Texte intégral
Le G20 réuni sous Présidence française les 3 et 4 novembre 2011 à Cannes a permis des avancées significatives pour redynamiser la croissance mondiale et bâtir une mondialisation à visage humain, au service des peuples.
Au-delà de la crise financière, le G20 vient de franchir une étape décisive.
Je me félicite que le développement des pays pauvres soit placé au cur des priorités des États et des organisations membres du G20. Les chefs dÉtat et de gouvernements ont réaffirmé que le développement des pays les plus vulnérables est un élément fondamental pour relancer léconomie globale.
Cest une page qui se tourne. Les pays émergents sengagent aux côtés des plus grandes économies de la planète en faveur de la lutte contre la pauvreté. Cest la preuve que la communauté internationale prend en compte les bouleversements qui ébranlent les équilibres anciens et rebattent les cartes politiques, économiques, sociales et environnementales.
La Présidence française du G20 a été force de proposition sur 4 thèmes essentiels : la sécurité alimentaire avec en particulier la création de réserves alimentaires durgence pilotes ; la construction dinfrastructures régionales et lidentification de onze projets exemplaires ; le renforcement de la dimension sociale de la mondialisation via la reconnaissance du nécessaire déploiement de socles de protection sociale adaptés aux besoins de chaque pays ; et le financement du développement.
À ce titre, au terme dun travail de conviction dun an, nous avons obtenu un consensus par tous les membres du G20 autour de lurgence de lever de nouvelles sources de financement pour le développement, en complément de laide publique traditionnelle. Japplaudis le fait quun nombre accru de pays se rallient à lidée de mettre en place une taxe sur les transactions financières au profit du développement. Cette avancée majeure, bâtie aussi grâce à lengagement militant des ONG et lappui technique des organisations internationales, marque laboutissement dun long processus de concertation et la volonté commune doffrir aux générations futures un monde plus équitable.
Jencourage la société civile et la communauté internationale à rester mobilisés pour quun groupe de pays pionniers aient laudace de se lancer et fassent de la taxe sur les transactions financières une réalité. Cette contribution des activités financières au développement est moralement justifiée et utile pour notre avenir à tous.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 14 novembre 2011
Au-delà de la crise financière, le G20 vient de franchir une étape décisive.
Je me félicite que le développement des pays pauvres soit placé au cur des priorités des États et des organisations membres du G20. Les chefs dÉtat et de gouvernements ont réaffirmé que le développement des pays les plus vulnérables est un élément fondamental pour relancer léconomie globale.
Cest une page qui se tourne. Les pays émergents sengagent aux côtés des plus grandes économies de la planète en faveur de la lutte contre la pauvreté. Cest la preuve que la communauté internationale prend en compte les bouleversements qui ébranlent les équilibres anciens et rebattent les cartes politiques, économiques, sociales et environnementales.
La Présidence française du G20 a été force de proposition sur 4 thèmes essentiels : la sécurité alimentaire avec en particulier la création de réserves alimentaires durgence pilotes ; la construction dinfrastructures régionales et lidentification de onze projets exemplaires ; le renforcement de la dimension sociale de la mondialisation via la reconnaissance du nécessaire déploiement de socles de protection sociale adaptés aux besoins de chaque pays ; et le financement du développement.
À ce titre, au terme dun travail de conviction dun an, nous avons obtenu un consensus par tous les membres du G20 autour de lurgence de lever de nouvelles sources de financement pour le développement, en complément de laide publique traditionnelle. Japplaudis le fait quun nombre accru de pays se rallient à lidée de mettre en place une taxe sur les transactions financières au profit du développement. Cette avancée majeure, bâtie aussi grâce à lengagement militant des ONG et lappui technique des organisations internationales, marque laboutissement dun long processus de concertation et la volonté commune doffrir aux générations futures un monde plus équitable.
Jencourage la société civile et la communauté internationale à rester mobilisés pour quun groupe de pays pionniers aient laudace de se lancer et fassent de la taxe sur les transactions financières une réalité. Cette contribution des activités financières au développement est moralement justifiée et utile pour notre avenir à tous.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 14 novembre 2011