Déclaration de M. Alain Juppé, ministre des affaires étrangères et européennes, lors d'un point de presse, sur le mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale contre Kadhafi, Bordeaux le 27 juin 2011.

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Texte intégral

Ce mandat d'arrêt est la conséquence de la décision de la cour pénale internationale et, pour moi, c'est la confirmation qu'aujourd'hui la question n'est pas de savoir si Kadhafi doit quitter le pouvoir mais comment et quand il doit le quitter. Vous savez que nous y travaillons. Les défections autour de lui sont de plus en plus nombreuses. Les personnes qui, à Tripoli, exercent des responsabilités mais ont bien compris que l'ère Kadhafi était bien terminée nous envoient des messages.
Nous sommes en train, avec nos partenaires de la coalition, avec l'Union africaine, avec les pays arabes de rechercher cette solution qui sera la solution politique permettant d'aboutir à un cessez-le-feu et à l'arrêt de l'intervention militaire.
Comme je le dis souvent, le métier de dictateur est désormais un métier à haut risque. Il n'y a plus d'impunité, comme vous l'avez vu avec Kadhafi.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 29 juin 2011