Texte intégral
Propos de M. Alain Juppé
Ce fut, pour moi, un grand honneur et un grand plaisir de recevoir M. le Premier ministre, Jean Charest, accompagné de ma collègue, Mme Monique Gagnon-Tremblay. Nous avons eu un entretien très amical et très large sur les questions dintérêt commun. Je crois quil est inutile dinsister à nouveau sur la proximité qui existe entre le Québec et la France pour toutes sortes de raisons historiques et, en ce qui me concerne, pour des raisons aussi personnelles : je nai pas oublié laccueil qui ma été réservé en 2005 et 2006 au Québec.
Nous avons beaucoup de projets en commun. Je sais que le Premier ministre a eu loccasion de rencontrer des acteurs économiques français pour leur parler de son projet du Grand Nord. Je crois que cest lintérêt de la France et sans doute aussi de lintérêt du Québec que nous nous investissions massivement dans ce fantastique projet.
Nous avons aussi enregistré avec beaucoup de satisfaction les résultats obtenus en ce qui concerne la reconnaissance des qualifications professionnelles. Il faut maintenant sassurer que cela fonctionne après la signature des accords.
Nous soutenons lidée dun forum de la langue française à Québec lannée prochaine, parce que nous militons ensemble pour la Francophonie.
Nous avons aussi abordé des questions comme celles dHaïti et nous essayons de coordonner nos efforts pour régler la question de ladoption internationale.
Voilà toute une série de sujets sur lesquels nous nous trouvons parfaitement en accord et je voudrais à nouveau assurer M. Jean Charest de notre soutien, de notre coopération et de notre amitié. Mes relations avec mon homologue sont également excellentes depuis longtemps.
Q - Une question sur les relations entre la France et le Canada. Le Canada refuse dêtre intégré dans une circonscription électorale pour les législatives lannée prochaine. Monsieur Juppé, quelle est la position de la France à ce sujet et vers quelle solution vous voulez aller ?
R - Nous en parlons avec les autorités canadiennes. Notre ambassadeur a entrepris un certain nombre de démarches. Je pense que lon trouvera une solution pour régler ce problème.
Q - Vous avez dit tous les deux que vous vouliez vous assurer que la reconnaissance des qualifications puisse justement voir le jour. Pourrait-il y avoir des difficultés ?
R - Le gouvernement français a exactement la même volonté. Parmi les choses que nous avons à faire, par exemple cest faire connaître ces accords, parce quil ne suffit pas de signer ces accords pour que les intéressés le sachent et dans chaque profession, je crois quil y a un gros travail dinformation à faire et nous encouragerons ce mouvement en France.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 7 octobre 2011
Ce fut, pour moi, un grand honneur et un grand plaisir de recevoir M. le Premier ministre, Jean Charest, accompagné de ma collègue, Mme Monique Gagnon-Tremblay. Nous avons eu un entretien très amical et très large sur les questions dintérêt commun. Je crois quil est inutile dinsister à nouveau sur la proximité qui existe entre le Québec et la France pour toutes sortes de raisons historiques et, en ce qui me concerne, pour des raisons aussi personnelles : je nai pas oublié laccueil qui ma été réservé en 2005 et 2006 au Québec.
Nous avons beaucoup de projets en commun. Je sais que le Premier ministre a eu loccasion de rencontrer des acteurs économiques français pour leur parler de son projet du Grand Nord. Je crois que cest lintérêt de la France et sans doute aussi de lintérêt du Québec que nous nous investissions massivement dans ce fantastique projet.
Nous avons aussi enregistré avec beaucoup de satisfaction les résultats obtenus en ce qui concerne la reconnaissance des qualifications professionnelles. Il faut maintenant sassurer que cela fonctionne après la signature des accords.
Nous soutenons lidée dun forum de la langue française à Québec lannée prochaine, parce que nous militons ensemble pour la Francophonie.
Nous avons aussi abordé des questions comme celles dHaïti et nous essayons de coordonner nos efforts pour régler la question de ladoption internationale.
Voilà toute une série de sujets sur lesquels nous nous trouvons parfaitement en accord et je voudrais à nouveau assurer M. Jean Charest de notre soutien, de notre coopération et de notre amitié. Mes relations avec mon homologue sont également excellentes depuis longtemps.
Q - Une question sur les relations entre la France et le Canada. Le Canada refuse dêtre intégré dans une circonscription électorale pour les législatives lannée prochaine. Monsieur Juppé, quelle est la position de la France à ce sujet et vers quelle solution vous voulez aller ?
R - Nous en parlons avec les autorités canadiennes. Notre ambassadeur a entrepris un certain nombre de démarches. Je pense que lon trouvera une solution pour régler ce problème.
Q - Vous avez dit tous les deux que vous vouliez vous assurer que la reconnaissance des qualifications puisse justement voir le jour. Pourrait-il y avoir des difficultés ?
R - Le gouvernement français a exactement la même volonté. Parmi les choses que nous avons à faire, par exemple cest faire connaître ces accords, parce quil ne suffit pas de signer ces accords pour que les intéressés le sachent et dans chaque profession, je crois quil y a un gros travail dinformation à faire et nous encouragerons ce mouvement en France.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 7 octobre 2011