire, aux côtés des États, dans le cadre de la gestion de la tension de la dette grecque, se fasse sur la base dun volontariat.
Cest sur cette feuille de route que nous allons travailler. Je me rendrai jeudi en Allemagne, afin den discuter avec Wolfgang Schaüble. Dès la semaine prochaine, des réunions se tiendront avec lEurogroupe pour discuter de ces modalités. Le rendez-vous est fixé pour la sortie de lété, dans le courant du mois de septembre.
Enfin, je souhaiterais vous faire prendre la mesure des avancées qua permises le Conseil européen de juin dernier. Nous avons en effet décidé une facilité européenne qui peut sélever jusquà 440 milliards. Cest un gage de stabilité, un signal aux marchés et un message rassurant pour les populations.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 7 juillet 2011