Texte intégral
LE PRÉSIDENT- Mesdames, Messieurs, je suis heureux de vous saluer. Je voudrais dire ma joie de rencontrer une fois de plus le Premier Ministre du Liban, en voyage officiel en France, dabord parce que cest le Premier Ministre du Liban et que les relations entre la France et le Liban sont naturellement excellentes et deuxièmement parce que cest un ami.
Le Premier Ministre est venu dans le cadre de nos relations pour rencontrer le gouvernement français, quil connaît déjà, et notamment pour signer certains accords de coopération, demain, avec le Premier ministre français.
Je voulais surtout dire au Premier Ministre, et à travers lui à tous les Libanais, que la politique de la France à légard du monde arabe en général, du Moyen-Orient et surtout à légard du Liban, navait naturellement pas du tout changé à la suite du changement de gouvernement, et que la nature de nos relations, la politique suivie par la France à légard du Liban, et donc la politique du Liban à légard de la France, restaient exactement les mêmes.
Jai cru comprendre que le Premier Ministre du Liban était satisfait de cette situation et, demain, à loccasion de ses entretiens avec notre Premier Ministre et de la signature de nos accords -ce qui est une procédure exceptionnelle que le Premier Ministre français signe ce type daccords, et qui a été retenue pour bien marquer la permanence de notre amitié et de notre relation privilégiée- le Premier Ministre Hariri aura loccasion de voir queffectivement ce que je lui avais indiqué était bien confirmé dans les faits.
Voilà, nous avons par ailleurs, naturellement, parlé de tous les problèmes à la fois internationaux et bilatéraux, et notamment du problème du Moyen-Orient et du processus de paix. Jai dit au Premier Ministre combien nous étions inquiets de la dégradation, et même de la mise en cause profonde du processus de paix, combien nous restions attachés au processus tel quil avait été engagé par lancien gouvernement dIsraël, combien nous étions attachés à certains principes, et notamment à léchange de la terre contre la paix, qui était le fondement, la fondation des accords dOslo, et combien la France souhaitait participer avec lEurope, avec naturellement les Américains qui ont un rôle essentiel, à relancer ce processus de paix, et à faire en sorte que la sécurité certes soit assurée, car cest vital, mais également que la paix avance, car il ny a pas de paix sans sécurité. Cest vrai. Il ny aura pas naturellement de sécurité tant quil ny aura pas la paix et que le meilleur moyen dassurer la sécurité, cest évidemment de faire la paix.
QUESTION - Monsieur le Président, M. VEDRINE a annoncé aujourdhui que le processus de paix est mort et le dynamisme est mort. Comment comptez-vous, avec lEurope, sortir de limpasse ?
LE PRÉSIDENT - Je vous lai dit tout à lheure. Nous sommes très attachés aux principes sur lesquels était fondé le processus de paix, notamment léchange de la terre contre la paix. Nous sommes très attachés à lutter contre toutes les formes de terrorisme qui sont liées à la situation de non-paix. Convaincus que pour faire la paix il faut que chacun soit assuré de ne pas être victime du terrorisme et convaincu aussi que la sécurité ne sera réellement assurée que lorsquil y aura la paix.
Par conséquent, nous sommes très favorables à toutes les initiatives américaines, nous sommes favorables aux initiatives européennes, et la France est toujours un peu en tête de linitiative européenne, pour essayer dapporter une contribution à la remise en marche du processus de paix.
Cest vrai que nous sommes inquiets. Cest vrai aussi que nous travaillons en étroite coopération avec nos amis de la région, notamment le Liban et la Syrie, pour essayer dapporter quelque chose de positif au processus de paix.
Le Premier Ministre est venu dans le cadre de nos relations pour rencontrer le gouvernement français, quil connaît déjà, et notamment pour signer certains accords de coopération, demain, avec le Premier ministre français.
Je voulais surtout dire au Premier Ministre, et à travers lui à tous les Libanais, que la politique de la France à légard du monde arabe en général, du Moyen-Orient et surtout à légard du Liban, navait naturellement pas du tout changé à la suite du changement de gouvernement, et que la nature de nos relations, la politique suivie par la France à légard du Liban, et donc la politique du Liban à légard de la France, restaient exactement les mêmes.
Jai cru comprendre que le Premier Ministre du Liban était satisfait de cette situation et, demain, à loccasion de ses entretiens avec notre Premier Ministre et de la signature de nos accords -ce qui est une procédure exceptionnelle que le Premier Ministre français signe ce type daccords, et qui a été retenue pour bien marquer la permanence de notre amitié et de notre relation privilégiée- le Premier Ministre Hariri aura loccasion de voir queffectivement ce que je lui avais indiqué était bien confirmé dans les faits.
Voilà, nous avons par ailleurs, naturellement, parlé de tous les problèmes à la fois internationaux et bilatéraux, et notamment du problème du Moyen-Orient et du processus de paix. Jai dit au Premier Ministre combien nous étions inquiets de la dégradation, et même de la mise en cause profonde du processus de paix, combien nous restions attachés au processus tel quil avait été engagé par lancien gouvernement dIsraël, combien nous étions attachés à certains principes, et notamment à léchange de la terre contre la paix, qui était le fondement, la fondation des accords dOslo, et combien la France souhaitait participer avec lEurope, avec naturellement les Américains qui ont un rôle essentiel, à relancer ce processus de paix, et à faire en sorte que la sécurité certes soit assurée, car cest vital, mais également que la paix avance, car il ny a pas de paix sans sécurité. Cest vrai. Il ny aura pas naturellement de sécurité tant quil ny aura pas la paix et que le meilleur moyen dassurer la sécurité, cest évidemment de faire la paix.
QUESTION - Monsieur le Président, M. VEDRINE a annoncé aujourdhui que le processus de paix est mort et le dynamisme est mort. Comment comptez-vous, avec lEurope, sortir de limpasse ?
LE PRÉSIDENT - Je vous lai dit tout à lheure. Nous sommes très attachés aux principes sur lesquels était fondé le processus de paix, notamment léchange de la terre contre la paix. Nous sommes très attachés à lutter contre toutes les formes de terrorisme qui sont liées à la situation de non-paix. Convaincus que pour faire la paix il faut que chacun soit assuré de ne pas être victime du terrorisme et convaincu aussi que la sécurité ne sera réellement assurée que lorsquil y aura la paix.
Par conséquent, nous sommes très favorables à toutes les initiatives américaines, nous sommes favorables aux initiatives européennes, et la France est toujours un peu en tête de linitiative européenne, pour essayer dapporter une contribution à la remise en marche du processus de paix.
Cest vrai que nous sommes inquiets. Cest vrai aussi que nous travaillons en étroite coopération avec nos amis de la région, notamment le Liban et la Syrie, pour essayer dapporter quelque chose de positif au processus de paix.