Texte intégral
Il est très symbolique que le ministre allemand de la Défense soit auditionné par notre Parlement au moment où sengage une réflexion sur la réorganisation de larmée allemande et quand la France revient dans le commandement intégré de lOTAN. Français et Allemands sont solidaires du mouvement de rénovation de lOTAN engagé depuis le sommet de Lisbonne et attentifs à construire un partenariat utile avec la Russie.
Sur lAfghanistan, nous partageons le même point de vue ; ce nest pas le cas sur la Libye, mais nest-ce pas le propre dune construction politique durable que de pouvoir tantôt partager les mêmes objectifs, tantôt marquer sa différence, en faisant comprendre à lautre les raisons de cette divergence ?
Il y a entre la France et lAllemagne des coopérations réussies, comme lA400M, le Tigre ou le NH90, des partenariats à travers des sociétés industrielles implantées de part et dautre du Rhin comme EADS ou MBDA, mais aussi, parfois, de la concurrence loyale. Il existe, jen suis persuadé, de nouveaux terrains de coopération à explorer.
Je forme le vu que la relation qui est en train de se nouer avec le Parlement français soit durable ; en Allemagne, le rôle du Parlement est très important et je souhaite quil en soit de même en France. Pour le ministre de la Défense que je suis, être auditionné par la commission compétente du Sénat ou de lAssemblée nationale nest jamais un événement banal. En recevant le ministre allemand, les parlementaires français montrent combien ils sont attentifs à la poursuite et à lapprofondissement du lien franco-allemand, élément fondateur et stabilisant de la construction européenne, auquel nous sommes tous très attachés, quelle que soit notre appartenance partisane.
À propos de laccord franco-britannique, je tiens à saluer Mme Michèle Alliot-Marie qui a beaucoup fait en matière de coopération internationale. À part les questions qui nous sont spécifiques de dissuasion nucléaire et notamment de simulation des essais nucléaires, il faut reconnaître que la mise en uvre des autres volets de cette coopération demande beaucoup de tact vis-à-vis de nos partenaires européens. La volonté de construction européenne existe bel et bien, même si cest difficile, et il ne faut pas donner le sentiment dun couple qui avancerait en excluant les autres. La dissuasion est le seul sujet que nous ne cherchons pas à partager.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 26 juillet 2011
Sur lAfghanistan, nous partageons le même point de vue ; ce nest pas le cas sur la Libye, mais nest-ce pas le propre dune construction politique durable que de pouvoir tantôt partager les mêmes objectifs, tantôt marquer sa différence, en faisant comprendre à lautre les raisons de cette divergence ?
Il y a entre la France et lAllemagne des coopérations réussies, comme lA400M, le Tigre ou le NH90, des partenariats à travers des sociétés industrielles implantées de part et dautre du Rhin comme EADS ou MBDA, mais aussi, parfois, de la concurrence loyale. Il existe, jen suis persuadé, de nouveaux terrains de coopération à explorer.
Je forme le vu que la relation qui est en train de se nouer avec le Parlement français soit durable ; en Allemagne, le rôle du Parlement est très important et je souhaite quil en soit de même en France. Pour le ministre de la Défense que je suis, être auditionné par la commission compétente du Sénat ou de lAssemblée nationale nest jamais un événement banal. En recevant le ministre allemand, les parlementaires français montrent combien ils sont attentifs à la poursuite et à lapprofondissement du lien franco-allemand, élément fondateur et stabilisant de la construction européenne, auquel nous sommes tous très attachés, quelle que soit notre appartenance partisane.
À propos de laccord franco-britannique, je tiens à saluer Mme Michèle Alliot-Marie qui a beaucoup fait en matière de coopération internationale. À part les questions qui nous sont spécifiques de dissuasion nucléaire et notamment de simulation des essais nucléaires, il faut reconnaître que la mise en uvre des autres volets de cette coopération demande beaucoup de tact vis-à-vis de nos partenaires européens. La volonté de construction européenne existe bel et bien, même si cest difficile, et il ne faut pas donner le sentiment dun couple qui avancerait en excluant les autres. La dissuasion est le seul sujet que nous ne cherchons pas à partager.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 26 juillet 2011