Texte intégral
PATRICK COHEN Bonjour Gérard LONGUET.
GERARD LONGUET Bonjour.
PATRICK COHEN « Lheure est grave » dit en substance Nicolas SARKOZY après la menace dune dégradation de la note de la France, « le destin de lEurope se joue dans les 10 jours » a-t-il déclaré hier matin à lElysée. Qua voulu dire le chef de lEtat ?
GERARD LONGUET Quil est impossible davoir une monnaie commune, leuro, qui est une très belle réussite économique, sans avoir une autorité politique commune.
PATRICK COHEN Mais on ny arrivera pas dans les 10 jours !
GERARD LONGUET On ny arrivera pas dans les 10 jours institutionnellement, mais il y a deux pays, la France et lAllemagne, qui représentent à eux seul plus de la moitié de léconomie de leuro. Si les deux chefs de gouvernement de ces deux pays, exprimant dailleurs le sentiment, largement répandu dans leurs opinions, quils doivent travailler ensemble, et quils doivent décider ensemble, rapidement, chaque fois quil y a une urgence pour leuro, nous aurons ce que le yuan ou ce que le dollar ont, une autorité politique pour soutenir notre monnaie. Ce qui est je suis totalement partisan de leuro, mais leuro, dès le départ, souffre dun vice, cest quil ny a pas dautorité politique derrière pour, en cas de coup dur, répondre à la question simple : que faites-vous immédiatement ? LAllemagne et la France partagent les mêmes convictions, partagent la même monnaie, partagent les mêmes intérêts, nous navons pas tout à fait, cest le moins quon puisse dire, les mêmes cultures, budgétaires par exemple, ou fiscales, nous devons affirmer cette convergence et affirmer lentente absolue, sur les années à venir, pour avoir ce bien en commun durablement.
PATRICK COHEN Donc cest sur ce point quil faudra arracher un accord à lAllemagne le week-end prochain ?
GERARD LONGUET En tous les cas cest vraiment là où les opinions internationales attendent lAllemand et le Français, madame MERKEL et le président SARKOZY. Si leuro a un conducteur, on lui fera confiance, sil ny a pas de pilote dans lautocar de leuro, et si cest la démocratie des 17 pour chaque virage, et bien les gens descendront de lautocar.
PATRICK COHEN Sur le plan purement français, faudra-t-il forcément corriger le budget, qui est en discussion depuis hier au Parlement, et aggraver la rigueur, Gérard LONGUET ?
GERARD LONGUET Le chemin est étroit. Je pense quil faut doper lexportation. Aggraver la rigueur, cest en effet un signal pour la notation de la France, mais cest en même temps aggraver la conjoncture, dégrader la conjoncture. Nous sommes dans un pays qui a un potentiel dexportation sous-estimé. Nous sommes dans un monde où il y a une demande très forte des produits que la France sait faire, je pense en particulier à laéronautique, je pense au spatial, je pense, dans mon secteur dactivité, cest tout à fait avouable, larmement, je pense à lénergie. Nous avons à doper nos exportations. La rigueur pour la rigueur nest pas une réponse de moyen et de long terme. On peut éviter les signaux absurdes permettez-moi de dire que revenir sur la retraite à 60 ans, par exemple, serait un signal absurde mais nous avons surtout à offrir des perspectives. Dans le monde il y a de la croissance, dans le monde il y a de la demande, dans le monde il y a des besoins déquipements, la France est capable dexporter, lAllemagne réussit à le faire, nous avons à faire ce que lAllemagne a fait depuis 10 ans, regagner des parts de marché mondiales. Cest le seul devoir.
PATRICK COHEN Il y a des voix, dans la majorité, qui voudraient quon aille beaucoup plus loin dans les efforts, dans les économies de dépenses regardez ce qua dit Patrick DEVEDJIAN hier dans LIBERATION, « ce que la France libérale exige de la Grèce socialiste, elle devrait pouvoir se lappliquer à elle-même. »
GERARD LONGUET Il y a en effet une question en France, cest que lEtat dépense des sommes considérables pour alléger le coût du travail, on peut se poser la question de la pertinence absolue de ces, selon les cas, 12 à 20 milliards dépensés. Mais à court terme ce nest pas la réponse immédiate. A court terme, ce que les marchés nous demandent, cest où allons-nous ? Et toute la difficulté française cest exactement la suivante. Cest que dun côté nous avons une majorité qui souhaite leuro et qui, au fond, accepte de la convergence avec les règles allemandes, et de lautre une opposition, cest tout à fait son rôle, qui nous dit « non non, pas du tout, il faut dépenser plus. » Et cette ambiguïté va peser très lourdement sur toute décision française. Cest la raison pour laquelle, très clairement dimanche prochain, moi jattends de mon pays quil dise voilà ce quil veut faire avec son principal partenaire. Ensemble nous faisons plus de la moitié de léconomie de leuro. Alors, on peut régler des comptes avec le passé, ce nest pas passionnant, passionnant, on peut le faire. Ce qui est important cest de savoir vers quel modèle allons-nous. Et le modèle français doit être un modèle dexportation, un modèle de présence internationale, et il faudra en tirer quelques conséquences en matière de dépenses publiques.
PATRICK COHEN Vous avez fait par deux fois allusion au projet socialiste, cest quand même compliqué aujourdhui pour lUMP daccuser le PS de préparer un programme et des mesures qui mettraient la France en faillite. Cest vous qui êtes aux manettes et cest la France de SARKOZY qui est menacée dêtre dégradée.
GERARD LONGUET Vous avez tout à fait raison, et François HOLLANDE ne se prive pas de le dire, simplement nous sommes, sur les marchés financiers, dans une situation où ce qui compte cest, « que voulez-vous faire pour lavenir ? », et « avez-vous les moyens de le faire ? » et dans le « que voulez-vous faire pour lavenir ? », je dois reconnaître que les annonces de François HOLLANDE dans sa campagne de candidat, sur lallocation étudiants, sur la remise en cause de la retraite à 60 ans pour une certaine catégorie de travailleurs, un certain nombre de dépenses publiques ont profondément inquiété. Et Jean-François COPE, sur les 5 ans, on est bien sur les 5 ans, a repris le chiffrage socialiste, il arrive à 255 milliards de dépenses supplémentaires, en 5 ans, ça veut dire 50 milliards par an, cest pas mal. Ces annonces-là ont une valeur économique lourde, parce quelles sont des perspectives de changement. Or, quest-ce qui qui juge léconomie française
PATRICK COHEN Un chiffrage qui est contesté par le Parti socialiste.
GERARD LONGUET Non, non, cest le chiffrage du Parti socialiste, simplement cest sur 5 ans, on ne la pas fait par an, on la fait sur 5 ans, parce quen général, quand on gagne, on gagne pour 5 ans. Quel est le problème du Parti socialiste aujourdhui ? Cest quil na pas mesuré que toute décision française est jugée par des observateurs extérieurs qui se foutent royalement du succès de la gauche ou de la droite, mais qui se disent si ces gens-là sont élus, ils vont appliquer leur programme, et donc ça va coûter. Tout signal de faiblesse, tout signal dirrésolution, tout signal de découragement, pour lavenir, après les élections, affaiblit aujourdhui léconomie française.
PATRICK COHEN On ne vous a pas vu hier sur la scène du Pavillon Gabriel lors du show UMP, vous aviez un mot dexcuse Gérard LONGUET ?
GERARD LONGUET Javais un mot dexcuse, qui avait été signé par le ministre brésilien de la Défense, puisque je le recevais à ce moment même pour discuter avec lui. Mais jaurais beaucoup appris.
PATRICK COHEN A nouveau de cette vente de RAFALE dont on nous parle depuis plus de 2 ans ?
GERARD LONGUET On a surtout parlé de cette grande frontière commune, car la première frontière terrestre de la France, vous le savez tous, cest le Brésil. 583 kilomètres en Guyane.
PATRICK COHEN Oui, effectivement. A linstant, lArmée française fait savoir que les 200 premiers soldats français vont quitter lAfghanistan aujourdhui même. Cétait un départ programmé, prévu ?
GERARD LONGUET Cest la volonté du président de la République, il la exprimée très clairement au mois de juillet dernier. Les Etats-Unis, qui sont leaders de cette coalition, ont opéré un retrait, nous opérons un retrait proportionnel. Comme nous sommes beaucoup moins importants queux en Afghanistan, nous retirons moins, mais nous retirons à proportion de ce que nous avons dans ce pays. Et pourquoi, dailleurs, pouvons-nous le faire ? Parce que, en gros, les secteurs dont nous avons la charge vont être transférés à lArmée afghane, qui a une réalité sur le terrain, et qui assume la fonction de sécurité.
PATRICK COHEN François HOLLANDE, il y a une semaine, disait que sil était élu président de la République les soldats français quitteraient lAfghanistan dès lan prochain, en 2012. Vous êtes toujours calé sur le calendrier américain, celui de 2014 ?
GERARD LONGUET Sur le calendrier de la coalition.
PATRICK COHEN De la coalition.
GERARD LONGUET François HOLLANDE méconnaît une réalité, cest que la France est engagée, comme dailleurs sur tous les théâtres extérieurs, dans le cadre de résolutions des Nations Unies, dans le cadre daccords de coalition, et la France participe volontairement à cette coalition. Si François HOLLANDE dit « je me retire de la coalition », quil le dise, mais nous deviendrions à cet instant un allié incertain, non fiable, et pour nos partenaires, un allié inquiétant, ce nest pas ce que veut le président de la République. On se retire, comme le font les Américains, au même rythme, cest tout.
Source : Premier ministre, Service dInformation du Gouvernement, le 21 octobre 2011
GERARD LONGUET Bonjour.
PATRICK COHEN « Lheure est grave » dit en substance Nicolas SARKOZY après la menace dune dégradation de la note de la France, « le destin de lEurope se joue dans les 10 jours » a-t-il déclaré hier matin à lElysée. Qua voulu dire le chef de lEtat ?
GERARD LONGUET Quil est impossible davoir une monnaie commune, leuro, qui est une très belle réussite économique, sans avoir une autorité politique commune.
PATRICK COHEN Mais on ny arrivera pas dans les 10 jours !
GERARD LONGUET On ny arrivera pas dans les 10 jours institutionnellement, mais il y a deux pays, la France et lAllemagne, qui représentent à eux seul plus de la moitié de léconomie de leuro. Si les deux chefs de gouvernement de ces deux pays, exprimant dailleurs le sentiment, largement répandu dans leurs opinions, quils doivent travailler ensemble, et quils doivent décider ensemble, rapidement, chaque fois quil y a une urgence pour leuro, nous aurons ce que le yuan ou ce que le dollar ont, une autorité politique pour soutenir notre monnaie. Ce qui est je suis totalement partisan de leuro, mais leuro, dès le départ, souffre dun vice, cest quil ny a pas dautorité politique derrière pour, en cas de coup dur, répondre à la question simple : que faites-vous immédiatement ? LAllemagne et la France partagent les mêmes convictions, partagent la même monnaie, partagent les mêmes intérêts, nous navons pas tout à fait, cest le moins quon puisse dire, les mêmes cultures, budgétaires par exemple, ou fiscales, nous devons affirmer cette convergence et affirmer lentente absolue, sur les années à venir, pour avoir ce bien en commun durablement.
PATRICK COHEN Donc cest sur ce point quil faudra arracher un accord à lAllemagne le week-end prochain ?
GERARD LONGUET En tous les cas cest vraiment là où les opinions internationales attendent lAllemand et le Français, madame MERKEL et le président SARKOZY. Si leuro a un conducteur, on lui fera confiance, sil ny a pas de pilote dans lautocar de leuro, et si cest la démocratie des 17 pour chaque virage, et bien les gens descendront de lautocar.
PATRICK COHEN Sur le plan purement français, faudra-t-il forcément corriger le budget, qui est en discussion depuis hier au Parlement, et aggraver la rigueur, Gérard LONGUET ?
GERARD LONGUET Le chemin est étroit. Je pense quil faut doper lexportation. Aggraver la rigueur, cest en effet un signal pour la notation de la France, mais cest en même temps aggraver la conjoncture, dégrader la conjoncture. Nous sommes dans un pays qui a un potentiel dexportation sous-estimé. Nous sommes dans un monde où il y a une demande très forte des produits que la France sait faire, je pense en particulier à laéronautique, je pense au spatial, je pense, dans mon secteur dactivité, cest tout à fait avouable, larmement, je pense à lénergie. Nous avons à doper nos exportations. La rigueur pour la rigueur nest pas une réponse de moyen et de long terme. On peut éviter les signaux absurdes permettez-moi de dire que revenir sur la retraite à 60 ans, par exemple, serait un signal absurde mais nous avons surtout à offrir des perspectives. Dans le monde il y a de la croissance, dans le monde il y a de la demande, dans le monde il y a des besoins déquipements, la France est capable dexporter, lAllemagne réussit à le faire, nous avons à faire ce que lAllemagne a fait depuis 10 ans, regagner des parts de marché mondiales. Cest le seul devoir.
PATRICK COHEN Il y a des voix, dans la majorité, qui voudraient quon aille beaucoup plus loin dans les efforts, dans les économies de dépenses regardez ce qua dit Patrick DEVEDJIAN hier dans LIBERATION, « ce que la France libérale exige de la Grèce socialiste, elle devrait pouvoir se lappliquer à elle-même. »
GERARD LONGUET Il y a en effet une question en France, cest que lEtat dépense des sommes considérables pour alléger le coût du travail, on peut se poser la question de la pertinence absolue de ces, selon les cas, 12 à 20 milliards dépensés. Mais à court terme ce nest pas la réponse immédiate. A court terme, ce que les marchés nous demandent, cest où allons-nous ? Et toute la difficulté française cest exactement la suivante. Cest que dun côté nous avons une majorité qui souhaite leuro et qui, au fond, accepte de la convergence avec les règles allemandes, et de lautre une opposition, cest tout à fait son rôle, qui nous dit « non non, pas du tout, il faut dépenser plus. » Et cette ambiguïté va peser très lourdement sur toute décision française. Cest la raison pour laquelle, très clairement dimanche prochain, moi jattends de mon pays quil dise voilà ce quil veut faire avec son principal partenaire. Ensemble nous faisons plus de la moitié de léconomie de leuro. Alors, on peut régler des comptes avec le passé, ce nest pas passionnant, passionnant, on peut le faire. Ce qui est important cest de savoir vers quel modèle allons-nous. Et le modèle français doit être un modèle dexportation, un modèle de présence internationale, et il faudra en tirer quelques conséquences en matière de dépenses publiques.
PATRICK COHEN Vous avez fait par deux fois allusion au projet socialiste, cest quand même compliqué aujourdhui pour lUMP daccuser le PS de préparer un programme et des mesures qui mettraient la France en faillite. Cest vous qui êtes aux manettes et cest la France de SARKOZY qui est menacée dêtre dégradée.
GERARD LONGUET Vous avez tout à fait raison, et François HOLLANDE ne se prive pas de le dire, simplement nous sommes, sur les marchés financiers, dans une situation où ce qui compte cest, « que voulez-vous faire pour lavenir ? », et « avez-vous les moyens de le faire ? » et dans le « que voulez-vous faire pour lavenir ? », je dois reconnaître que les annonces de François HOLLANDE dans sa campagne de candidat, sur lallocation étudiants, sur la remise en cause de la retraite à 60 ans pour une certaine catégorie de travailleurs, un certain nombre de dépenses publiques ont profondément inquiété. Et Jean-François COPE, sur les 5 ans, on est bien sur les 5 ans, a repris le chiffrage socialiste, il arrive à 255 milliards de dépenses supplémentaires, en 5 ans, ça veut dire 50 milliards par an, cest pas mal. Ces annonces-là ont une valeur économique lourde, parce quelles sont des perspectives de changement. Or, quest-ce qui qui juge léconomie française
PATRICK COHEN Un chiffrage qui est contesté par le Parti socialiste.
GERARD LONGUET Non, non, cest le chiffrage du Parti socialiste, simplement cest sur 5 ans, on ne la pas fait par an, on la fait sur 5 ans, parce quen général, quand on gagne, on gagne pour 5 ans. Quel est le problème du Parti socialiste aujourdhui ? Cest quil na pas mesuré que toute décision française est jugée par des observateurs extérieurs qui se foutent royalement du succès de la gauche ou de la droite, mais qui se disent si ces gens-là sont élus, ils vont appliquer leur programme, et donc ça va coûter. Tout signal de faiblesse, tout signal dirrésolution, tout signal de découragement, pour lavenir, après les élections, affaiblit aujourdhui léconomie française.
PATRICK COHEN On ne vous a pas vu hier sur la scène du Pavillon Gabriel lors du show UMP, vous aviez un mot dexcuse Gérard LONGUET ?
GERARD LONGUET Javais un mot dexcuse, qui avait été signé par le ministre brésilien de la Défense, puisque je le recevais à ce moment même pour discuter avec lui. Mais jaurais beaucoup appris.
PATRICK COHEN A nouveau de cette vente de RAFALE dont on nous parle depuis plus de 2 ans ?
GERARD LONGUET On a surtout parlé de cette grande frontière commune, car la première frontière terrestre de la France, vous le savez tous, cest le Brésil. 583 kilomètres en Guyane.
PATRICK COHEN Oui, effectivement. A linstant, lArmée française fait savoir que les 200 premiers soldats français vont quitter lAfghanistan aujourdhui même. Cétait un départ programmé, prévu ?
GERARD LONGUET Cest la volonté du président de la République, il la exprimée très clairement au mois de juillet dernier. Les Etats-Unis, qui sont leaders de cette coalition, ont opéré un retrait, nous opérons un retrait proportionnel. Comme nous sommes beaucoup moins importants queux en Afghanistan, nous retirons moins, mais nous retirons à proportion de ce que nous avons dans ce pays. Et pourquoi, dailleurs, pouvons-nous le faire ? Parce que, en gros, les secteurs dont nous avons la charge vont être transférés à lArmée afghane, qui a une réalité sur le terrain, et qui assume la fonction de sécurité.
PATRICK COHEN François HOLLANDE, il y a une semaine, disait que sil était élu président de la République les soldats français quitteraient lAfghanistan dès lan prochain, en 2012. Vous êtes toujours calé sur le calendrier américain, celui de 2014 ?
GERARD LONGUET Sur le calendrier de la coalition.
PATRICK COHEN De la coalition.
GERARD LONGUET François HOLLANDE méconnaît une réalité, cest que la France est engagée, comme dailleurs sur tous les théâtres extérieurs, dans le cadre de résolutions des Nations Unies, dans le cadre daccords de coalition, et la France participe volontairement à cette coalition. Si François HOLLANDE dit « je me retire de la coalition », quil le dise, mais nous deviendrions à cet instant un allié incertain, non fiable, et pour nos partenaires, un allié inquiétant, ce nest pas ce que veut le président de la République. On se retire, comme le font les Américains, au même rythme, cest tout.
Source : Premier ministre, Service dInformation du Gouvernement, le 21 octobre 2011