Texte intégral
Monsieur le Député, depuis laccord du 21 juillet, la France poursuit avec méthode, détermination et sans faiblesse une stratégie impulsée par le président de la République qui consiste à décliner cet accord dans un calendrier rapide, en coordination avec nos amis allemands et avec la volonté datteindre lobjectif souhaité par tous, la stabilité de la zone euro.
Est-il besoin de vous rappeler que nous avons été aux avant-postes de la présentation au Conseil des ministres de laccord du 21 juillet ? Est-il besoin de vous rappeler que la France a été le premier pays à faire voter par son parlement, au cours dune session extraordinaire début septembre, la déclinaison de cet accord ?
Certains, ici ou là, commettant une grave erreur danalyse, considèrent que nous nous rallions in fine à telle ou telle position. Nous avons, au contraire, poursuivi une stratégie qui permettait de ne faire prendre aucun risque, notamment vis-à-vis de nos amis allemands, qui sont dans une coalition, avec des prises de position politiques parfois différenciées entre, dune part, le ministre de léconomie et, dautre part, le ministre des finances. Nous avons accompagné lAllemagne dans sa capacité de valider devant le Bundestag laccord du 21 juillet.
Que reste-t-il actuellement en discussion sous lautorité des chefs dÉtats ? Essentiellement la question du levier du fonds européen et celle de limplication du secteur privé sur une base volontaire pour accompagner la Grèce dans la soutenabilité de sa dette.
Depuis cinq jours, nous avons bien avancé. Nous avons trouvé un accord sur le versement de la dernière tranche du précédent programme pour la Grèce. Nous avons trouvé un accord, qui nétait pas évident et sur lequel les Allemands ont su faire évoluer leurs positions dans le sens de lintérêt général, sur le niveau de recapitalisation des établissements bancaires et sur le calendrier proposé pour la fin juin de lannée prochaine. Nous avons également trouvé un accord sur les modalités de la gouvernance de la zone euro.
Nous avons avancé. Il reste encore du travail, cest aux chefs dÉtats de se prononcer ce soir.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 8 novembre 2011
Est-il besoin de vous rappeler que nous avons été aux avant-postes de la présentation au Conseil des ministres de laccord du 21 juillet ? Est-il besoin de vous rappeler que la France a été le premier pays à faire voter par son parlement, au cours dune session extraordinaire début septembre, la déclinaison de cet accord ?
Certains, ici ou là, commettant une grave erreur danalyse, considèrent que nous nous rallions in fine à telle ou telle position. Nous avons, au contraire, poursuivi une stratégie qui permettait de ne faire prendre aucun risque, notamment vis-à-vis de nos amis allemands, qui sont dans une coalition, avec des prises de position politiques parfois différenciées entre, dune part, le ministre de léconomie et, dautre part, le ministre des finances. Nous avons accompagné lAllemagne dans sa capacité de valider devant le Bundestag laccord du 21 juillet.
Que reste-t-il actuellement en discussion sous lautorité des chefs dÉtats ? Essentiellement la question du levier du fonds européen et celle de limplication du secteur privé sur une base volontaire pour accompagner la Grèce dans la soutenabilité de sa dette.
Depuis cinq jours, nous avons bien avancé. Nous avons trouvé un accord sur le versement de la dernière tranche du précédent programme pour la Grèce. Nous avons trouvé un accord, qui nétait pas évident et sur lequel les Allemands ont su faire évoluer leurs positions dans le sens de lintérêt général, sur le niveau de recapitalisation des établissements bancaires et sur le calendrier proposé pour la fin juin de lannée prochaine. Nous avons également trouvé un accord sur les modalités de la gouvernance de la zone euro.
Nous avons avancé. Il reste encore du travail, cest aux chefs dÉtats de se prononcer ce soir.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 8 novembre 2011